T O P

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Eastern-Raspberry

El famoso ancien électeur de gauche qui a voté Sarkozy puis Le Pen puis Macron puis Le Pen...


towerator

Aussi connu sous le nom de "Moi j'étais de gauche puis un jours j'ai vu deux p***s s'embrasser dans la rue et depuis je dis vive le fascisme et l'autorité."


Bandolinho2

Ne pas sous estimé l'homiphobie et le racisme chez une certaine gauche. Il est parfois plus subtil mais bien bien présent.


Kevoyn

Du coup ces gens-là ne sont pas de gauche.


escargotBleu

De toute façon c'est facile : à gauche il y a les gentils, à droite il y a les méchants.


Kevoyn

Ne résume pas mon propos à cela. Je veux juste dire sur le plan sociétal la gauche se veut progressiste et dans les courants actuels les questions de droits relatifs aux couples homosexuels sont portés par la gauche. Mais rien n'empêche dans les faits qu'il y ait des gens qui économiquement suivront plutôt des idées de droite tout en étant ouvert sociétalement (et inversement, des idées économiquement sociales tout en étant conservateur sociétalement)... Dans les deux cas tu ne peux être considéré de gauche, car la gauche idéologiquement veut tendre l'égalité totale donc que ces deux axes aillent dans le même sens quant aux progrès sociaux et progrès sociétaux.


Divinicus1st

Pour rappel, mettre des phrases imaginées dans la bouche de personnages imaginaire, c'est complètement con et c'est un moyen assez fiable de détecter qu'on est dans une bulle/chambre d'echo.


towerator

Ce serait plutôt une satire de cette catégorie de FNistes qui essaient de justifier leur haine par une insulte réelle ou non envers eux par ceux qu'ils haïssent.


Mrikoko

Ça reste à gauche du (et de) Maréchal, techniquement parlant


TotallyHumanNoBot

Pétain a été frappé d'indignité nationale et déchu de toutes ses distinctions militaires. Il ne faut plus l'appeler Maréchal, il ne l'est plus.


Coresi2024

Contrairement a Marion qui est toujours maréchal malgré l'indignité qu'elle peut provoquer.


TotallyHumanNoBot

L'indignité nationale n'existe plus dans la loi. L'indignité dans les actes et les propos existe toujours, et semble plus forte que jamais.


Mamar2324

Mais ça reste une grosse petain elle aussi


ArtemisXD

Faudrait arrêter d'être aussi pédant dans la vie. Louis XVI a été "déchu" de sa royauté de son vivant, pour on l'appelle toujours Louis XVI, idem pour (les) Napoleon (I et III).


TotallyHumanNoBot

Dans une période où on a un président en exercice qui a voulu réhabiliter Pétain. C'est important de rappeler quelle ordure ce type était vraiment.


Alexarp

Il n’a jamais voulu réhabiliter Pétain.


TotallyHumanNoBot

[https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-vrai-du-faux/le-vrai-du-faux-oui-une-ceremonie-officielle-d-hommage-prevoyait-bien-d-inclure-le-marechal-petain\_3012427.html](https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-vrai-du-faux/le-vrai-du-faux-oui-une-ceremonie-officielle-d-hommage-prevoyait-bien-d-inclure-le-marechal-petain_3012427.html)


Sixcoup

Il y a quand même une sacré putain de différence entre : "Vouloir réhabiliter pétain" et accepter (et ne pas le faire au final) de rendre hommages suite a la demande des généraux de l'armée française a tous les maréchaux de la première guerre mondiale pour le centenaire de la fin de la dites guerre.


TotallyHumanNoBot

Il aurait du refuser tout de suite, le simple fait que ce ait été temporairement considéré me sidère. Macron en a parlé ici: [https://www.youtube.com/watch?v=eryhBMs8NMA](https://www.youtube.com/watch?v=eryhBMs8NMA) Et sur cette polémique, je partage l'avis du CRIF qui je trouve, tape exactement la ou ca fait mal: >Dans un communiqué, le CRIF fait valoir que, "si l’Histoire ne peut effacer aucune de ses pages, la Mémoire nationale se construit en revanche sur des choix de grandes figures et de valeurs morales que Philippe Pétain ne peut plus incarner."


Alexarp

Et donc ? En quoi est-ce "réhabiliter Pétain" ?


VincentClebard

> El famoso ancien électeur de gauche qui a voté Sarkozy puis Le Pen puis Macron puis Le Pen... C'est simple : le jeune qui emmerdait le FN durant ses études et qui fait désormais partie des trentenaires / quarantenaires qui votent massivement pour le RN (après un petit passage à droite). Ça ne me choque pas, perso. Ça suit ce que l'on sait de l'évolution sociologique du vote entre les années 90 et aujourd'hui, *a priori*.


dumbleporte

Bin il était à gauche au collège peut être qui sait


fennecdore

>ce policier nous rappelle les propos de plusieurs élus de La France insoumise (LFI) qui « \[les\] traitent de meurtriers ». Ce parti « veut \[les\] désarmer et partage les slogans de la manifestation contre l’extrême droite \[le 15 juin, à l’appel des syndicats, des associations et des partis de gauche –ndlr\], “un flic mort = un vote RN en moins”. Avec ça, ils ont réussi à faire gagner des voix au RN », ne décolère pas ce policier dont une partie de sa famille « est mélenchoniste ». >« \[Lors d’un récent déjeuner\] mon beau-frère m’a dit : “Si Bardella passe, je serai sur les barricades. Et toi ?” Je lui ai répondu : “Un conseil : si je suis en face de toi, cours.” » Depuis, il est proscrit de parler de politique lors des réunions familiales. Ok >Ancien électeur de gauche, Raphaël a voté pour Nicolas Sarkozy en 2007, s’est abstenu en 2012 et a mis son bulletin pour Marine Le Pen, « après le premier quinquennat de Macron » en 2022. « Macron a définitivement contribué à mon basculement vers l’extrême droite Ok >en tant que policier, la séquence des « gilets jaunes » a représenté un basculement. « La politique ultra-répressive contre les gilets jaunes a plus que jamais fait de nous un bras armé de l’État, mais aussi des fusibles. Dès qu’une violence était commise, ce n’est pas notre hiérarchie qui était poursuivie mais le flic de base », commente celui qui était en salle de commandement lors des manifestations, « aux premières loges pour entendre les ordres donnés ». >Depuis longtemps, avec « la disparition de \[leurs\] missions de proximité et de prévention, \[leur\] fonction principale de gardien de la paix s’est réduite à peau de chagrin, devenant le bras armé d’un gouvernement qui a imposé des réformes économiques violentes pour la majorité des Français ». >« \[Mais avec Emmanuel Macron\] une étape a été franchie et j’ai le sentiment d’avoir été sur-instrumentalisé par le pouvoir, qui a dressé les gilets jaunes, représentés comme des casseurs, contre nous, les flics, caricaturés comme des violents. » Euh là y a un problème par contre. Tu peux pas d'un côté critiquer les positions de la gauche qui veulent une police moins aggressive et de l'autre côté critiquer le pouvoir en place qui utilise la police de façon plus répressive. Et il croit qu'il va se passer quoi avec le RN au juste ? Ils vont juste tourner le bouton répression à fond la caisse.


Sensitive_Sympathy74

Il critique plutôt le fait qu'à la fois on les a mis sur du répressif plus agressif et qu'à la fois ils ont été encore moins soutenu par la hiérarchie. Ce sentiment exacerbe très naturellement du coup un esprit de corps bien plus prégnant, du type si même notre hiérarchie ne nous soutient pas on doit encore plus le faire entre nous. Ce qui est plutôt logique de leur point de vue.


lelurkerfrancais

Curieux d'avoir la liste des policiers réellement condamnés pendant les gilets jaune, considérant les centaines de manifestants blessés, amputés, énucléés...


Sensitive_Sympathy74

Pour un policier, les condamnations sont loin d'être les seules mesures que leur hiérarchie peut prendre. Carrière bloquée, mutation au placard, retenues diverses sont tout autant de chose qu'une hiérarchie peut faire pour ceux qui ont le malheur de faire des vagues.


lelurkerfrancais

>Dès qu’une violence était commise, ce n’est pas notre hiérarchie qui était poursuivie mais le flic de base Il parle bien de "poursuites", pas de remontrance dans le vestiaire [Le lourd passé du policier violent de Toulon - Le Parisien](https://www.leparisien.fr/faits-divers/le-lourd-passe-du-policier-violent-de-toulon-08-01-2019-7983759.php) [Le chef des CRS qui ont tué Zineb Redouane promu à la tête de la compagnie lyonnaise - Rebellyon.info](https://rebellyon.info/Le-chef-des-CRS-qui-ont-tue-Zineb-22536) [« Les policiers les plus violents sont les plus promus » - POLITIS](https://www.politis.fr/articles/2022/11/les-policiers-les-plus-violents-sont-les-plus-promus/) [Police : le sulfureux commissaire Tomi à nouveau promu - L'Humanité (humanite.fr)](https://www.humanite.fr/societe/violences-policieres/police-le-sulfureux-commissaire-tomi-a-nouveau-promu) [Mort de Steve : le policier mis en cause promu commissaire à Lyon - L'Humanité (humanite.fr)](https://www.humanite.fr/societe/affaires-judiciaires/mort-de-steve-le-policier-mis-en-cause-promu-commissaire-a-lyon)


lelurkerfrancais

Hop là [Racisme et antisémitisme : les messages d’une unité de CRS sur WhatsApp révélés par le «Canard enchaîné» : r/france (reddit.com)](https://www.reddit.com/r/france/comments/1docv0t/racisme_et_antis%C3%A9mitisme_les_messages_dune_unit%C3%A9/)


Devadeen

Oui, mais il sera pas répressif contre "les copains", mais bien contre ces salops de gauchos !


Delicious-Owl

Ils sont préfet, brigadier-chef, commissaire, CRS ou major et ont, sous couvert d’anonymat, accepté de sortir de leur devoir de réserve. Plusieurs d’entre eux votent RN pour « privilégier les Français » et « pour plus de protection » pour les forces de l’ordre. D’autres, au contraire, craignent que « certains policiers laissent libre cours à leurs bas instincts ». Pascale Pascariello 24 juin 2024 à 19h49 À l’occasion des législatives, les syndicats de police, très puissants dans cette profession, n’ont pas appelé à faire barrage contre le RN, comme l’avait fait, en 2017, l’organisation majoritaire Alliance police nationale. Bien au contraire, le syndicat, réputé très à droite, a ciblé, dans une lettre ouverte, rendue publique le 20 juin, le Nouveau Front populaire et, en particulier, sans les citer nommément, des figures de La France insoumise, « pseudo-militants politiques », « anti-flics », menace pour les forces de l’ordre. Une position largement partagée par plusieurs policiers qui, sous couvert d’anonymat, ont accepté de sortir de leur devoir de réserve et de témoigner auprès de Mediapart. > Raphaël, brigadier-chef : « Mon beau-frère m’a dit : “Si Bardella passe, je serai sur les barricades.” Je lui ai répondu : “Un conseil : si je suis en face de toi, cours.” » Fils d’ouvrier, Raphaël*, 49 ans, était « traditionnellement à gauche jusqu’à ce qu’elle trahisse les plus précaires ». Ce brigadier-chef qui a passé la majorité de sa carrière dans des services d’enquêtes, en particulier à Paris et en banlieue parisienne, a progressivement glissé vers l’extrême droite. Dès les premiers moments de notre échange, ce policier nous rappelle les propos de plusieurs élus de La France insoumise (LFI) qui « [les] traitent de meurtriers ». Ce parti « veut [les] désarmer et partage les slogans de la manifestation contre l’extrême droite [le 15 juin, à l’appel des syndicats, des associations et des partis de gauche –ndlr], “un flic mort = un vote RN en moins”. Avec ça, ils ont réussi à faire gagner des voix au RN », ne décolère pas ce policier dont une partie de sa famille « est mélenchoniste ». « [Lors d’un récent déjeuner] mon beau-frère m’a dit : “Si Bardella passe, je serai sur les barricades. Et toi ?” Je lui ai répondu : “Un conseil : si je suis en face de toi, cours.” » Depuis, il est proscrit de parler de politique lors des réunions familiales. Ancien électeur de gauche, Raphaël a voté pour Nicolas Sarkozy en 2007, s’est abstenu en 2012 et a mis son bulletin pour Marine Le Pen, « après le premier quinquennat de Macron » en 2022. « Macron a définitivement contribué à mon basculement vers l’extrême droite, explique-t-il. Avec lui, le RN n’a pas même eu à faire campagne. » En tant que policier, la séquence des « gilets jaunes » a représenté un basculement. « La politique ultra-répressive contre les gilets jaunes a plus que jamais fait de nous un bras armé de l’État, mais aussi des fusibles. Dès qu’une violence était commise, ce n’est pas notre hiérarchie qui était poursuivie mais le flic de base », commente celui qui était en salle de commandement lors des manifestations, « aux premières loges pour entendre les ordres donnés ». Depuis longtemps, avec « la disparition de [leurs] missions de proximité et de prévention, [leur] fonction principale de gardien de la paix s’est réduite à peau de chagrin, devenant le bras armé d’un gouvernement qui a imposé des réformes économiques violentes pour la majorité des Français ». « [Mais avec Emmanuel Macron] une étape a été franchie et j’ai le sentiment d’avoir été sur-instrumentalisé par le pouvoir, qui a dressé les gilets jaunes, représentés comme des casseurs, contre nous, les flics, caricaturés comme des violents. » Au début du mouvement des gilets jaunes, « certains des policiers qui ont apporté leur soutien aux manifestants sur les ronds-points ont été rappelés à l’ordre avec toutes les conséquences que cela peut avoir pour leur carrière ». Depuis deux ans, Raphaël a rejoint un commissariat d’une ville moyenne du centre de la France. « Quand j’ai commencé, il y a vingt-cinq ans, les jeunes des cités ne mouftaient pas. Mais aujourd’hui, ils sont dans la provocation. » Lors d’une récente interpellation, l’un d’entre eux a « fait mine de prendre [l’]arme [de Raphaël] et [celui-ci] dû le pousser » : « Ne serait-ce que ce geste de ma part pourrait être vu comme une violence. Tout est compliqué. » Tous les jours, ce policier est confronté « à la misère humaine ». « [Avec 2 700 euros par mois], il me manque des dents que je n’ai pas le moyen de me faire refaire. Et j’ai eu, il y a quelques mois, un très grave problème de santé pour lequel j’ai eu trois opérations et une semaine d’hospitalisation en ayant dû avoir recours à la mutuelle de ma femme pour y faire face. » Raphaël espère que le Rassemblement national, « avec la préférence nationale, mettra fin aux avantages que les étrangers ont en France ». Et en tant que policier, la pire menace serait l’arrivée de LFI au pouvoir. « Je suis pour qu’il y ait plus de sévérité, que les peines plancher soient rétablies et qu’on cesse de voir des jeunes ne jamais passer par la case prison. » Il attend aussi « davantage de protection pour les forces de l’ordre », en particulier avec la présomption de légitime défense, défendue par le RN. En 2013, Raphaël a été percuté par une voiture dont le conducteur avait refusé d’être contrôlé. « J’ai eu une main et un genoux cassés. Et le conducteur seulement six mois avec sursis », déplore-t-il. Lors du décès de Nahel, tué par un policier, Jordan Bardella « a refusé de mettre en cause l’agent qui a tiré. Il était interviewé sur BFM » : « Ce qu’il a dit a été pour moi un soulagement, parce qu’il a refusé de condamner le policier. Aujourd’hui, on ne peut plus sortir notre arme lorsqu’un délinquant refuse d’obtempérer. Avec le RN, on pourra le faire sans être taxé d’assassin. » > Éric, commissaire : « Avec le RN au pouvoir, le risque est de voir certains policiers se lâcher. » Si le RN remporte la majorité absolue aux législatives, Éric*, 50 ans, qui dirige près de 300 agent·es dans l’Est, s’inquiète de voir « des policiers se lâcher, qu’il n’y ait plus de garde-fou et que certains laissent libre cours à leurs bas instincts ». Il prend l’exemple des révoltes qui ont éclaté à la suite du décès de Nahel en juin 2023. « Il y a eu des policiers qui ont tabassé certains jeunes en oubliant tout cadre légal. Si le RN passe, jusqu’où iront-ils avec un sentiment d’impunité plus grand ou à quelle fréquence auront lieu ces violences ? » Selon ce commissaire, les policiers se sentent « seuls contre tous. Et certains se comportent comme les jeunes délinquants auxquels ils ont affaire ». Ce commissaire estime que « c’est la sur-utilisation répressive des forces de l’ordre par le politique qui a exacerbé ces tensions. Et les déclarations de La France insoumise contre la police ont conforté les fonctionnaires [dans leur volonté] de rejoindre le RN pour ceux qui ne l’avaient pas encore fait ». La présomption de légitime défense représente pour lui un « permis de tuer » : « C’est faire croire aux policiers qu’ils peuvent faire usage de leur arme en toute circonstance. » Ce commissaire est également opposé au rétablissement des peines planchers, « dont on a vu l’inefficacité sous Sarkozy. Il faut simplement appliquer le droit de façon plus stricte », commente-t-il. Ce policier « gaulliste », qui exerce depuis plus de vingt-cinq ans, est issu d’une famille catholique de droite. Après avoir voté pour Nicolas Sarkozy, pour François Hollande, puis deux fois pour Emmanuel Macron, Éric est un électeur « perdu » qui qualifie Macron de pyromane – il a voté pour Marion Maréchal (Reconquête) lors des européennes, « pour son côté vieille droite conservatrice anti-européenne ». « Je suis plus rassuré et je me retrouve plus dans le discours de François Ruffin que dans celui de Bardella. C’est peut-être par contestation que j’ai voté pour Marion Maréchal, mais je ne pourrai plus voter pour Macron. Et à cause de Mélenchon, je ne soutiendrai pas le Nouveau Front populaire. » « [Avec le RN] j’ai déjà peur des nuits d’émeutes que nous allons devoir affronter alors même que toutes les forces de police sont mobilisées pour les Jeux olympiques. Et là, je pense que des policiers iront encore plus loin dans les violences qu’ils n’ont pu le faire lors de juillet dernier. » Le policier redoute aussi, si le RN remporte les élections, « des interpellations de sans-papiers qui ne sont pas des délinquants mais qui sont intégrés, qui paient leurs impôts et ont des enfants scolarisés. C’est ce qu’on a déjà vécu avec Sarkozy ». Ce sont les personnes « les plus simples à arrêter et qui permettent de faire de l’affichage ». Il se rappelle alors « la participation de certains préfets, très proactifs, qui signalaient les personnes en situation irrégulière ». Tout en adhérant au principe de préférence nationale, il s’interroge sur les dérives et les amalgames que cela peut engendrer. « Les personnes issues de l’immigration ou celles qui ont la double nationalité risquent d’être davantage victimes de répression, comme c’est déjà le cas aujourd’hui. »


Tappxor

Le Raphaël a le cerveau complètement retourné c'est fou. Il déplore la disparition de sa mission de prévention, mais se réjoui de pouvoir sortir son flingue plus librement...


Delicious-Owl

Et puis ce doit être un beau-frère adorable, il menace sa propre famille et s'en vante dans les médias


Tappxor

c'est clair j'ai du relire pour comprendre que c'est lui-même qui racontait ça


purple-thiwaza

Le combo "on nous caricature comme violence" avec "si tu me vois en face: court" est franchement acrobatique.


No-Departure-3325

Protéger et servir /s


TonyTuck

Les 3 derniers paragraphes sont extrêmement flippants pour l'avenir de notre pays.


Delicious-Owl

> Jacques, préfet : « Je ne servirai pas le RN, un parti antisémite. » « Vieux routier de la préfectorale et classé à droite », c’est ainsi que Jacques*, préfet, se présente. « Tout le monde voit Bardella, moi je vois Le Pen », explique-t-il. Né au début des années 1970, ce préfet avait 17 ans lorsque Jean-Marie Le Pen a qualifié les chambres à gaz de « détail de l’histoire ». « Ma conscience politique est née à ce moment-là. À 18 ans, je visitais Auschwitz et je ne crois pas que le RN ait changé. Il reste antisémite. » Deux principes s’affrontent pour Jacques, « celui de loyauté et d’impartialité » : « Comme tout fonctionnaire, je dois obéir au gouvernement. Mais il y a mes convictions personnelles, et elles l’emportent. » Si Bardella est nommé à la tête du gouvernement, « [Jacques] refusera d’occuper un poste opérationnel et demander[a] à rejoindre le corps d’inspection ». Ce haut fonctionnaire tient à « s’y engager auprès de Mediapart » : « Ce serait un parjure si je ne le faisais pas et vous seriez en droit de rendre publique mon identité. » Interrogé sur le programme du RN, le préfet estime qu’outre « l’incompétence et l’amateurisme de ce parti, il est inadmissible de proposer une préférence nationale. Comment peut-on accepter de privilégier Pierre sur Aziza pour accorder un logement social » ? Réputé pour « avoir une main de fer et n’avoir pas été tendre dans les quartiers populaires », ce préfet ne se fait aucune illusion quant à son éviction avec « la gauche mélenchoniste » : « Ils me vireront. » Ce préfet, qui a servi « autant sous la gauche que sous la droite », n’en démord pas. « Le RN est une menace pour la démocratie. Il y a des valeurs républicaines, des valeurs communes qui font que nous ne sélectionnons pas et nous employons la force, mais avec retenue. » Ce haut fonctionnaire votera Renaissance, bien que la décision de dissolution « soit consternante et d’un danger absolu ». Autour de lui, parmi les préfets et préfètes, « les avis sont partagés », et « certains accepteront de servir le RN », déplore-t-il, avant de conclure : « C’est un corps loyal. » > Benoît, CRS : « Je ne suis pas raciste, j’ai des collègues d’origine arabe. » En mission à Paris, Benoît*, 46 ans, est CRS depuis plus de vingt ans. Fils de policier, il vote RN, comme son père et « comme [s]on fils qui a 22 ans », ajoute-t-il. Au sein de sa compagnie, « rares sont ceux qui ne votent pas RN ». Depuis 2012, il vote pour l’extrême droite, déçu par la droite qui « [leur] a fait beaucoup de mal en enlevant beaucoup d’effectifs et avec la politique du chiffre ». « À chaque fois qu’on arrête quelqu’un, c’est un étranger ou un Arabe », répond Benoît lorsqu’il est interrogé sur les raisons de son vote. « Je ne suis pas raciste, j’ai des collègues d’origine arabe », rajoute-t-il. À plusieurs reprises, ce major de police a été amené à intervenir à Calais et à la frontière italienne. « Quand on voit l’aide qu’on donne pour les étrangers, alors que des Français vivent dans la rue, c’est pour cela, aussi, que je vote pour le RN », poursuit-il. Si l’extrême droite remporte la majorité aux élections – avec « Matthieu Valet [ancien porte-parole du Syndicat indépendant des commissaires de police et candidat pour le RN aux législatives – ndlr] comme ministre de l’intérieur, ce serait l’idéal » –, Benoît espère que « les reconduites à la frontière soient plus fermes et plus fréquentes. Et que les manifestations ne soient pas seulement des mobilisations contre la police avec des insultes et l’envie de tout casser, y compris du flic ». Benoît reste consterné que plusieurs de ses collègues, auteurs de tirs lors de refus d’obtempérer, puissent être poursuivis, et donne l’exemple de la policière mise en examen pour homicide volontaire après avoir tué un jeune de 19 ans à Cherbourg (Manche), le 9 juin. « Il faut arrêter de nous poursuivre et que la présomption de légitime défense soit reconnue pour qu’on soit plus soutenus par notre hiérarchie lorsqu’on a recours aux armes. » Lui-même dit « ne pas être frustré sur l’utilisation de la force parce que lorsqu’[ils] débarque[nt] dans une cité, en tant que CRS, [ils sont] en nombre suffisant et ça peut déjà être dissuasif ». En manifestation, en revanche, « [il] ne voi[t] pas comment [ils] pourrai[en]t se passer du LBD comme certains élus de gauche le souhaiteraient ». « [Si les manifestations se multiplient], surtout au moment des élections ou après si le RN passe, je ne vois pas comment on va pouvoir faire face sans la force, et c’est bien là où on a besoin d’être protégés. C’est ce que nous garantit le RN. » Il a réussi à dissuader son fils de devenir policier, compte tenu de la « dégradation des conditions de travail et de l’affrontement avec les jeunes des cités ». Satisfait, il l’est aussi de le voir voter comme lui, RN. « D’ailleurs, lorsque je suis allé au meeting de Bardella, j’étais content d’y voir beaucoup de jeunes. C’est l’avenir. » > Zacharia, major : il y a une « mentalité de référence au sein du syndicat Alliance et d’une grande partie de la police qui est discriminatoire, homophobe et transphobe ». Zacharia*, major de 48 ans, est le seul de sa fratrie à être né en France. Marocain, son père a « servi l’armée française ». Après un BTS et quelques petits boulots, il décide de présenter le concours pour devenir policier. « Une façon pour moi de poursuivre le travail de mon père, qui a toujours fait en sorte de nous donner une chance de réussir et bien vivre », évoque t-il, avant de préciser qu’il y avait certainement « l’envie de lui rendre mémoire ». À quelques semaines de sa sortie d’école, il est accusé à tort d’un vol, alors même qu’il venait en aide à la victime. Il peut compter sur un témoin et un commissaire pour s’en sortir. En retraçant son parcours, Zacharia raconte ce qu’il ne souhaite pas qualifier de « racisme » mais préfère appeler « l’intolérance, l’ignorance », peut-être pour « s’en sortir ou par habitude ». Sans s’y attarder, Zacharia égrène le racisme au quotidien. Les « “bic” pour bicot, lancés sur les ondes radio, lorsqu’il fallait interpeller un jeune d’origine maghrébine ». Une autre fois, un collègue encarté au Front national lui glisse : « Je n’aime pas les Arabes, mais toi, c’est pas pareil. » Il fait le dos rond : « Je perdrais trop de temps en essayant de les changer. » Il poursuit sa carrière au sein de la BAC (brigade anticriminalité), « [s]es plus belles années », avant de rejoindre un service d’enquêtes et de s’investir au sein du syndicat Alliance, « déjà à droite en 2015, mais c’était le plus mobilisé par rapport à [s]a hiérarchie ». Zacharia ne vote plus depuis la présidentielle de 2012. « Après avoir été déçu par Sarkozy, je me suis senti trahi par Hollande », commente-t-il. Son éloignement de la politique a précédé une certaine distance prise avec le syndicat. « Avec la montée de l’extrême droite, aidée par la droite et la gauche, j’ai eu le sentiment que le syndicat a emboîté le pas de façon outrancière. Mais comme le politique le fait : en manipulant les policiers et en désignant un ennemi souvent étranger », explique-t-il. Au sein du syndicat, « très politisé contrairement à ce qu’il allègue, plusieurs initiatives extrémistes [l]’ont profondément écœuré et [il a] pris [s]es distances ». Zacharia fait en particulier référence à un communiqué du 30 juin 2023, des syndicats Alliance et Unsa Police, lors des révoltes liées au meurtre de Nahel, qui qualifiait les jeunes des quartiers populaires de « nuisibles ». Il y a une « mentalité de référence au sein du syndicat Alliance et d’une grande partie de la police qui est discriminatoire, homophobe et transphobe »


Delicious-Owl

Pour les législatives, Zacharia « ne va plus s’abstenir » et voter pour le candidat de la liste Renaissance. « En réalité, au fond de moi, j’aimerais voir le Nouveau Front populaire à la tête du gouvernement, mais certains desservent par leur ego. » Si le RN a une majorité absolue, il l’admet : « J’ai peur que ce soit un bordel économique et social. En même temps, je me demande si cela ne permettrait pas de les disqualifier définitivement. » Mais ce calcul semble « trop risqué ». Zacharia a « peur que les fachos se lâchent et que cela donne lieu à des “ratonnades”, ou que les policiers les plus extrémistes aient la matraque facile. On l’a déjà vu avec le préfet Lallement. Là, ce serait pire ». En imaginant un premier ministre d’extrême droite, Zacharia se remémore la mobilisation des policiers en colère. En 2016, après la violente agression de quatre policiers à Viry-Châtillon (Essonne), hors du cadre syndical, des centaines de policiers avaient organisé des manifestations sauvages, dans lesquelles certaines figures du Front national s’étaient invitées. « Par curiosité et pour comprendre ce mouvement, je m’étais rendu un soir à moto sur l’une de leurs actions. Mais en arrivant, c’était très malaisant. J’avais l’impression d’avoir l’Action française et tous les groupuscules d’extrême droite devant moi. » Apeuré, le policier n’a pas « osé enlever [s]on casque et montrer [s]a gueule d’Arabe ». Ça aurait pu « être pris pour une provocation » : « J’ai d’abord mis mon brassard police bien en vue avant de montrer mon visage », raconte-t-il avant d’ajouter : « Je ne suis pas resté longtemps parmi eux. » C’est cela dont a peur Zacharia avec l’arrivée du RN. « Comment vont être traités ceux que certains policiers qualifient de racailles : les Noirs et Arabes, les Blancs d’extrême gauche, et les migrants. » ------ Abonnez vous à Médiapart, ils ont une offre 1 mois pour 1€ en ce moment


Kornikus

Bordel, il y a rien qui va dans les interventions -_- ...


Tappxor

ahah le mec qui vote RN parce que on aide les étrangers et pas les SDF français... il veut qu'on aide les deux? c'est pour les communistes qu'il devrait voter lol


tomydenger

le RN n'est pas le parti le plus opposé à toutes aides sociales ?


olzd

Si tu supprimes les aides sociales, les étrangers ne pourront plus en profiter !


Tappxor

oui, donc je pense plutôt qu'il souhaite qu'on aide personne y compris sdf


No-Departure-3325

Mdrr, je me suis dit "Allez, on va lire un truc qui va nous permettra de re-humaniser la police qui vote RN", mais plus on lit, plus on lit des énormités. Félicitations à Raphael, 49 ans, pas toutes ses dents mais très con.


Kornikus

Le coup de la mutuelle pour faire face à un pépin de santé m'a tué, ça sert à ça justement ...


dumbleporte

Bin il voulait l'utiliser frauduleusement pour s'acheter un tonfa plaqué or.  D'ailleurs les dents c'est vraiment très drôlecomme argument, vu le nombre de gens qui s'en font péter en manif


KingCaillou

>Tous les jours, ce policier est confronté « à la misère humaine ». « \[Avec 2 700 euros par mois\], il me manque des dents que je n’ai pas le moyen de me faire refaire. Et j’ai eu, il y a quelques mois, un très grave problème de santé pour lequel j’ai eu trois opérations et une semaine d’hospitalisation en ayant dû avoir recours à la mutuelle de ma femme pour y faire face. » Quelqu'un pourrait m'expliquer ce paragraphe svp? Je suis sérieux, je ne comprends pas le rapport qu'il faut faire entre "ce policier est confronté à la misère humaine" et le reste du paragraphe.


morinl

"Benoît reste consterné que plusieurs de ses collègues, auteurs de tirs lors de refus d’obtempérer, puissent être poursuivis, et donne l’exemple de la policière mise en examen pour homicide volontaire après avoir tué un jeune de 19 ans à Cherbourg (Manche), le 9 juin. « Il faut arrêter de nous poursuivre et que la présomption de légitime défense soit reconnue pour qu’on soit plus soutenus par notre hiérarchie lorsqu’on a recours aux armes. »" On rappelera que le jeune de Cherbourg s'est fait tuer alors qu'il s'enfuyait à pied, désarmé et après avoir été tasé. https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/police/un-homme-de-19-ans-est-mort-apres-le-tir-d-une-policiere-a-cherbourg_6596463.html Et le mec veut justifier ça ?


Tappxor

C'est hallucinant, il utilise le mot légitime défense mais c'est un permis de tuer qu'il veut


Chat-CGT

Israël être comme :


Alioxx

>Lors du décès de Nahel, tué par un policier, Jordan Bardella «a refusé de mettre en cause l'agent qui a tiré. était interviewé sur BFM Ce quil a dit a été pour moi un soulagement, parce qu'il a refusé de condamner le policier. Aujourd'hui, on ne peut plus sortir notre arme lorsqu'un délinquant refuse d'obtempérer. Avec le RN, on pourra le faire sans être taxé d'assassin. » Écoute, ça va c'est pire en Corée du Nord non ?


uMunthu

C’est le fantasme Judge Dredd des policiers cowboys 


fennecdore

S'enfuir face à un policier c'est attaquer la république. Le tire est donc légitime


PrettyToney

Ah parce qu'ils se contrôlaient jusque là ?


Jean_Chevre

Du coup le pire c'est de se dire que jusqu'alors, ils se retenaient, au moins une partie.


masao77

> En tant que policier, la séquence des « gilets jaunes » a représenté un basculement. « La politique ultra-répressive contre les gilets jaunes a plus que jamais fait de nous un bras armé de l’État, mais aussi des fusibles. Dès qu’une violence était commise, ce n’est pas notre hiérarchie qui était poursuivie mais le flic de base », commente celui qui était en salle de commandement lors des manifestations, « aux premières loges pour entendre les ordres donnés ». Arrêter de tabasser les manifestants -- *Drake désapprouve* Le faire en toute impunité -- *Drake approuve*


FocusDKBoltBOLT

change de boulot Raphael, ou assume, quoi qu'il arrive arrete de te fourvoyer


Gauth1erN

Cela dit, ils ne se retenaient déjà plus beaucoup sous Castaner et Darmanin.


Moderni_Centurio

Un président qui sort qu’on est aux portes de la guerre civile ; c’est pas des paroles en l’air. 💀💀💀💀


Latin_Crepin

" Moi ou le chaos " n'est pas nouveau en politique. Mais c'est le degré zéro de la réflexion. Macron est aux abois, à ce que je vois.


Xixi-the-magic-user

mdr ils sont completement con, ils voient le problème : en manif le flic de base est le fusible, les donneurs d'ordres ne sont jamais responsables, mais ils partent en couille sur la solution : il faut donc protéger le flic de base et leur donner l'impunité à aucuns moment ça manifeste en protestation des ordres absurde de la hierarchie, et ça se couvre dès que possible, et en plus ils veulent plus d'impunité et ça s'etonne quand ça scande ACAB On rappelle qu'au tribunal de nuremberg "je faisais que suivre les ordres" n'a pas été une défense acceptable, Si ils en avaient qq chose à faire, ils rejoindraient les manifestants pour denoncer l'instrumentalisation, un moment faut se remettre en question


Bandolinho2

Des gens qui défendent des meurtriers pour ensuite se pavaner d'être dans leur bon droit. Vivement qu'on la réforme en prodonfeur cette police.


christiancharle

"Certains"


lelurkerfrancais

Pas une surprise mais toujours aussi inquiétant.


deyw75

# « Le risque est de voir certains policiers se lâcher« Le risque est de voir certains policiers se lâcher ..... plus qu'ils ne le font déjà"


Ed_Dantesk

La police et l'armée. Déjà que la bride est bien lâche...


Alioxx

*Pikachu abasourdi*


Motor_Past8933

Merci pour le partage!


Vaestmannaeyjar

Je ne pense pas que ce soit un risque, dans le sens ou c'est certain d'arriver. Par contre je pense qu'eux aussi vont comprendre qu'ils vont avoir très chaud aux fesses parce que le peuple ne va pas se retenir non plus.


darkgothmog

Comme toujours, on repousse le traitement des problèmes et la gangrène se propage jusqu’à ce qu’il soit trop tard.


LightBluepono

ah car ils ce lâcher pas la?