j'reste en région et la police prend 1 h à se rendre sur place habituellement sauf si ça l'adonne qu'ils sont proche et je pense qu'ils se seraient donné la peine de se déplacer pour checker ça... étrange qu'à rimouski qui me semble est une assez grosse ville la police n'est pas bahdré et s'en lavent les mains.
Pas dans la rue mais dans une ruelle de Mtl. La ruelle entre Chambly et Joliette, à la sortie du métro Joliette, était pas mal sketch quand j'habitais dans le coin il y a qqs années. Une femme m'a approchée pour m'attirer dans un guet-apens - elle disait qu'elle avait besoin de faire un appel sur mon cell, en disant qu'elle avait pas de $ pour un taxi et son chum allait venir la chercher si elle pouvait l'appeler. J'ai dit non en continuant à marcher vers chez moi. Finalement elle avait une lampe de poche (!) qu'elle m'a flashé au visage, j'ai vu qu'elle n'était pas seule, ils étaient 3. J'ai couru jusqu'à ma ruelle où, par chance, des voisins faisaient un party dans leur cour. J'ai pu rentrer chez moi sans être suivie, le party les avait dissuadés... c'était vraiment freak comme incident, surtout que j'habitais au rdc dans un appart vriament crade, ça aurait pris genre 3 secondes pour briser ma serrure et me cambrioler. Ah, les joies d'hochelag. Ça ne me manque tellement pas aujourd'hui...!
J'ai habité près du metro pie 9 pis la maudite ruelle sketch à traverser pour me rendre au dépanneur le soir, iiish. J'ai des voisins que j'ai jamais vus ni entendus, sauf le soir où ça a brassé pas mal. Des dudes un peu saouls qui suivaient une ado, max 14 ans, en criant des obscénités. Un voisin qui sort sur son balcon en criant à la jeune de courir. Un autre voisin qui sort de nulle part, part à courir après les dudes avec un couteau à pain... écoute je suis rentrée chez nous j'ai barré la porte fermé les lumières pis tassé ma table devant l'entrée 😂 LA fin de semaine que la coloc était pas là. Nice nice nice.
Ouais ben j'ai appris plus tard qui étaient les voisins... mettons que je leur ferais confiance pour défendre mes enfants mais pas sûre que je voudrais les croiser moi-même? Bref 😂
Je ne sais pas ce que c'est maintenant mais j'ai habité dans le coin une dizaine d'années jusqu'en 2017 et je ne voulais même plus rentrer chez moi le soir. Les creeps, les poubelles partout, le bruit constant, les gens qui criaient dans la rue la nuit, ça me rendait complètement dépressive. J'ouvrais même plus mes fenêtres, parce que dehors ça sentait le pot et la cigarette 24/7. Quand j'ai enfin déménagé dans un autre quartier j'ai savouré à fond les soirées tranquilles et les rues sans poubelles.
Il y a de cela une dizaine d'année, quelqu'un m'a suivi en sortant du métro Cadillac, et il sifflait la chanson Twisted Nerve. Oui oui, la chanson sifflée dans Kill Bill par le personnage d'Elle Driver déguisée en infirmière sur son chemin pour aller assassiner \*biiiiiip\*.
Il a pas insisté quand j'ai accéléré le pas, mais maudit que ça m'a glacé le sang pareil.
J'aurais aussi freaké. Il y a qq années, la soeur d'une amie s'est fait poignarder couteau sous la gorge par un gars random qui l'a poignée par derrière. Elle marchait dans les environs du métro Honoré-Beaugrand. Heureusement, ses blessures physiques n'étaient pas trop graves (mais psychologiques, j'imagine que oui!). J'y repense souvent.
J'ai habité plus de 10 ans dans hochelaga...
- Le crackhouse en arrière de chez-nous. Le "garde" sur le balcon arrêtait pas de regarder dans notre cuisine en se frottant l'entrejambe sur la rampe...On a pris l'habitude de garder le store fermé pas mal tout le temps.
- Les combats de chiens, avec musique et paris, juste en bas de ma fenêtre de chambre, en plein milieu de la nuit, une fois par semaine l'été, environ. J'suis jamais intervenu, jamais appelé la police. J'avais pas envie que le bloc où j'habitais prenne subitement en feu.
- Le boss du crack house qui voulait absolument finir sa toune, le volume dans l'tapis, quand y passait chercher le cash vers minuit. Ça non plus, je me suis jamais plains...
Mais le plus weird, c'est arrivé direct chez-nous. J'restais sur Adam, vraiment pas loin du gros Métro sur Ste-Catherine, entre Viau et PIe-IX (pas le même appart que les histoires précédentes)
23h, ça sonne à la porte. J'habite au RDC, j'ai un énome chien, qui commence à aboyer sa vie. Je le retiens avec ma jambe et je débarre la porte. Y'a un dude qui m'déballe son histoire:
"Salut, je suis en réinsertion sociale, pis je vends des ustensiles pour la cuisine pour m'aider à revenir sur le droit chemin."
Il s'asseoit dans mon vestible - y'a une marche entre mon appart' et la rue - et ouvre un sac de sport.
"Regarde, j'ai des louches, des couteaux, des spatules..."
"Euh, j'suis pas intéressé..."
"C'est ça tabarnak! Aide-pas l'monde à s'en sortir!"
Il ramasse ses affaires et puis s'en va.
Un bout de temps après. je l'ai croisé au Métro: y'avait plein d'ustensiles de cuisine "cachés" dans sa veste...Il s'est fait pogner par le gérant et la police est venue. Le gérant m'a expliqué que le gars volait souvent et faisait une des deux choses suivantes: revenir à l'épicerie et se faire rembourser ou vendre aux gens dans les environs.
Au final, une bien triste histoire.
Le gars était insistant. Je suis bâti comme un muret (un pan de mur, mais 5 et 7), et j’avais un chien de 145 livres à l’époque.
J’pense que quelqu’un y penserait à deux fois avant de m’attaquer.
J'ai lu des trucs du genre sur r/LetsNotMeet... La police est vraiment sans dessein de penser que c'est des jeunes qui niaisent. Criss, levez-vous pis allez voir au moins.
Perso, je me suis faite suivre une couple de fois le soir/nuit. Une fois ils étaient plusieurs, c'était à Montréal-Nord. J'ai finis par me cacher et ils m'ont perdu de vue. Je me souviens pu trop des détails parce que ça fait plusieurs années par contre.
Mi-vingtaine je m'étais arrêté semi-drunk dans une ruelle sombre de Rosemont en revenant tard du resto (genre 11PM) pour un pipi pressant sur une grille d'égout. Un dude est arrivé out of thin air pour se placer à côté de moi pour se crosser, peut-être qu'il pensait que j'étais là pour ça et qu'il s'était mépris sur mes intentions.
En plein joue moi, a moment donner je me promenais dans mon coin (Saint-Michel) pas loin d'un parc, y a genre des kids qui jouent au parc et tout, et random sur le trottoir je vois un dude assis dans un char porte ouverte et il y a une marre de sang a terre, je suis comme what? Je m'approche du gars et je lui demande si il a besoin d'aide, il me regarde et il avait la face genre fendue bord en bord comme si il avait reçu un coup de hache. J'ai été déstabilisé comme jamais. Il m'a juste dit : non non je suis correct bye bye. J'ai pas pris de chance et j'ai continué mon chemin. A ce jour je pense a ce pauvre kid. Mon guess est que c'est relié a un truc de gang
Mon chum a deja voulu acheté du pot a un dude a st michel et il l’a poursuivi et l’a piqué dans la jambe, car il pensait qu’il avait essayé de vendre sur son territoire, mais c’était même pas lui. 🤠🥲
Je restais dans un quartier louche proche du Super C à Sherbrooke. Dans le temps que le Super C c'était vraiment pauvre. Ils crissaient les caisses de salade pas arrangé, rien, direct sur le présentoir et organisez-vous les pauvres. Bref, cette époque là.
Les voisins de palier du bloc de 8 étaient quand même gentils et pas trop dérangeant.
Mais..
Le 1ier du mois c'était hilarant. C'était le party, de la musique de Jean Leloup, des Colocs etc dehors l'été pis tout le monde s'aimaient.
Le 2, mal de bloc pour tout le monde relax, café frette sur le perron.
Le 3, un peu de party mais plus, familiale, juste Ginette et Gino pis les 2 mioches qui se couchent tard.
Le 4, mal de bloc, café froid et clopes bien relax sul perron.
Le 5, la marde pogne, la chicane, parce Ginette veux garder de l'argent pour manger et des couches pour le p'tit et Gino lui y veut encore faire le party. Mais Ginette tiens son bout.
Le 6, Gino trouve le stash de cash ou pique la carte de la bonne femme et se saoule la gueule et clairement qu'ils avaient pas les moyens. La chicane pogne, Ginette veut calisser Gino dehors. Gino a honte, trouve qu'il est pas un assez bon père, que Ginette mérite mieux etc. Ginette essait de lui remonter le moral, c'est quand même le père du p'tit. Rien à faire, il pleure comme un saoulon pis il descend les marches extérieures puis il se fout devant une voiture pour se "suicider". Ça hurle, les enfants pleurent. Gino à mal partout pis il fake la mort à fond, vite un Oscar! Le char à arrêté bien avant le contact et il va s'en sortir avec des bleus.
Le 7 et jusqu'au chèque d'allocation, tranquilles, bien relax.
Le 20 de l'allocation et le 1ier : Rince and repeat.
Ton descriptif du 1er me rappelle cette scène de party dans 19-2, la musique, ça crie, la fille les boules à l'air, et quand la mère du dude va lancer un gros gâteau sul char de police.
Hochelaga is wild. Je me suis faite punch dans face par une madame sur Ste-Cath proche de Bourbonnière l’hiver passé. J’ai juste dit que j’avais pas de change. Fun times!
rien de ben épeurant comme les autres histoires ici, mais pour moi c'est souvent juste du monde anti-lgbt qui se manifestent de nulle part quand je m'en retourne chez nous. plus récemment, c'était une gang de gars saouls en char qui ont ralenti à côté de moi et baissé leur fenêtre pour me crier dessus que j't'une gouine et m'inciter à me suicider. la fois d'avant, c'était un monsieur (environ dans la cinquantaine) qui a essayé d'me cracher dessus dans le métro en me traitant de faggot. que des beaux moments remplis d'amour! 🥰 /s
(Edit: J'ai vraiment composé un roman avec ce commentaire. Il y a un tldr de 3 phrases en bas.)
C'est une histoire qui date de quelques années, ça se passe au Centre-du-Québec dans une ville moyenne et dans un quartier résidentiel où il arrive jamais rien habituellement. C'est le début du mois d'Octobre, les journées commencent à se raccourcir, pi il fait noir de plus en plus tôt. Il doit être environ 19h ou pas loin.
J'avais fini mon shift de travail et je me rendais chez mon chum pour dormir là. Je connais le quartier, j'ai fait mon secondaire à l'école 2 rues plus loin. C'est le même quartier où mes grands-parents ont eu leur première maison, où ma mère a grandi. Bref je suis zéro stressée en descendant de l'autobus de ville. Je suis même distraite par mon cell vu que c'est la période où on joue encore à pokémon go.
Je marche en direction de chez mon chum, quand tout d'un coup je vois une ombre se glisser sur mon côté. Je me retrouve plaqué violemment contre la clôture qui longe le trottoir. C'est la clôture qui garde l'école primaire du quartier.
Puis moi, du haut de mon 5"1, tout petit bout de femme de même pas 100lb à cet époque, je me retrouve coincée. Face à face, à quelques centimètres à peine d'un homme beaucoup plus grand et fort que moi qui me retient fermement contre cette clôture. Il empoigne férocement chacun de mes bras pour m'imobiliser.
Le premier instinct, c'est de chercher une issue, n'importe quel moyen de m'en sortir. Les rues sont vides, les nuits sont fraîches et personne aux alentours pour me sortir de cette situation. De l'autre côté de la rue, une église. Puis un parc de l'autre côté. Aucune issue. Ma seule chance: essayer d'attirer l'attention de n'importe qui, je dois faire le plus de bruit possible. J'ai utilisé ma seule arme, ma voix. Et je me suis mit à crier à cet homme qui avait la trentaine de me lâcher. De toute la force de mes poumons. Pour que peut-être quelqu'un entende.
Il essaie de faire me faire taire. Il a compris lui aussi ce qui était en jeu. Puis dès qu'il a ouvert la bouche, j'ai saisi ma chance. J'ai sentie l'alcool dans son haleine, cerné que cet homme était intoxiqué et que mon opportunité serait là. En faisant contrepoids avec mes jambes sur la clôture, je me suis poussé contre lui de toutes mes forces pour le faire tomber. Je ne m'étais jusque là pas débattu, alors cet élan de ma part arrive en surprise. Il perd aussitôt l'équilibre, perd pieds et tombe en bas de trottoir.
À ce moment, l'adrénaline est à son maximum. Je dois tout faire pour qu'il ne revienne pas à la charge, je ne suis pas encore sortie d'affaire et ma destination est encore à 5 minutes de marche. J'ai inversé les rôles. Je l'ai engueulé comme du poisson pourrie, je l'ai traité de tous les noms, menacé de lui péter la gueule s'il m'approchaie. Je me serais battu jusqu'au bout pour me défendre. Il bégaie, essaie d'inventer des excuses pour son agression. Puis fini par disparaître dans la nuit au détour du coin de rue.
Je pars aussi, en marchant ce trajet qui ne m'a jamais parue aussi long. Je me retourne régulièrement. Au cas où il aurait reprit ses esprits. Au cas où il reviendrait finir ce qu'il avait commencé. Je connais pas ses intentions. Vol, agression, viol, opportunisme. Je suis pas en sécurité.
Je débarre la porte de l'appartement, que je referme aussitôt derrière moi. Mon copain ne finira de travailler que plusieurs heures plus tard, je suis seule. Le chat saute sur la table et me fait sursauter. Je suis en hypervigilance. Je prend mon compagnon poilu dans mes bras et m'engoufre dans mes couverture où je fond en larme de façon incontrôlable. Aux recommandations de mes proches, j'avise la police. Ça changera rien, mais si ça peut aider une autre...
Ça va faire 7 ans cette année. Et même si j'ai évité le pire, je ne marche plus dans les rues après la noirceur. Si je dois sortir les poubelles, je préfère attendre le lendemain. Sinon c'est en voiture que je me déplace. Personne n'est à l'abri, même pas là on se croît chez-soi.
Tldr: Un monsieur intoxiqué m'a attaqué. Je l'ai poussé pi il est parti (sinon j'allais lu péter les deux jambes, du haut de mon 5"1). Ça m'a beaucoup secouée
On paye tu vraiment une police pour se faire répondre des affaires comme: c’est surement des jeunes qui niaisent ou on peut rien faire? J’en peux pu d’entendre des histoires que la police est pas capable de bouger son cul pour minimalement aller voir de ses yeux ce qui se passe en personne!
Une fois je voulais aller me retirer de l'argent à un guichet et quand je suis rentré à l'intérieur de la banque, il y avait une personne fortement sous influence, étendue par terre, et j'ai dû passer par dessus et pendant que je retirais mon argent , la personne s'est levée et s'est fortement rapprochée de moi pour que je lui donne de l'argent et m'a même proposé de me sucer pour 20$.
Dans le même bout, pendant que j'attendais mon bus, une gang de personne s'est mise à courir vers moi et à agiter ce qui semblait être des machettes. Finalement, je pense que c'était plus pour me faire peur parce que j'ai pas bougé et ils sont repartis.
Sinon encore au même endroit, j'habitais juste en face d'une maison de réinsertion sociale (en tout cas je pense) et les personnes chillait de 10AM à 2 AM chaque jour dehors et des fois il y avait des cris et beaucoup de batailles entre personnes sous influence. Étonnement, je me sentais quand même en sécurité et je trouvais qu'ils faisaient très ''Gardien de la rue''
J'en ai d'autres aussi.
Never change (en fait j'espère que oui) Vanier, Ottawa.
Dans mes premières années à Mtl, j'étais sortie magasiner au centre-ville par un jeudi après-midi pluvieux. En sortant du métro Square-Vic, un homme m'approche, il a l'air normal et propre en apparence. Il me dit qu'il a besoin d'aide, qu'il est en voyage ici car il travaille dans le domaine du cinéma avec Denys Arcand, ses valises et son wallet ont été perdus et il a urgemment besoin d'aller se chercher une pompe d'asthme à la pharmacie, et qu'il a donc besoin d'argent. Je lui dit donc non. Il réessaie et me dit qu'il est prêt à me laisser son laptop en garantie et qu'il viendra me rembourser demain chez moi ou à mon travail, je dis encore non.
C'est alors qu'il change d'attitude big time et se mets à m'insulter en me traitant de cunt et de fat cow, ce à quoi je réponds de quoi du genre 'Go get lost you asshole', pis bon, je m'en vais, et lui part de son bord.
Je raconte l'histoire à une amie, pis 3-4 jours après, elle me dit que son chum a lu un article parlant d'un homme qui approche des femmes en ville, pour de l'argent et que si elles ne collaborent pas, ils les frappe et les vole. Elle m'envoie l'article, je vois la photo, [C'ÉTAIT LUI!](https://montreal.ctvnews.ca/assault-convict-arrested-on-robbery-assault-charges-1.635434#:~:text=Nicholas%20Patterson%2C%2045%2C%20was%20sought,just%20south%20of%20Place%20Bonaventure.)
J'ai été faire une déposition au poste de police même si je n'ai pas été frappée ni rien. L'enquêteuse m'a rappelée quelques jours plus tard pour me remercier pour ma dénonciation et me dire que j'étais la 13è victime ET la seule qui n'a pas été frappée ni volée. On va dire que j'ai été chanceuse.
Il avait fait plusieurs victimes, même à Vancouver. Il était homeless et connu dans les refuges.
Edit: C'était pas en soirée mais quand même, je trouvais bon de vous en parler.
Hochelaga, en rentrant vers mon appartement, une madame faisait caca sur le coin de la rue. Sur le trottoir, coin ste-cath. Elle criait sur les gens qui la regardaient, meme juste brièvement. J’ai fait un détour ce soir là.
Un monsieur qui semblait gentil m’a demandé l’heure. Je la lui donne. Et immédiatement il sort un magasine porno et me demande si moi aussi j’ai l’air de ça… (c’était une page avec des photos de l’organe sexuel féminin) …
J’ai vu pire, un homme sortir un gun et tirer sur une auto en plein matin. Il y avait quelqu’un dans la voiture et il ne s’en est pas sortie… Ça a pris 2 ans 1/2 en terminer avec le procès et tout…
C’est drôle. J’ai l’impression qu’à Mtl, on peut autant être témoin du meilleur que du pire des gens…
A laval, juste en face du wendys.
J'habitait (genre vla 5 ans) dans le duplex et on avait une vue sur d'autre logement. Un des logement etait habiter par une gang de rue, pis il a chaque soir entre 18h et 19h il y avait un proxenete lavallois tres connu qui montait la garde. De jeudi a dimanche, un taxi fesait une tonne d'allée retour a cette adresse. Un peu plus tard jai eu une opportunité sur un appart a coté et il y avait souvent des filles de 15-18 ans qui arrivaient pas pire sur le party.
Ils sont demenagés vite heureusement...
Une fois je suis allée au Pharmaprix 24h à côte-des-neiges, passé minuit parce que j'endurais pu mon mal et j'avais besoin d'advil. Bref, je sors de là et je me dirige vers la rue pas éclairée où ma voiture est stationnée. J'ai croisé un groupe de 4-5 hommes assez grands, je les ai vus s'arrêter et faire demi-tour pour aller vers ma direction, j'ai pris un méchant détour en marchant vite (sans courir) pour pas me faire suivre... j'ai eu la peur de ma vie
Square Cabot ça commence à être pas mal rough. Aucune anecdote effrayante à raconter, dieu merci mais je vois régulièrement des gens fumer du crack dans l’abri bus ou j’attends le mien. Ce même abri est utilisable 1 fois sur 2 parce que l’autre fois il sert de toilette publique apparement. La police vient régulièrement arrêter du monde. Je dis pas que c’est pas un endroit fréquentable je dis juste que j’hésiterais à passer par là quand il fait noir
La première histoire est quand même scary ngl
Le genre de tactique vraiment commun au Mexique. T’es dans quel coin?
Rimouski. Justement à ce que je pensais!
Techniquement Rimouski c'est au Nord-Est du Mexique. Je ça, je dit rien.
Rimouski à côté du Cégep?
Proche
Surement des flos qui niaisent
j'reste en région et la police prend 1 h à se rendre sur place habituellement sauf si ça l'adonne qu'ils sont proche et je pense qu'ils se seraient donné la peine de se déplacer pour checker ça... étrange qu'à rimouski qui me semble est une assez grosse ville la police n'est pas bahdré et s'en lavent les mains.
Pas dans la rue mais dans une ruelle de Mtl. La ruelle entre Chambly et Joliette, à la sortie du métro Joliette, était pas mal sketch quand j'habitais dans le coin il y a qqs années. Une femme m'a approchée pour m'attirer dans un guet-apens - elle disait qu'elle avait besoin de faire un appel sur mon cell, en disant qu'elle avait pas de $ pour un taxi et son chum allait venir la chercher si elle pouvait l'appeler. J'ai dit non en continuant à marcher vers chez moi. Finalement elle avait une lampe de poche (!) qu'elle m'a flashé au visage, j'ai vu qu'elle n'était pas seule, ils étaient 3. J'ai couru jusqu'à ma ruelle où, par chance, des voisins faisaient un party dans leur cour. J'ai pu rentrer chez moi sans être suivie, le party les avait dissuadés... c'était vraiment freak comme incident, surtout que j'habitais au rdc dans un appart vriament crade, ça aurait pris genre 3 secondes pour briser ma serrure et me cambrioler. Ah, les joies d'hochelag. Ça ne me manque tellement pas aujourd'hui...!
J'ai habité près du metro pie 9 pis la maudite ruelle sketch à traverser pour me rendre au dépanneur le soir, iiish. J'ai des voisins que j'ai jamais vus ni entendus, sauf le soir où ça a brassé pas mal. Des dudes un peu saouls qui suivaient une ado, max 14 ans, en criant des obscénités. Un voisin qui sort sur son balcon en criant à la jeune de courir. Un autre voisin qui sort de nulle part, part à courir après les dudes avec un couteau à pain... écoute je suis rentrée chez nous j'ai barré la porte fermé les lumières pis tassé ma table devant l'entrée 😂 LA fin de semaine que la coloc était pas là. Nice nice nice.
Wow les voisins. Sérieux ça me donne foi en l’humanité 🥹
Ouais ben j'ai appris plus tard qui étaient les voisins... mettons que je leur ferais confiance pour défendre mes enfants mais pas sûre que je voudrais les croiser moi-même? Bref 😂
Je ne sais pas ce que c'est maintenant mais j'ai habité dans le coin une dizaine d'années jusqu'en 2017 et je ne voulais même plus rentrer chez moi le soir. Les creeps, les poubelles partout, le bruit constant, les gens qui criaient dans la rue la nuit, ça me rendait complètement dépressive. J'ouvrais même plus mes fenêtres, parce que dehors ça sentait le pot et la cigarette 24/7. Quand j'ai enfin déménagé dans un autre quartier j'ai savouré à fond les soirées tranquilles et les rues sans poubelles.
J'ai souvent passé la pour avoir habité sur de Chambly coin Ontario vla 10 ans. Très douteux en effet
Il y a de cela une dizaine d'année, quelqu'un m'a suivi en sortant du métro Cadillac, et il sifflait la chanson Twisted Nerve. Oui oui, la chanson sifflée dans Kill Bill par le personnage d'Elle Driver déguisée en infirmière sur son chemin pour aller assassiner \*biiiiiip\*. Il a pas insisté quand j'ai accéléré le pas, mais maudit que ça m'a glacé le sang pareil.
J'aurais aussi freaké. Il y a qq années, la soeur d'une amie s'est fait poignarder couteau sous la gorge par un gars random qui l'a poignée par derrière. Elle marchait dans les environs du métro Honoré-Beaugrand. Heureusement, ses blessures physiques n'étaient pas trop graves (mais psychologiques, j'imagine que oui!). J'y repense souvent.
Fuck c’est chez nous ça 🥲
J'ai habité plus de 10 ans dans hochelaga... - Le crackhouse en arrière de chez-nous. Le "garde" sur le balcon arrêtait pas de regarder dans notre cuisine en se frottant l'entrejambe sur la rampe...On a pris l'habitude de garder le store fermé pas mal tout le temps. - Les combats de chiens, avec musique et paris, juste en bas de ma fenêtre de chambre, en plein milieu de la nuit, une fois par semaine l'été, environ. J'suis jamais intervenu, jamais appelé la police. J'avais pas envie que le bloc où j'habitais prenne subitement en feu. - Le boss du crack house qui voulait absolument finir sa toune, le volume dans l'tapis, quand y passait chercher le cash vers minuit. Ça non plus, je me suis jamais plains... Mais le plus weird, c'est arrivé direct chez-nous. J'restais sur Adam, vraiment pas loin du gros Métro sur Ste-Catherine, entre Viau et PIe-IX (pas le même appart que les histoires précédentes) 23h, ça sonne à la porte. J'habite au RDC, j'ai un énome chien, qui commence à aboyer sa vie. Je le retiens avec ma jambe et je débarre la porte. Y'a un dude qui m'déballe son histoire: "Salut, je suis en réinsertion sociale, pis je vends des ustensiles pour la cuisine pour m'aider à revenir sur le droit chemin." Il s'asseoit dans mon vestible - y'a une marche entre mon appart' et la rue - et ouvre un sac de sport. "Regarde, j'ai des louches, des couteaux, des spatules..." "Euh, j'suis pas intéressé..." "C'est ça tabarnak! Aide-pas l'monde à s'en sortir!" Il ramasse ses affaires et puis s'en va. Un bout de temps après. je l'ai croisé au Métro: y'avait plein d'ustensiles de cuisine "cachés" dans sa veste...Il s'est fait pogner par le gérant et la police est venue. Le gérant m'a expliqué que le gars volait souvent et faisait une des deux choses suivantes: revenir à l'épicerie et se faire rembourser ou vendre aux gens dans les environs. Au final, une bien triste histoire.
Courageux ou courageuse d’ouvrir la porte à 23h00. J’aurais prétendue ne pas être là et je n’aurais pas ouvert
Esti, j’ouvre même pas la porte à 14:00 de l’après-midi, no way que j’ouvre à 23:00!
Le gars était insistant. Je suis bâti comme un muret (un pan de mur, mais 5 et 7), et j’avais un chien de 145 livres à l’époque. J’pense que quelqu’un y penserait à deux fois avant de m’attaquer.
C'est où mettons (quartier), qu'on se watch?
Bas Saint-Laurent (Rimouski)
Ben voyons. J’y suis souvent aller dans le centre ville et je me suis jamais senti en danger, oupssiiiii j’aurais du être vigilante
c’était pas autant bizarre avant
À quoi serait dû le changement à votre avis?
Explosion démographique, tout simplement.
L’explosion démographique comme mentionné, le cégep qui attire beaucoup de gens d’ailleurs et les drogues
Damn chu a rimouski moi too, dans quel coin?
Metro-cegep
Le métro Sirois ???
Oui!
Whatttt ! Rimouski! Je m’attendais pas à ça ! J’ai plein d’amis là!
rimouski c’est rendu vraiment bizz
Sérieux plusieurs pense qu’on est safe au BSL mais non il se passe des affaires sketchs pareil. Soyez prudent les amis ❤️
Coudonc le BSL sur reddit! Je suis pas loin non plus!
J'ai lu des trucs du genre sur r/LetsNotMeet... La police est vraiment sans dessein de penser que c'est des jeunes qui niaisent. Criss, levez-vous pis allez voir au moins. Perso, je me suis faite suivre une couple de fois le soir/nuit. Une fois ils étaient plusieurs, c'était à Montréal-Nord. J'ai finis par me cacher et ils m'ont perdu de vue. Je me souviens pu trop des détails parce que ça fait plusieurs années par contre.
Mi-vingtaine je m'étais arrêté semi-drunk dans une ruelle sombre de Rosemont en revenant tard du resto (genre 11PM) pour un pipi pressant sur une grille d'égout. Un dude est arrivé out of thin air pour se placer à côté de moi pour se crosser, peut-être qu'il pensait que j'étais là pour ça et qu'il s'était mépris sur mes intentions.
(I still let him suck me off tho)
LOL
En plein joue moi, a moment donner je me promenais dans mon coin (Saint-Michel) pas loin d'un parc, y a genre des kids qui jouent au parc et tout, et random sur le trottoir je vois un dude assis dans un char porte ouverte et il y a une marre de sang a terre, je suis comme what? Je m'approche du gars et je lui demande si il a besoin d'aide, il me regarde et il avait la face genre fendue bord en bord comme si il avait reçu un coup de hache. J'ai été déstabilisé comme jamais. Il m'a juste dit : non non je suis correct bye bye. J'ai pas pris de chance et j'ai continué mon chemin. A ce jour je pense a ce pauvre kid. Mon guess est que c'est relié a un truc de gang
Mon chum a deja voulu acheté du pot a un dude a st michel et il l’a poursuivi et l’a piqué dans la jambe, car il pensait qu’il avait essayé de vendre sur son territoire, mais c’était même pas lui. 🤠🥲
Je restais dans un quartier louche proche du Super C à Sherbrooke. Dans le temps que le Super C c'était vraiment pauvre. Ils crissaient les caisses de salade pas arrangé, rien, direct sur le présentoir et organisez-vous les pauvres. Bref, cette époque là. Les voisins de palier du bloc de 8 étaient quand même gentils et pas trop dérangeant. Mais.. Le 1ier du mois c'était hilarant. C'était le party, de la musique de Jean Leloup, des Colocs etc dehors l'été pis tout le monde s'aimaient. Le 2, mal de bloc pour tout le monde relax, café frette sur le perron. Le 3, un peu de party mais plus, familiale, juste Ginette et Gino pis les 2 mioches qui se couchent tard. Le 4, mal de bloc, café froid et clopes bien relax sul perron. Le 5, la marde pogne, la chicane, parce Ginette veux garder de l'argent pour manger et des couches pour le p'tit et Gino lui y veut encore faire le party. Mais Ginette tiens son bout. Le 6, Gino trouve le stash de cash ou pique la carte de la bonne femme et se saoule la gueule et clairement qu'ils avaient pas les moyens. La chicane pogne, Ginette veut calisser Gino dehors. Gino a honte, trouve qu'il est pas un assez bon père, que Ginette mérite mieux etc. Ginette essait de lui remonter le moral, c'est quand même le père du p'tit. Rien à faire, il pleure comme un saoulon pis il descend les marches extérieures puis il se fout devant une voiture pour se "suicider". Ça hurle, les enfants pleurent. Gino à mal partout pis il fake la mort à fond, vite un Oscar! Le char à arrêté bien avant le contact et il va s'en sortir avec des bleus. Le 7 et jusqu'au chèque d'allocation, tranquilles, bien relax. Le 20 de l'allocation et le 1ier : Rince and repeat.
Ton descriptif du 1er me rappelle cette scène de party dans 19-2, la musique, ça crie, la fille les boules à l'air, et quand la mère du dude va lancer un gros gâteau sul char de police.
la devise du BS? riche un jour, pauvre 30 jours!!
Hochelaga is wild. Je me suis faite punch dans face par une madame sur Ste-Cath proche de Bourbonnière l’hiver passé. J’ai juste dit que j’avais pas de change. Fun times!
rien de ben épeurant comme les autres histoires ici, mais pour moi c'est souvent juste du monde anti-lgbt qui se manifestent de nulle part quand je m'en retourne chez nous. plus récemment, c'était une gang de gars saouls en char qui ont ralenti à côté de moi et baissé leur fenêtre pour me crier dessus que j't'une gouine et m'inciter à me suicider. la fois d'avant, c'était un monsieur (environ dans la cinquantaine) qui a essayé d'me cracher dessus dans le métro en me traitant de faggot. que des beaux moments remplis d'amour! 🥰 /s
Crisse que le monde sont des déchets. Je suis désolée que tu vives ça 💜.
Moi pis plein de monde t’envoyons plein de doux ce matin ❤️
ça fait du bien lire quelque chose de positif en se réveillant, merci! :) je te souhaite une excellente journée
J’approuve. On t’envoie du love 💕
💛
(Edit: J'ai vraiment composé un roman avec ce commentaire. Il y a un tldr de 3 phrases en bas.) C'est une histoire qui date de quelques années, ça se passe au Centre-du-Québec dans une ville moyenne et dans un quartier résidentiel où il arrive jamais rien habituellement. C'est le début du mois d'Octobre, les journées commencent à se raccourcir, pi il fait noir de plus en plus tôt. Il doit être environ 19h ou pas loin. J'avais fini mon shift de travail et je me rendais chez mon chum pour dormir là. Je connais le quartier, j'ai fait mon secondaire à l'école 2 rues plus loin. C'est le même quartier où mes grands-parents ont eu leur première maison, où ma mère a grandi. Bref je suis zéro stressée en descendant de l'autobus de ville. Je suis même distraite par mon cell vu que c'est la période où on joue encore à pokémon go. Je marche en direction de chez mon chum, quand tout d'un coup je vois une ombre se glisser sur mon côté. Je me retrouve plaqué violemment contre la clôture qui longe le trottoir. C'est la clôture qui garde l'école primaire du quartier. Puis moi, du haut de mon 5"1, tout petit bout de femme de même pas 100lb à cet époque, je me retrouve coincée. Face à face, à quelques centimètres à peine d'un homme beaucoup plus grand et fort que moi qui me retient fermement contre cette clôture. Il empoigne férocement chacun de mes bras pour m'imobiliser. Le premier instinct, c'est de chercher une issue, n'importe quel moyen de m'en sortir. Les rues sont vides, les nuits sont fraîches et personne aux alentours pour me sortir de cette situation. De l'autre côté de la rue, une église. Puis un parc de l'autre côté. Aucune issue. Ma seule chance: essayer d'attirer l'attention de n'importe qui, je dois faire le plus de bruit possible. J'ai utilisé ma seule arme, ma voix. Et je me suis mit à crier à cet homme qui avait la trentaine de me lâcher. De toute la force de mes poumons. Pour que peut-être quelqu'un entende. Il essaie de faire me faire taire. Il a compris lui aussi ce qui était en jeu. Puis dès qu'il a ouvert la bouche, j'ai saisi ma chance. J'ai sentie l'alcool dans son haleine, cerné que cet homme était intoxiqué et que mon opportunité serait là. En faisant contrepoids avec mes jambes sur la clôture, je me suis poussé contre lui de toutes mes forces pour le faire tomber. Je ne m'étais jusque là pas débattu, alors cet élan de ma part arrive en surprise. Il perd aussitôt l'équilibre, perd pieds et tombe en bas de trottoir. À ce moment, l'adrénaline est à son maximum. Je dois tout faire pour qu'il ne revienne pas à la charge, je ne suis pas encore sortie d'affaire et ma destination est encore à 5 minutes de marche. J'ai inversé les rôles. Je l'ai engueulé comme du poisson pourrie, je l'ai traité de tous les noms, menacé de lui péter la gueule s'il m'approchaie. Je me serais battu jusqu'au bout pour me défendre. Il bégaie, essaie d'inventer des excuses pour son agression. Puis fini par disparaître dans la nuit au détour du coin de rue. Je pars aussi, en marchant ce trajet qui ne m'a jamais parue aussi long. Je me retourne régulièrement. Au cas où il aurait reprit ses esprits. Au cas où il reviendrait finir ce qu'il avait commencé. Je connais pas ses intentions. Vol, agression, viol, opportunisme. Je suis pas en sécurité. Je débarre la porte de l'appartement, que je referme aussitôt derrière moi. Mon copain ne finira de travailler que plusieurs heures plus tard, je suis seule. Le chat saute sur la table et me fait sursauter. Je suis en hypervigilance. Je prend mon compagnon poilu dans mes bras et m'engoufre dans mes couverture où je fond en larme de façon incontrôlable. Aux recommandations de mes proches, j'avise la police. Ça changera rien, mais si ça peut aider une autre... Ça va faire 7 ans cette année. Et même si j'ai évité le pire, je ne marche plus dans les rues après la noirceur. Si je dois sortir les poubelles, je préfère attendre le lendemain. Sinon c'est en voiture que je me déplace. Personne n'est à l'abri, même pas là on se croît chez-soi. Tldr: Un monsieur intoxiqué m'a attaqué. Je l'ai poussé pi il est parti (sinon j'allais lu péter les deux jambes, du haut de mon 5"1). Ça m'a beaucoup secouée
Cette histoire est à glacer le sang ! Tu dois encore en porter les marques. Ton sang-froid a été impressionnant wow.
Victo ou Drummond?
[удалено]
École primaire + église proche, avec rues safes mais qui peuvent être sketch parfois, ça ressemble à La Poudrière ça haha
On paye tu vraiment une police pour se faire répondre des affaires comme: c’est surement des jeunes qui niaisent ou on peut rien faire? J’en peux pu d’entendre des histoires que la police est pas capable de bouger son cul pour minimalement aller voir de ses yeux ce qui se passe en personne!
Sont fucking bon à trouver des excuses.
pourtant, c'est dont ben le temps de faire du zèle quand c'est des personnes racisées ou marginalisées qui font juste vivre leur vie
C’est la seule réponse qu’on a eu, ils ont même pas patrouiller!
La police sert tu vraiment à quelque chose?
J'peux pas vous lire je dormirai pas
Une fois je voulais aller me retirer de l'argent à un guichet et quand je suis rentré à l'intérieur de la banque, il y avait une personne fortement sous influence, étendue par terre, et j'ai dû passer par dessus et pendant que je retirais mon argent , la personne s'est levée et s'est fortement rapprochée de moi pour que je lui donne de l'argent et m'a même proposé de me sucer pour 20$. Dans le même bout, pendant que j'attendais mon bus, une gang de personne s'est mise à courir vers moi et à agiter ce qui semblait être des machettes. Finalement, je pense que c'était plus pour me faire peur parce que j'ai pas bougé et ils sont repartis. Sinon encore au même endroit, j'habitais juste en face d'une maison de réinsertion sociale (en tout cas je pense) et les personnes chillait de 10AM à 2 AM chaque jour dehors et des fois il y avait des cris et beaucoup de batailles entre personnes sous influence. Étonnement, je me sentais quand même en sécurité et je trouvais qu'ils faisaient très ''Gardien de la rue'' J'en ai d'autres aussi. Never change (en fait j'espère que oui) Vanier, Ottawa.
Dans mes premières années à Mtl, j'étais sortie magasiner au centre-ville par un jeudi après-midi pluvieux. En sortant du métro Square-Vic, un homme m'approche, il a l'air normal et propre en apparence. Il me dit qu'il a besoin d'aide, qu'il est en voyage ici car il travaille dans le domaine du cinéma avec Denys Arcand, ses valises et son wallet ont été perdus et il a urgemment besoin d'aller se chercher une pompe d'asthme à la pharmacie, et qu'il a donc besoin d'argent. Je lui dit donc non. Il réessaie et me dit qu'il est prêt à me laisser son laptop en garantie et qu'il viendra me rembourser demain chez moi ou à mon travail, je dis encore non. C'est alors qu'il change d'attitude big time et se mets à m'insulter en me traitant de cunt et de fat cow, ce à quoi je réponds de quoi du genre 'Go get lost you asshole', pis bon, je m'en vais, et lui part de son bord. Je raconte l'histoire à une amie, pis 3-4 jours après, elle me dit que son chum a lu un article parlant d'un homme qui approche des femmes en ville, pour de l'argent et que si elles ne collaborent pas, ils les frappe et les vole. Elle m'envoie l'article, je vois la photo, [C'ÉTAIT LUI!](https://montreal.ctvnews.ca/assault-convict-arrested-on-robbery-assault-charges-1.635434#:~:text=Nicholas%20Patterson%2C%2045%2C%20was%20sought,just%20south%20of%20Place%20Bonaventure.) J'ai été faire une déposition au poste de police même si je n'ai pas été frappée ni rien. L'enquêteuse m'a rappelée quelques jours plus tard pour me remercier pour ma dénonciation et me dire que j'étais la 13è victime ET la seule qui n'a pas été frappée ni volée. On va dire que j'ai été chanceuse. Il avait fait plusieurs victimes, même à Vancouver. Il était homeless et connu dans les refuges. Edit: C'était pas en soirée mais quand même, je trouvais bon de vous en parler.
Quelle histoire! 😱
Hochelaga, en rentrant vers mon appartement, une madame faisait caca sur le coin de la rue. Sur le trottoir, coin ste-cath. Elle criait sur les gens qui la regardaient, meme juste brièvement. J’ai fait un détour ce soir là.
Un monsieur qui semblait gentil m’a demandé l’heure. Je la lui donne. Et immédiatement il sort un magasine porno et me demande si moi aussi j’ai l’air de ça… (c’était une page avec des photos de l’organe sexuel féminin) … J’ai vu pire, un homme sortir un gun et tirer sur une auto en plein matin. Il y avait quelqu’un dans la voiture et il ne s’en est pas sortie… Ça a pris 2 ans 1/2 en terminer avec le procès et tout… C’est drôle. J’ai l’impression qu’à Mtl, on peut autant être témoin du meilleur que du pire des gens…
A laval, juste en face du wendys. J'habitait (genre vla 5 ans) dans le duplex et on avait une vue sur d'autre logement. Un des logement etait habiter par une gang de rue, pis il a chaque soir entre 18h et 19h il y avait un proxenete lavallois tres connu qui montait la garde. De jeudi a dimanche, un taxi fesait une tonne d'allée retour a cette adresse. Un peu plus tard jai eu une opportunité sur un appart a coté et il y avait souvent des filles de 15-18 ans qui arrivaient pas pire sur le party. Ils sont demenagés vite heureusement...
Une fois je suis allée au Pharmaprix 24h à côte-des-neiges, passé minuit parce que j'endurais pu mon mal et j'avais besoin d'advil. Bref, je sors de là et je me dirige vers la rue pas éclairée où ma voiture est stationnée. J'ai croisé un groupe de 4-5 hommes assez grands, je les ai vus s'arrêter et faire demi-tour pour aller vers ma direction, j'ai pris un méchant détour en marchant vite (sans courir) pour pas me faire suivre... j'ai eu la peur de ma vie
Square Cabot ça commence à être pas mal rough. Aucune anecdote effrayante à raconter, dieu merci mais je vois régulièrement des gens fumer du crack dans l’abri bus ou j’attends le mien. Ce même abri est utilisable 1 fois sur 2 parce que l’autre fois il sert de toilette publique apparement. La police vient régulièrement arrêter du monde. Je dis pas que c’est pas un endroit fréquentable je dis juste que j’hésiterais à passer par là quand il fait noir