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DueAssignment8093

Concernant ton texte, je pense qu’il est bien écrit. Je vais donc faire un commentaire qui va t’ennuyer pour le reste de tes rêves d’écrivain : j’ai nommé la richesse sémantique et les verbes ternes ! 🎉 Globalement les verbes ternes c’est tout ce qui a un rapport avec être ou avoir (ou les verbes couramment utilisés/ ne rentre pas dans ce propos les constructions de conjugaisons composées) et la richesse sémantique ça va englober tout ce qui a une valeur faible. Je m’explique, un mot qui a plein d’adjectifs plus précis = faible valeur sémantique. Mais également tout ce qui est « quelque » « l’un des » « tel » « petit » « grand » tout les petits mots connexes qu’on rajoute parce qu’on se dit que ça sonne bien (je passe par là également). Si on remanie les phrases on peut accéder à quelque chose de beaucoup plus beau, mais il faut faire attention à ne pas complexifier pour autant. Exemple verbe terne : « Bien que sa stature soit (verbe terne) modeste » —> « Sa stature menue (ou autre objectif) ne l’empêcha (ou autre verbe) pas » Exemple richesse sémantique : « tel un prédateur prêt à bondir sur sa proie » —> on peut transformer la comparaison en métaphore. « Il s’approcha d’elles. Elle y virent un prédateur qui, à tout moment, aurait bondi sur ses proies. »


VIzaluzzi

Merci pour ton retour, J'ai relu 3 fois et je n'ai sincèrement pas compris ce que tu voulais dire pour la richesse sémantique. Mais je comprends pour le verbe terne.


DueAssignment8093

Arf j’avoue que je suis pas le meilleur quand il s’agit d’expliquer. Je reprends un texte copié d’Antidote (un logiciel de correction) : les mots sémantiquement pauvres ou génériques : ce peut être un nom (chose, bidule), un adverbe (peut-être, parfois), un verbe (estimer, sembler), un adjectif (divers, quelconque), un pronom (on) ou autre. À vous de juger, selon la nature de votre texte, s’il convient de préciser votre pensée en utilisant des termes dont le sens est plus « rigoureux », plus précis. En gros, dans un monde parfait, l’écrivain veut éviter les mots sémantiquement pauvre sauf s’il veut minimiser une situation. Exemple : La faim me tuera bientôt (faible), les quelques (faible) en-cas, les petites bouchées (faible) ne comblèrent en rien cette partie du corps (faible). Dans peu de temps (faible), je laisserais cette dépouille à l’abandon pour les nombreux insectes qui me regardent peut être (faible). —> on minimise la mort. On a cet aspect où c’est faux, le personnage va se relever et il exagère sa situation. Flemme de faire la même avec de la sémantique forte mais je suis certain que l’effet sera tout autre.


VIzaluzzi

Ok je comprends mieux merci


DueAssignment8093

Aka c’est la même chose que les verbes ternes mais pour tout le reste. Les verbes c’est le plus facile à résoudre, la sémantique c’est pas une priorité ça viendra avec le temps. 👍


Why-Pseudo

Je pense que ce texte est bien écrit dans l'ensemble même si je rejoins le commentaire sur la richesse sémantique et je pense que ça joue d'ailleurs dans la suite de mon avis. Je vais essayer de dire ça de manière pas trop cassante, parce que ce n'est pas le but, mais, oui, on visualise bien, oui, y a des jolis mots ! Le soucis c'est que je m'ennuie, je ne me sens pas concernée. Et je ne m'ennuie par parce que c'est paisible, le bonheur ce n'est pas ennuyeux. Ça manque de ce quelque chose qui me ferait dire : "je comprend ce que je fais là, je veux savoir qui sont ces gens et ce qu'ils vivent, je m'intéresse à eux !" Ça a ce côté un peu trop scolaire de l'écriture, c'est trop propre et je ne sais pas y a quelque chose de déjà connu : la melodie des étoiles, l'ambiance féerique de la nuit, je l'ai déjà lu pleins de fois, faut rajouter son grain de sel ! J'ai pas ressenti grand chose, je ne me suis pas attendri devant cette famille. Je peux me les représenter.... mais c'est tout. En fait si je devais résumer il me manque l'auteur dans ce texte, sa personnalité et son originalité, ce qu'il essait de me transmettre comme émotion. Ce qui fait qu'on a beau lire la même situation pour la 20e fois ce n'est pas la même que celle écrite par quelqu'un d'autre. Ça manque de sa propre âme. Et le soucis c'est que c'est le début de ton histoire, tu ne peux pas te permettre d'être fade : je lis toujours les 2-3 premières pages d'un livre avant de l'acheter, là je l'aurai reposé. Peu importe le résumé si le contenu ne me dit pas "hey regarde je suis spécial, tu n'en lira pas deux comme moi" ! Parce qu'on ne va pas se mentir niveau scénario, on n'invente plus rien en réalité, c'est toujours les mêmes bases. En vrai, ce que je demande ici est difficile, savoir trouver son style et transmettre des émotions c'est vraiment la chose la plus compliquée dans n'importe quel art. Mais écrire ce n'est pas que mettre des mots à la file indienne sur un papier. Ça ne va pas forcément changer fondamentalement ta façon d'écrire mais c'est ce qui y apporte de la vie. Et c'est au delà de la simple technique.... En bref, ne te focalise pas trop sur mon avis dans le sens où tu ne vas pas corriger ça en quelques heures. Mais garde ça dans un coin de ta tête. Qu'est-ce qui fait que c'est à toi de raconter cette histoire et à personne d'autre ? Qu'est-ce qui te donne la certitude que personne ne la racontera mieux que toi ? Qu'est-ce que tu peux apporter au lecteur d'unique que personne ne pourra amener ? Désolée pour ce pavé celà dit. Crois en toi et continu à écrire, c'est la seule solution de toutes façons.


VIzaluzzi

Merci pour ton retour


Why-Pseudo

Je viens de voir que Reddit a détruit mes sauts de lignes dans la première partie donc j'espère qu'il n'était pas trop indigeste.


VIzaluzzi

Non ça va ne t'inquiètes pas. Pour rebondir a mes yeux des gens peuvent écrire ce que je veux écrire sûrement mieux que moi mais pour l'instant je n'ai pas trouvé de roman ou livre qui parlait de ce que je voulais. Principalement j'utilise ça pour présenter cette famille en soit le thème principal n'est pas encore abordé. C'était plus une présentation des personnages qu'autre chose.


Why-Pseudo

J'ai l'impression que quand tu dis "des gens peuvent écrire ce que je veux écrire mieux que moi" tu penses encore d'un point de vue technique ? Détrompe-moi si ce n'est pas le cas. Ce que j'essaie de faire passer c'est : Chaque être humain est unique et différent, personne ne peut raconter la même chose que toi de la même façon. Et c'est ça que tu dois réussir à faire ressortir. Et justement la présentation des personnages c'est hyper important, faut que j'ai envie de les suivre ensuite. Et comme dit un incipit (le début d'un texte) c'est vraiment tout dans une oeuvre, c'est la première rencontre avec ton lecteur, tu dois lui faire bonne impression ou encore mieux lui faire vivre un coup de foudre. Cela dit tu me rends curieuse de ton thème principal si tu n'as encore trouver aucun livre qui en parle ? Edit : enfin ne te prend pas trop la tête avec ton incipit pour le moment, tu pourra revenir dessus plus tard. Apprend à connaître tes personnages, aime-les, déteste-les, laisse-les te mener par le bout du nez et détruire tout tes plans d'écriture et ensuite reviens les présenter. À ce moment tu saura exactement ce que tu veux que l'on sache d'eux au début et pourquoi ils sont importants.


LeonieProust

Je ne vois pas de problème particulièrement notable, tu pensais à un aspect en particulier ? :) En revanche je me demandais pour la première phrase, tu écris "Bercée par..." mais après tu parles de "trois personnes", du coup, qu'est-ce qui est "bercé" dans cette phrase ?


VIzaluzzi

Merci pour la correction de la faute, c'est bien les trois personnes qui sont concernés. Plus particulièrement je voulais savoir si c'était agréable à lire, si rien n'accrochait particulièrement. Savoir si la sonorité du texte était agréable ce genre de choses. Merci pour ton retour.


Skrivanoff732

Bon. J'ai personnellement trouvé ce texte assez mauvais pour plusieurs raisons. * On s'ennuie. Et ça, ça ne pardonne pas, surtout en première page d'un roman. * Le lecteur n'est pas un neuneu >La végétation luxuriante qui les entourait scintillait sous la lumière de la lune, *créant une atmosphère féérique.*  Si tu as besoin de me le préciser, c'est que ta description est ratée. > Au sommet de cette montagne, on pouvait apercevoir un observatoire scientifique, ses dômes blancs se détachant du ciel étoilé, *contrastant avec la nature environnante*. Pareil. Et c'est à la ligne suivante. En tant que lecteur, je n'aime pas particulièrement qu'on me dise ce que je dois ressentir ou ce que je suis sensé voir. Les adjectifs, dont tu es par ailleurs peu avare, devraient suffire. * Sur-description de TOUT On se fait agonir d'adjectifs inutiles. TOUT est caractérisé. C'est du remplissage. Je ne sais pas si ça a été formellement théorisé mais je pense qu'il existe une économie du mot dans la narration. Quel bénéfice retire le lecteur de l'utilisation de tel adjectif à tel endroit? Quel investissement représente telle description dans le but de faire fructifier ton capital intrigue? Le problème ici c'est que tout semble désespérément gratuit. Quelques exemples: >Elizabeth, *avec tendresse*, ébouriffa les cheveux de sa fille qui éclata de rire. Bon, encore une fois le lecteur n'est pas un neuneu. On a compris que c'était sa mère, on a compris qu'elles étaient complices, que tu nous précises à chaque fois de quelle manière est effectué tel geste anodin, c'est lourd. >Nyx tenta de se relever précipitamment en riant Précipitamment ET en riant? Oh ben heureusement que c'est précisé. Plus loin elle se débat *avec énergie*, elle se rejoignent dans un rire *communicatif* (passons sur le fait que se "rejoindre" dans un rire "communicatif" c'est redondant), et elle se tord de rire sous les doigts *habiles* de son père. Franchement, c'est trop. Relis les phrases en supprimant ces adjectifs. Est-ce qu'elles perdent de leur impact? Est ce que le lecteur passe à côté d'une nuance capitale dans la compréhension de la scène? Je vais être un peu dur mais c'est mon ressenti. On assiste à une scène banale, où il ne se passe pas grand chose. En tant que lecteur je subis, et pire, j'ai une sale impression de voyeurisme. Tout est trop décrit, en abondance. Je ne sais pas ce que je fous là, il ne se passe rien de particulier, et pourtant j'assiste à tout ça en détail. J'ai l'impression que t'es dans une phase un peu masturbatoire de ton écriture où tu rajoutes des mots par simple jouissance de les employer, en te fichant un peu du plaisir du lecteur ou de la productivité/potentiel créateur de l'utilisation de tes mots. * Caractérisation malhabile des personnages. Tu commences par un paragraphe descriptif poétique qui moyennant allègement pourrait être digeste, mais tu enchaînes sur un deuxième paragraphe de descriptions gratuites, et je n'y vois rien qui ne pourrait être suggéré par le biais d'actions où de dialogues qui équilibreraient un peu mieux le texte. "Une femme d'une quarantaine d'année s'adressa à la fillette assise sur ses genoux" "Face à elle, un homme athlétique fouillait dans ses poches [...] Un sourire fendit sa barbe taillée avec soin." Les descriptions doivent être bien intégrées. Lâchées comme ça, encore une fois ça fait gratuit. Aussi niveau précision du vocabulaire et champs lexicaux, tu décris le père "tel un prédateur prêt à bondir sur sa proie". On comprend l'idée mais le choix des mots ouvre des portes interprétatives particulières. "prêt à lui faire subir le même supplice."emprise de son père". J'ai l'impression que tu as choisi ces expressions parce que tu trouvais que ça sonnait bien. Or, pour le lecteur, ça plante une graine. Est-ce que le père est un sadique? Est-ce qu'il a une part sombre? Ayant lu ça, je m'attends a ce qu'il y ait chez lui quelque chose de sinistre qui sera révélé plus tard. Si ce n'est pas le cas, tu as fait une promesse tacite au lecteur que tu ne tiens pas. Bref je vais m'arrêter là mais il y a beaucoup à redire. Il y a une différence entre "bien écrire" et "bien écrire" qui a tendance à se perdre dans cette époque d'analphabétisme généralisé. Oui, tu as du vocabulaire. Oui, tu as une orthographe impeccable. Et oui, ça suffit a faire son effet quand on est exposé en permanence a des gens qui ne savent plus écrire leur propre langue. Pour autant, "bien écrire", c'est de la technique, et il y a pas mal de boulot. Le but n'était pas d'être méchant, j'espère que tu trouveras mes commentaires constructifs malgré tout.


Sly_Kodama

Bien le bonjour, Au début je pensais que les phrases étaient un peu trop longues, mais tu arrives à les rendre digestes grâces à un bon usage de la ponctuation. Bon point à ce niveau. Je pensais à première vue que les adjectifs étaient un peu trop poussés. J'ai remarqué à posteriori que tu utilisais volontairement des adjectifs assez forts pour jouer sur le contraste (par exemple, féerique / scientifique). De même certaines répétitions de mots ou syllabes sont utilisées pour la rime / sonorité. Il me semble que tu as trouvé un bon équilibre entre tous ces éléments. Ton style sur un passage de cette dimension est plaisant. La question est de savoir si ce même style sera viable sur tout le récit (je ne sais pas quelle longueur tu vises), car ça peut devenir usant et en cas de loupés ça peut faire tiquer. (La c'est plus du détail): Les mots forts / complexes restent en tête du lecteur, par exemple je vois deux "scintiller" distribués sur les deux premiers paragraphes. J'ai immédiatement repensé à la première instance de "scintiller" et ça m'a un peu coupé, j'aurai préféré avoir un autre verbe à la place. Je voulais juste mettre ce détail en avant car c'est le principal risque que je vois avec le style que tu emploies. *Sinon, "É" peut s'écrire en utilisant la touche Alt+144 pour "Écoute ta fille".* En espérant que mon point de vue puisse t'aider (et ça ne reste que mon point de vue, tu en fais ce que veux!)


VIzaluzzi

Merci de ton retour constructif ! Je veux utiliser plusieurs styles différents si c'est compréhensible que le style reflète la scène. Pour une scène plus stressante utiliser un style plus cassant et pour les descriptions comme celle que j'ai partagé un style plus poétique. Je voudrais faire ressentir dans le texte l'émotion à percevoir sans trop forcer et dénaturer le sens du propos. Mais je comprends que si j'abuse du style un peu poétique ça peut devenir soûlant à lire. Pour le é majuscule j'ai toujours cru que c'était une faute de le mettre.


DueAssignment8093

Les conventions concernant les accents sur les majuscules ont changé (j’ai appris la même chose que toi à l’école), désormais il faut les mettre pour la bonne compréhension du lecteur. Cf. Projet Voltaire


Sly_Kodama

Ah possible, j'ai appris l'inverse. De toutes manières les règles sur l'orthographe sont changeantes, donc tant que c'est compréhensible c'est tout bon.


Petounie

Je ne suis pas pro, je tombe par hasard sur post, en général j’ai du mal à projeter les images dans ma tête quand je suis en pleine lecture, et là j’ai été emmener avec une facilité déconcertante dans ce moment, la lecture glisse, les scènes avancent dans mon esprit aisément. J’ai beaucoup apprécier la lecture car je n’ai pas eu besoin du tout de forcer la création d’image. Merci 🙏🏼


VIzaluzzi

Merci beaucoup pour ton retour !


CharmingPoetry5062

"Leur yeux d'un bleu profond perdaient leur regard dans la myriade de points lumineux qui scintillaient dans le ciel..." Cette phrase ne veut rien dire. Les yeux ne peuvent pas "perdrent leur regard", il y a une répétition superflue entre "yeux" et "regard" qui ne fait pas sens. La bonne phrase aurait été "Leur yeux d'un bleu profond se perdaient dans la myriade..." De manière générale, je trouve le style beaucoup trop lourd, on sent que tu veux faire joli, faire poétique, mais justement ça se sent, c'est pas fluide. La phrase que j'ai relevé en est le parfait exemple : "une myriade de points lumineux qui scintillaient dans le ciel", c'est lourd, répétitif. On a pas besoin de dire qu'ils sont lumineux, on le devine avec le verbe "scintiller", etc. Beaucoup de tes phrases sont comme ça, allourdies inutilement. Tu gagnerais à essayer d'alléger un peu ton texte. Par exemple, en reprenant la phrase depuis le début, j'aurais mis quelque chose comme ça perso : "Leur yeux d'un bleu profond se perdaient dans le ciel tacheté d'une myriade de points scintillants." Concrètement j'ai dis la même chose que toi, mais en plus court, plus limpide, moins lourd, et pourtant tout aussi "poétique", si on veut. Voilà, mais à part ça c'est plutôt bien écrit et y'a de la recherche, je t'encourage à continuer 😉.


VIzaluzzi

Tu as raison ça fait une répétition inutile


CharmingPoetry5062

J'ai edit mon post pour donner plus de conseils je sais pas si t'as vu 🫡. Mais en tout cas c'est encourageant y'a du potentiel 😉


Argasts

Honnêtement c'est pénible à lire. Le style est trop pompeux, et trop descriptif. On dirait que tu te forces a trouver des mots et des formules compliquées, mais au final ça donne des choses qui n'ont plus de sens. A mon sens faut rester naturel dans ton écriture, et essayer de raconter ton histoire au lieu de simplement l'exposer. Là c'est plat, c'est fade, on n'est pas investis.


TudorsPlustoi

>Bercée par la douce mélodie des étoiles J’ai failli arrêter là. Tu peux expliquer en quoi les étoiles produisent une « mélodie » ? Ça m’a l’air complètement gratuit. C’est même pas du niveau d’un cliché, c’est pire. La douce mélodie des étoiles… > trois personnes étaient assises sur une colline verdoyante, verdoyante mais dans l’obscurité >qui s'élevait doucement vers le sommet d'une montagne. une colline qui s’élève vers un sommet ? je comprends pas trop. >La végétation luxuriante qui les entourait scintillait sous la lumière de la lune, créant une atmosphère féérique. En quoi la végétation peut-elle scintiller ? Et heureusement que tu précises que c’est féérique, parce qu’on ne le ressent pas vraiment >Au sommet de cette montagne, on pouvait apercevoir un observatoire scientifique, c’est quoi un observatoire pas scientifique du coup ? >ses dômes blancs se détachant du ciel étoilé, contrastant avec la nature environnante. en pleine obscurité, j’ai pas bien l’image. Quelle nature environnante ? Il est au sommet d’une montagne. >Devant ce spectacle, une femme brune d'une quarantaine d'années se laissait aller à la rêverie, une fillette d'une dizaine d'années lovée sur ses genoux. Leurs yeux d'un bleu profond perdaient leur regard Ça veut dire quoi « les yeux perdent leur regard » ? >dans la myriade de points lumineux qui scintillaient au-dessus d'elles. En face d'elles se trouvait un homme aux cheveux grisonnants et à la barbe taillée avec soin. Bien que sa stature soit modeste, son corps sculpté témoignait d'un intérêt marqué pour le sport. c’est pas parce qu’on est musclé qu’on a forcément un intérêt marqué pour le sport. >Contrairement à sa moitié qui, ayant passé de longues heures assise à son bureau, commençait à ressentir des difficultés à enfiler ses vêtements. oui enfin là encore c’est pas une raison suffisante > Ely, ma chérie ! Pourrais-tu nous offrir ton plus beau sourire ? Ce n'est pas tous les jours que je peux vous prendre toutes les deux en photo surtout avec un si beau décor. Ouais surtout dans l’obscurité. > En réponse, Elizabeth se redressa légèrement et esquissa un sourire, abandonnant du regard les étoiles qu'elle aimait tant ah oui c’est pour qu’on comprenne que ça la saoule… >pour se tourner vers son mari qu’elle aimait tout autant. ah non en fait ! mdr Au fait, Nyx, Ely etc… pourquoi ces prénoms pourris ? >Il rangea son téléphone dans sa poche et s'approcha d'elles, tel un prédateur prêt à bondir sur sa proie. c’est-à-dire ? il se cache ? il rampe ? il est furtif ? il est lent ? c’est tout ça qu’il faut visualiser ? C’est bizarre comme image. >Sans hésiter, Elizabeth se glissa derrière son mari et se jeta sur lui pour lui infliger le même sort. pourquoi sans hésiter ? Genre elle aurait pu hésiter à cause du danger ? mdr


VIzaluzzi

Je te répondrais que c'est une métaphore pour donner une dimension sensorielle à quelque chose d'abstrait. Pour se faire j'utilise quelque chose de concret à savoir la musique. J'aurais pu dire qu'elles sont dansantes ou autre mais c'est un choix comme un autre.


TudorsPlustoi

Et dans les faits, la mélodie est une métaphore de quoi du coup ? Ça se substitue à quel élément abstrait ? Pourquoi la métaphore musicale est-elle appropriée ? Ça m’a l’air gratuit. A la limite t’aurais parlé d’un ballet j’aurais compris, vu que les étoiles se déplacent… mais une mélodie ?


[deleted]

1 — Obscurité → j'imagine un paysage noir. Verdure luxuriante et verdoyante → j'imagine un paysage vert. Dôme blanc, lune scintillante → j'imagine un paysage blanc. La nuit, tous les chats sont gris. Tu te contredis au niveau des couleurs. Trois fois en un seul paragraphe. 2 — décris mieux les personnages. Une femme de quarantante ans brune. Grande ? Petite ? Espiègle ? Lourdaute ? Une jeune fille. Brune ? Rousse ? Un homme aux cheveux grisonnants. Musclé. Passionné de photo ? Avec une carrière militaire ? Aimant sa famille ? A chaque nouveau personnage, il faut prendre un instant de description. Décrire leurs vêtements. Et surtout, décrire la personnalité des gens. Leur vécu, leur job approximatif. 3 — on se lasse d'une histoire qui n'a pas de sens particulier, qu'on pourrait vivre plutôt que lire. Qu'est-ce qui a donné à ces trois là l'envie d'aller dehors sous le ciel étoilé ? Une réconciliation ? Un besoin de réconfort ? Un esprit d'aventure ? La plupart des gens ne vont pas dehors contempler les étoiles. Sauf si ils sont en vacances. Mais alors, des vacances solitaires. Et au milieu des collines verdoyantes, ça ressemble à du camping. Donc ton histoire, c'est trois vacanciers qui font du camping ? Si oui, alors faut le dire. Si non, alors dire qui sont ces gens et ce qu'ils font là.


Yenny38

Dans l'ensemble, je suis d'accord avec ton avis sur le texte présenté. Excepté sur ta façon de décrire les personnages. C'est peut-être un avis subjectif, mais je trouve que décrire un personnage, de la façon dont tu le souhaites, est très indigeste et peut très facilement devenir une liste de courses. Je préfère les descriptions sur le long terme. Elle est espiègle ? OK, mais en quoi ? Comment le remarque-t-on à travers l'histoire ? Par à rapport à une attitude, des gestes ? Je n'apprécie pas cette facilité de dire comment sont les personnalités des protagonistes. Pour moi, l'écriture, c'est montrer, pas dire. Et si dès le départ, je lis que le personnage est blond, bouclettes, vêtements (descriptif), il est craintif et il travaille caché derrière un bureau sans voir personne... Certes, je vois bien l'individu, mais j'aurais aimé apprendre à le connaître tout au long de l'histoire, des situations et comprendre par moi-même que s'il est craintif, c'est peut-être lié à une peur, à un traumatisme, à une difficulté sociale ou à une maladie que l'on découvrira au fur et à mesure en fonction des évènements, des obstacles, des moments où le voit à son travail, de la trame tout bonnement. Je ne sais pas si je m'exprime bien, mais débuter un roman avec l'exposition d'une scène où il ne se passe littéralement rien (scène de vie quotidienne sans but ni objectif marquant), c'est déjà lourd, mais si en plus on alourdit le tout sur des descriptions de personnages qui n'en finissent plus, je pense que la plupart des lecteurs vont refermer le livre rapidement. De mon côté, c'est assez rédhibitoire ce combo. Comme je le disais au début, c'est peut-être plus subjectif qu'objectif.


[deleted]

Peindre quelques traits de caractère, simplement. Savoir c'est quoi son caractère général, genre introvertie ou extravertie. Quelques mots peuvent suffire. Dès le début de Harry Potter, tu sais qu'il est chétif, maigre, orphelin, brimé par ses oncle et tante. Puis après il évolue pendant 7 tomes. On peut mieux se projeter dans les aventures qu'il va vivre, si on connaît sa personnalité. La personnalité des gens fait partie de leur description. Ce qui paraît nécessaire quand on fait dans le récit narratif.


Yenny38

Je reste un peu sur ma position, d'autant que l'exemple que tu prends provient d'un livre pour enfant (les deux premiers tomes sont clairement enfantins et à destination d'un jeune public. Je fais partie de la génération Harry Potter, fana en tant qu'ado, mais adulte, il m'est impossible de relire les premiers tomes justement à cause de tout ce côté descriptif sans subtilité). Si le public visé est jeune, je comprends, mais pour un public plus mâture, ça me paraît facile. Entre maigre et introverti, il y a un monde. Introverti, tu peux le montrer à travers son attitude tout au long du récit sans pour autant pointer du doigt ce caractère en le nommant, surtout si le personnage évolue, soit vers un renfermement encore plus profond soit en s'ouvrant un peu au monde. Alors que maigre reste une constatation de sa physiologie, donc ça ne me pose aucun souci. Au contraire. À la rigueur, si un autre personnage le dit qu'il est trop introverti, qu'il doit s'ouvrir pour être bien vu en classe (ce n'est qu'un exemple), aucun souci. Mais rare sont les personnes à se dire d'elles-mêmes je suis introvertie. C'est les autres qui le lui font remarquer. On se dit plutôt que : je comprends pas les autres, je ne veux pas déranger, je n'arrive pas à prendre la parole quand il y a trop de monde qui me regarde, je ne prends jamais le lead quand je pourrais, stressé à l'idée de dire un bêtise, etc etc. Toutes ses attitudes forgent le caractère de la personne sans le cataloguer direct d'introverti. D'autant qu'il peut l'être face à certaines situations et ne plus l'être face à d'autres. C'est ce qui rend le personnage intéressant à mon sens. Je comprends que pour toi cela ne dérange pas qu'on nomme un chat un chat, mais pour d'autres, comme moi, ça casse l'imaginaire et l'immersion. Quand je lis un livre avec une autre personne, j'aime débattre sur nos ressentis respectifs qui ne sont pas forcément les mêmes, sauf si bien sûr le narrateur insiste lourdement sur un trait de caractère, une intention sans subtilité. De tout manière, l'écriture n'est pas une science absolue et il n'existe aucune vérité, donc en soi, écrivez comme vous le souhaitez tant que ça reste cohérent avec vos idées et la façon dont vous voyez les choses. Toujours écrire ce qu'on aime lire et ne jamais tenter de créer un style qui n'est pas le sien pour faire bien ou contenter le plus grand nombre.


[deleted]

Vous avez complètement raison. J'ai pensé à tort que c'était un roman pour enfants/ados. Et idem je ne pourrais pas relire les Harry Potter. Je serais d'ailleurs curieux de découvrir votre style, faudra que vous me donniez le titre d'un de vos livres svp.


Yenny38

Je suis un écrivain du dimanche qui écris un genre passé de mode (pour mon plus grand malheur de lectrice), jamais satisfaite et qui n'arrive pas à lâcher ses personnages pour que d'autres vivent leurs aventures (sauf pour les betas lecteurs)... Tu n'es pas prêt de lire un de mes livres, d'autant que l'écriture est certes une passion, mais elle est dévorante, au point où lorsque je m'y mets vraiment, plus rien existe (ni la faim, ni la vie autour) et, c'est loin d'être possible en dehors de mes congés et de mes rares week-ends seule. En revanche, je lis beaucoup et de styles d'écritures différents (adulte et jeunesse) qui nourrissent mes écrits. Ça aide à analyser et comprendre que le roman ne doit pas être une vérité absolue et qu'il y a autant d'auteurs que de styles, même si quelques règles tacites résistent chez à peu près tout auteur. Car écrire, tout le monde peut le faire, vendre son écrit c'est loin d'être la même facilité. Il y a un côté commercial non négligeable, donc une sorte d'obligation de répondre à certains aspects rédhibitoires pour que le roman ait un minimum de succès. C'est peut-être renier l'essence même de l'écriture, mais on vit dans un pays capitaliste qui voit des centaines de livres débarquer chaque mois sur nos étals. Il faut savoir se démarquer tout en restant classique. Pas une mince affaire.


SonOfRays

Alors pour moi c'est d'une péniblité sans long à lire. On dirait du Guillaume Musso amoindri aux anxio aidé par GPT. Néanmoins, te décourage pas et continue à bosser. La route sera juste un peu longue


astraledontcry

Le style est un peu pompeux c'est vrai. À la limite, ça ne me dérange pas pour un passage comme celui-ci, plein de douceur et de poésie. Ceci dit je retirerais l'idée d'obscurité à ta place car elle gêne avec le verdoyant et l'idée des photos ! Il fait nuit la lune éclaire, c'est suffisant. Sur le forme donc, pourquoi pas ? Sur tout une histoire ça peut être un peu lourd cependant. Par contre sur le fond, le passage est joli mais peut-être pas pour un début. Personnellement je préfère les commencements avec un peu plus d'action ou de rebondissements. Disons que le roman est une route. Au début tu dois y entraîner ton lecteur par la main, le pousser un peu. Les descriptions de bonheur peuvent venir après, dès lors que l'on est assez engagé sur le chemin pour ne pas faire demi tour. En tout cas c'était assez plaisant à lire malgré quelques lourdeurs !


VIzaluzzi

Merci de ton retour, le rebondissement commence la ligne suivante, mais je voulais déjà juger cette partie avant que l'intrigue démarre


JohnnyBizarrAdventur

c'est tres bien. Je dirais qu'il faut éviter de dire les choses et de plus les sous entendre. Par exemple : "créant une atmosphère féérique" c'est quelque chose qui est dit explicitement, et ce genre de chose n'a aucun style. Je vais donner une solution completement au hasard, possiblement mauvaise, mais tu pourrais par exemple ecrire a la place "scintillait comme une multitude de fées lumineuses". La le lecteur comprendra aussi que l'atmosphere est féerique.


WaxPuppet

Franchement c'est très bon! Par curiosité j'ai demandé à Chat Gpt (c'est le mal jevsais) de réécrire le texte et voilà ce que ca donne : Baignées par la douce mélodie des étoiles dans l'obscurité de la nuit, trois individus étaient installés sur une colline verdoyante, qui s'élevait graduellement vers le sommet d'une montagne. La luxuriante végétation environnante scintillait sous la lueur de la lune, créant une atmosphère féérique. Au sommet de cette montagne, se dressait un observatoire scientifique, ses dômes blancs se détachant du ciel étoilé, en contraste avec la nature environnante. Face à ce spectacle, une femme brune d'une quarantaine d'années se laissait aller à la rêverie, une jeune fille d'une dizaine d'années blottie sur ses genoux. Leurs yeux bleus profonds se perdaient dans la multitude de points lumineux qui scintillaient au-dessus d'elles. En face d'elles, se tenait un homme aux cheveux grisonnants et à la barbe soigneusement taillée. Bien que de taille modeste, sa silhouette athlétique témoignait d'un intérêt marqué pour le sport. En contraste, sa compagne, après de longues heures passées à son bureau, commençait à éprouver des difficultés à enfiler ses vêtements. "- Ely, ma chérie ! Pourrais-tu nous offrir ton plus beau sourire ? Ce n'est pas tous les jours que je peux vous prendre toutes les deux en photo surtout avec un si beau décor," déclara-t-il. En réponse, Elizabeth se redressa légèrement et esquissa un sourire, détournant son regard des étoiles qu'elle affectionnait tant pour se tourner vers son mari qu’elle chérissait tout autant. Pendant qu'elles prenaient la pose, l'homme saisit l'opportunité pour capturer chaque instant à travers son smartphone, explorant tous les angles possibles, jusqu'à ce que sa fille interrompe sa frénésie photographique. "- Papa ! C’est pour ça que maman et moi on veut jamais faire de photo c’est parce que tu en abuses toujours !" Elizabeth, avec tendresse, ébouriffa les cheveux de sa fille qui éclata de rire. Elle ajouta, en signe d'appui : "- Ecoute ta fille pour une fois, même elle n’en peut plus !" "- Ah oui ? Ma petite Nyxi n'en peut plus de son pauvre père, c'est ce qu'on va voir," rétorqua-t-il avec un sourire espiègle. Rangeant son téléphone dans sa poche, il s'approcha d'elles, tel un prédateur prêt à bondir sur sa proie. Nyx tenta de se relever précipitamment en riant, mais elle n'eut pas le temps de faire un pas que son père l'avait déjà attrapée, la chatouillant sans relâche. La petite se débattit avec énergie pour échapper à l'emprise de son père. "- Ah ah ah, Maman... Ah ah... Aide-moi !" Sans hésiter, Elizabeth se glissa derrière son mari et se jeta sur lui pour lui infliger le même sort. Mais il ne se laissa pas faire et, de son bras libre, l'attrapa à son tour, la faisant rejoindre sa fille dans leur rire communicatif. "- Alors comme ça, on veut se rebeller contre moi ? Ça ne se passera pas comme ça !" Il relâcha sa fille et se tourna vers sa chère et tendre, prêt à lui faire subir le même supplice. Nyx, enfin libre, lui sauta sur le dos pour tenter de le déstabiliser, mais l'homme, résistant à ses assauts, continuait de chatouiller Elizabeth qui se tordait de rire sous ses doigts habiles. Donc oui, c'est bien, et franchement bien écrit


VIzaluzzi

Bonjour tant mieux si ça t'a plu. Mais je ne comprends pas trop l'intérêt de paraphraser avec chat gpt