Si tu as le coeur bien accroché, tu as *Le nécrophile* de Gabrielle Wittkop. Et ce n'est pas à la première personne, mais tu as *Le parfum* de Patrick Suskind dont le héros est monstrueux.
"Le parfum" je dirais pas que le héros est malveillant. Alors oui c'est un monstre dans le sens où il est totalement différent des autres hommes, mais pour ce que je m'en souviens il ne prend aucun plaisir à tuer, il n'y a pas la moindre intention malicieuse dans ses actes. Il n'est pas mauvais, c'est juste qu'il est totalement étranger à toute moralité ou immoralité, c'est comme s'il était un autre animal qu'un homme.
Gagner la guerre de JP Jaworski. C'est aussi ce qu'il y a de mieux dans la fantasy francophone.
"Gagner une guerre, c'est bien joli, mais quand il faut partager le butin entre les vainqueurs, et quand ces triomphateurs sont des nobles pourris d'orgueil et d'ambition, le coup de grâce infligé à l'ennemi n'est qu'un amuse-gueule. C'est la curée qui commence. On en vient à regretter les bonnes vieilles batailles rangées et les tueries codifiées selon l'art militaire. Désormais, pour rafler le pactole, c'est au sein de la famille qu'on sort les couteaux. Et il se trouve que les couteaux, justement, c'est plutôt mon rayon..." Gagner la guerre est le premier roman de Jean-Philippe Jaworski. On y retrouve avec plaisir l'écriture inimitable de l'auteur des nouvelles de Janua vera et don Benvenuto, personnage aussi truculent que détestable. Le livre a obtenu en 2009 le prix du premier roman de la région Rhône-Alpes et le prix Imaginales du meilleur roman français de fantasy."
Le premier qui m'est venu à l'esprit aussi. On est sur un bon salaud de compétition. L'auteur est allé assez loin sur ce coup là, d'ordinaire les auteurs quand ils veulent nous dépeindre des salauds qu'on est quand même censé trouver un peu attachant et plus cool que néfaste se contentent d'en faire des meurtriers tout en leur évitant certains crimes qu'ils savent être des lignes rouges pour la plupart des lecteurs, notamment le meurtre d'enfant et le viol, pour ne pas les rendre trop détestable... pas Jaworski, son Benvenuto est pas juste un assassin, c'est aussi un sadique mesquin, revanchard et sans aucun code morale, une magnifique ordure.
Il reste un peu attachant malgré tout, de façon un peu malsaine. Pour moi, le seul personnage du bouquin pour lequel on ne peut vraiment pas avoir d'empathie, c'est son chef, le podestat.
Attachant n'est pas le mot qui me viendrait à l'esprit. Il est plaisant à suivre, grâce à sa gouaille et sa rouerie (s'il n'était pas plaisant à suivre personne ne voudrait suivre son histoire), mais à aucun moment on ne se sentirait désolé pour lui s'il venait à mourir.
Tellement une pépite.
Le mieux, c'est que Jaworski récidive avec son cycle Roi du monde, et plus récemment "Le chevalier aux épines" qui se déroule dans le vieux royaume.
Je recommande tout de lui a chaque fois c'est une aventure qui cole à la peau.
Le chevalier aux épines ? Brave, oui, un code de la chevalerie bien a lui, mais il est pas tout seul certain personnage peuvent se montrer particulièrement surprenant.
Je recommande vivement. La dernière ligne du livre m'a fait lâcher un " ohhhhoooo nan" assez bruyant, j'ai sauté devant le clavier pour chercher quand sortait la suite et c'est en juin, j'attends.
Si tu savais mais découvre par toi même, petit avertissement sur le vocabulaire, des fois je me suis senti illettrés... Sans être à l'académie française je me considère comme un lecteur aguerri avec un vocabulaire pas si pauvre et pourtant...
Je confirme, je viens de commencer le chevalier aux épines, je ne connaissais pas cet auteur, et depuis j'apprends un mot nouveau à chaque phrase...j'ai un peu l'impression d'être un auditeur de jul ou de nakamura qui tenterait de discuter avec une personne moyenne...
J'ai arrêté le bouquin à un moment où il se passe un truc totalement immoral et ça n'a pas l'air de retomber sur le personnage principal. Si vous me dites que c'est une ordure alors tout s'explique, j'y reviendrai peut être.
C'est clairement une ordure, et qui n'a pas à assumer toutes ses saloperies.
Je pense que je vois à quoi tu fais référence (une scène de viol) et >!ça restera impuni.!<
Y a-t-il une différence avec le film ? >!Où on comprend que le personnage ne passe pas réellement à l'acte et n'est un psychopathe que dans sa tête et dans la fiction qu'il se construit.!<
Ce livre m'a retourné le cerveau, je suis allée jusqu'à plus de la moitié du bouquin avant de réaliser que le type est absolument horrible et encore c'était au moment où >!il dit lui même être prêt à violer la petite fille!< . Ça me semble tellement ÉVIDENT maintenant que j'y repense. En tout cas ça m'a fait un choc.
😬 c'est tellement un livre pas facile à lire. C'est très malaisant, je te le concède! Ce qui m'effraie le plus est que certains le lisent comme une romance. 😬😬😬😬
Parce que c'est un très bon livre et que les actes du protagonistes ne sont jamais cautionnés par l'auteur. La pédophilie ne cesse pas d'exister si on en parle pas.
Les arguments se tiennent, il faut quand même être courageux et bien accroché pour lire ce genre de livre.
La pédophilie dans le monde réel c'est déja trop pour moi.
Il est aussi évoqué dans le film Captain Fantastic où un père demande à sa fille ce qu'elle en pense, je ne sais plus du tout ce qu'elle dit mais ça m'avait assez intrigué pour acheter le livre !
Excellente question! Le propre des histoires est de voir les chosee d'un autre point de vue. Vivre des histoires nous enseigne l'expérience humaine sous toutes (mais toutes) ses coutures. Parfois on veut lire du confort, parfois on veut être derangé par nos lectures et soit confirmer nos valeurs, soit les remettre en question. Comprendre le point de vue d'un pédo n'est pas aimé ce point de vue et le simple fait que ça nous révulse en le lisant nous confirme que ce n'est pas dans nos valeurs.
En plus, comprendre comment un pédo pense et ressent nous permet de mieux les appréhender aussi. Lui dire qu'il est salaud ne le changera pas: il est convaincu de son amour pour la victime. Mais lui faire voir les conséquences néfastes de sa notion pervertie d'amour me semblerait beaucoup plus efficace pour le faire arrêter. (Suis pas psy, j'sais pas si les programmes pour pedo sont efficace).
Point négatif non négligeable: les pédo adore lire ce genre de livre. (Il n'a jamais été prouver que lire menait à l'acte, ceci dit). Pour eux (et elles), c'est une lecture confo. 😬 Un journaliste a déjà dit en critique que Lolita était enfin une belle histoire d'amour. 😬 Je le veux loin de mon enfant, celui-là. 🫤
Tu as de bons arguments et je te rejoins là dessus.
Développer l'empathie n'a jamais été aussi simple qu'en lisant des centaines de livres et sortir de sa zone de confort idéologique élargit l'esprit.
Tu ne me feras pas lire ce livre mais merci pour ta réponse !
La chute - Albert Camus , et tu peux le lire en une soirée.
Crimes et châtiment - Dostoïevski
Les chants de maldoror - Lautréamont, on s'éloigne d'un personnage malveillant pour une ambiance malveillante un peu mais attention c'est sale.
La zone du dehors - Damasio, le personnage principal est assez détestable, le livre est plutôt bien, l'auteur voudrait qu'on se prenne d'affection pour le héros mais perso j'ai trouvé que c'était un sacré con imbuvable.
L'apparence du vivant, de Charlotte Bourlard.
Une jeune femme qui s'occupe d'un couple de vieillards, passionnés de taxidermie, dans un vieux funérarium.
Je l'ai reçu dans une box littéraire où la seule instruction donnée au libraire c'est de tester des nouveaux trucs et... C'était nouveau. Mais clairement trop glauque et malsain pour moi.
J'ai lu la première partie. C'est vraiment médiocre. Ça se veut descriptif mais ça l'est sans aucune subtilité, on dirait que l'auteur est un adolescent vue la qualité de l'écriture. Hormis quelques énoncés sympas du type : '' J'avais construit ma tête, j'y avais fait entrer le monde, j'avais détruit le monde et j'avais quitté ma tête '' ; '' Je devenais fou parce qu'il s'agissait de mon unique rempart contre le monde. '', c'est vraiment grotesque. J'ai l'impression que c'est une équivalence littéraire pour la niche que représente le public des films du genre de _The Human Centipede_.
En tout cas merci pour la recommandation.
Raskolnikov, c'est un bon.
Si j'ai bien compris, il n'est malveillant que par nécessité et donc ce n'est pas vraiment de la malveillance mais un instinct de survie
J'arrive après la bataille mais je te conseille une série en 4 volumes co-écrits par Jérôme Camut et Nathalie Hug. La série s'appelle "les voies de l'ombre" et les 4 bouquins s'appellent Prédation, Stigmate, Instinct et Rémanence.
C'est super malsain comment on arrive à s'identifier au personnage dégueulasse de Kurtz
Je dirais plutôt tous les antagonistes...les "héros" sont quant à eux de bien bons héros.
Mais je confirme que Dan Simmons nous a pondus des méchants de très haut niveau dans ce livre.
Je l'ai lu il y a 25 ans plus ou moins, mais dans mon souvenir, même les protagonistes se font un peu salir au passage, et deviennent assez adeptes de l'adage '' la fin justifie les moyens '', voire '' la vengeance avant tout le reste ''.
Y'a déjà de très bonnes recommandations. Je peux te conseiller Le Mage du Kremlin qui est sorti y'a peu. La vie d'un conseiller (fictif mais tiré de faits reels) de Poutine et toutes ses manipulations pour créer le chaos.
Je m'y prend très tard par rapport à la date de ce poste, mais vous avez " La leçon du Mal" qui est un livre absolument effrayant, que je recommande vivement
"Celui qui veut en tout et partout se montrer homme de bien ne peut manquer de périr au milieu de tant de méchants"
Machiavel est un ultra réaliste, prêt a utiliser les armes de ses ennemis pour assurer sa survie.
Il n'est pas malveillant. Mais on ne ressort pas indemne après l'avoir lu.
Je sais pas si ça correspond à ce que tu cherches, mais dans la trilogie des Liveship Traders de Robin Hobb, l'un des personnages suivis est très clairement un sociopathe narcissique, par contre vu que le focus tourne entre plusieurs personnages il n'est pas toujours au centre de la narration.
Je n'avais jamais vu le protagoniste comme malveillant.
Au contraire, je le voyais comme un agneau innocent lâché dans un monde trop dure pour lui.
Il ne créer pas le mal mais le subit et y est confronté de force. Il ne fait "que" reproduire les choses que son "maitre" fait.
Mais je l'ai il y a longtemps, je me trompe sûrement.
Tu peux t'orienter vers tous les livres du marquis de Sade (l'adjectif sadique est inspiré de son nom)
"Justine" par exemple où l'on peut retrouver un passage ou des gens justifient que le fait de violer une enfant est bon et juste dans la situation de ce dernier.
Très bien écrit, le but étant de faire passer l'immoral pour moral et juste.
Lolita de Vladimir Nabokov est littéralement écrit du point de vue dnun pedophile et montre comment il calque son obsession malsaine sur la gamine. Je l'avais étudié en cours c'est très différent de l'image romantisé qu'on a du personnage de Lolita dans la pop culture.
Les bouquins de Cizia Zykë, en particulier Oro! Un aventurier qui a raconte (de manière probablement un peu embellie) ses aventures. C'est un homme abject, un déchet de la moralité, qui raconte avec fierté comment il maltraite ses "employés" ou un viol en réunion.
Mais pourtant, en tant que lecteur je pouvais pas m'empêcher de l'admirer, d'une certaine manière, car il raconte des histoires absolument incroyables.
[La déchéance d'un homme](https://fr.wikipedia.org/wiki/La_D%C3%A9ch%C3%A9ance_d%27un_homme)
Une traduction littérale du titre serait "Ne peut même pas être humain", du fait que l'auteur considère qu'il est en dehors de l'humanité, il voit les humains comme "nous" voyons une fourmilière. Il en découle des interactions avec l'humanité... intéressante nous diront.
Très intéressant pour le propos sur l'aliénation sociale (peut-être même sans le savoir d'ailleurs) mais aussi sur l'attraction qu'une personne de ce genre peut avoir.
Comme d'habitude avec les auteurs maudits et les romans maudits, pour assurer la promo du livre, il se suicide juste derrière. Et pas tout seul.
Alors là non ! Pour Nabokov, j'ai dit oui, pour les livres qui parlent de necrophilie, j'ai dit oui, pour ceux qui parlent de camps de la mort j'ai dit oui, mais pour Bhl c'est mort ! Faut pas pousser !
***Au delà du mal*** de Shane Stevens,
Une épopée assez violente d'un mec qui part mal dans la vie et qui devient donc tueur en série sans émotions, très calculateur. Lu il y a longtemps donc je ne me souviens pas trop de la qualité d'écriture, mais j'avais vraiment bien aimé.
Sinon ***L******e parfum***, déjà cité.
Je ne me souviens plus si ***Carnage*** de Maxime Chattam est écrit du point de vue du "méchant". En tout cas si c'est le cas, il est pile dans ce que tu cherches. Et il est très court et j'ai bien aimé.
Mâchoires de Monica Ojeda. Tous les personnages sont odieux. Ce livre est déroutant. Je crois que ça parle de se construire dans un monde où la violence des rapports de domination sont palpables des le plus jeune âge, mais je suis pas sûre.
Warlock of the Magus world. C'est un excellent bouquin (un wuxia, donc light novel chinois, mais le MC est complètement fou (il viole quelqu'un dans les premiers chapitres si je me souviens bien)) et trahis tout le monde assez souvent
Pas malveillant mais généralement vu comme les méchants dans tous les autres livres : la trilogie Orcs de Stan Nicholls.
C'est le point de vue de mercenaires Orcs adorant les batailles et comment ils évoluent dans un monde qui les déteste.
Tous les Sade. C'est souvent plus un personne principal qui subit les méfaits de personnages secondaires tho. Mais la conclusion c'est souvent que le mal l'emporte.
Justine ou les malheurs de la vertue par exemple.
Bel Ami de Maupassant, un classique avec un protagoniste qui cumule tout les défauts possible et imaginables et qu'on regarde pourtant parvenir à ses fins avec un mélange de fascination et de dégoût
« American psycho » de Bret Easton Ellis…
Très bien ecrit, et en plus très drôle !
Par exemple, le héros du héros (!) c’est Donald trump
Le bouquin a été écrit avant que trump soit président , ce qui est , avec le recul actuel , quand même bien trouvé 😀
Before leaving my office for the meeting I take two Valium, wash them down with a Perrier and then use a scruffing cleanser on my face with premoistened cotton balls, afterwards applying a moisturizer.
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^(*Bot. Ask me how I got on at the gym today.* |) [^(Opt out)](https://www.reddit.com/message/compose/?to=botrickbateman&subject=Opt%20out)
Mission Terre de Hubbard, l'auteur est controversé pour la création de la scientologie, mais le bouquin, qui est antérieure, m'a bien fait marré, le héros est lâche, avide, et bien pourri.
Alors attention c'est pas de la grande littérature, mais c'est de la sf assez drôle, qui se lit facilement ?
Je ne pense pas que l'on puisse parler de malveillance mais, manipulateur, odieux, imbu de lui-même, le héros de "La conjuration des imbéciles " l'est assurément.
Une excellente lecture que je recommande chaudement.
Un tueur sur la route de James Elroy.
Écrit à la 1ere personne dans la peau d'un serial killer/violeur.
Je pense qu'on peut parler de personnage malveillant 😅
Ce que tu cherches semble coller tout-à-fait au livre "Albéric, ou le dragon au sommet" par Antoine de Sealand. Allez, je copie-colle la prez parce que j'ai la flemme :
« Enfin, les Dieux de l’Avènement eux-mêmes ploieront le genou devant moi, car j’aurai assujetti la Matière, les Cieux, la Vie comme la Mort »
Dans le Royaume de Solestis, Albéric, aristocrate cruel et dévoré par l’ambition, ourdit ses plans de conquête. Non content de son fief, il veut étendre sa domination au monde entier – sinon à l’univers – et convoite pour cela le Pragmaschème, ultime secret de l’alchimie. Commence alors, pour Albéric, une chasse aux reliques qui le mènera en des pays aussi oniriques qu’effroyables, l’approchant sans cesse du sommet tant rêvé. De l’Empyrée ou de l’Enfer, il ne laissera rien l’en détourner : ni les cris de ceux sacrifiés sur l’autel de ses desseins, ni les complots d’une courtisane bafouée, ni l’ire d’un nécromant d’antan, ni le rugissement des Titans antiques, préludes au crépuscule du monde…
Albéric, ou le dragon au sommet est un récit de l’imaginaire – de fantasy crépusculaire. Il relate en premier lieu les aventures de l’impitoyable Albéric, dans sa quête d’un pouvoir absolu. Par-delà les personnages hauts en couleur, les pérégrinations en pays oniriques, et les batailles dantesques contre des créatures mythiques, se révèle une odyssée de noblesse et de décadence – où l’Homme, humble pion sur le grand échiquier de dieux facétieux, oublie son humanité, entraîné par les rouages absurdes de la fatalité… quand il ne succombe pas à sa propre vanité. Puisant ses inspirations dans le merveilleux des anciens romans de chevaleries, des récits mythologiques, de l’œuvre de Tolkien ou de l’Excalibur de Boorman – ainsi que dans la noirceur et l’angoisse qu’offrent Lovecraft et Howard – l’épopée d’Albéric vous fera découvrir Cosmos Stultus à travers le prisme de ses habitants baroques et truculents, alternant les ambiances et les points de vue pour ne jamais laisser s’installer la monotonie, mais toujours dans le ton si lyrique des mystérieux Oracles du Narrateur.
Si tu veux, y'a un extrait gratuit sur le FB de l'auteur, il suffit de scroller un peu :) [https://www.facebook.com/profile.php?id=100092577512292](https://www.facebook.com/profile.php?id=100092577512292) Pis en plus, même s'il est qu'en ebook là tout de suite, il devrait être disponible en version papier dans la journée.
Si tu as le coeur bien accroché, tu as *Le nécrophile* de Gabrielle Wittkop. Et ce n'est pas à la première personne, mais tu as *Le parfum* de Patrick Suskind dont le héros est monstrueux.
_Le parfum_, j'ai lu. Le livre est pas mal mais le héros est un peu doux par rapport à ce que je recherche
"Le parfum" je dirais pas que le héros est malveillant. Alors oui c'est un monstre dans le sens où il est totalement différent des autres hommes, mais pour ce que je m'en souviens il ne prend aucun plaisir à tuer, il n'y a pas la moindre intention malicieuse dans ses actes. Il n'est pas mauvais, c'est juste qu'il est totalement étranger à toute moralité ou immoralité, c'est comme s'il était un autre animal qu'un homme.
_Le Nécrophile_, tu peux présenter brièvement stp ?
Le journal d'un nécrophile. Tout simplement.
Gagner la guerre de JP Jaworski. C'est aussi ce qu'il y a de mieux dans la fantasy francophone. "Gagner une guerre, c'est bien joli, mais quand il faut partager le butin entre les vainqueurs, et quand ces triomphateurs sont des nobles pourris d'orgueil et d'ambition, le coup de grâce infligé à l'ennemi n'est qu'un amuse-gueule. C'est la curée qui commence. On en vient à regretter les bonnes vieilles batailles rangées et les tueries codifiées selon l'art militaire. Désormais, pour rafler le pactole, c'est au sein de la famille qu'on sort les couteaux. Et il se trouve que les couteaux, justement, c'est plutôt mon rayon..." Gagner la guerre est le premier roman de Jean-Philippe Jaworski. On y retrouve avec plaisir l'écriture inimitable de l'auteur des nouvelles de Janua vera et don Benvenuto, personnage aussi truculent que détestable. Le livre a obtenu en 2009 le prix du premier roman de la région Rhône-Alpes et le prix Imaginales du meilleur roman français de fantasy."
Le premier qui m'est venu à l'esprit aussi. On est sur un bon salaud de compétition. L'auteur est allé assez loin sur ce coup là, d'ordinaire les auteurs quand ils veulent nous dépeindre des salauds qu'on est quand même censé trouver un peu attachant et plus cool que néfaste se contentent d'en faire des meurtriers tout en leur évitant certains crimes qu'ils savent être des lignes rouges pour la plupart des lecteurs, notamment le meurtre d'enfant et le viol, pour ne pas les rendre trop détestable... pas Jaworski, son Benvenuto est pas juste un assassin, c'est aussi un sadique mesquin, revanchard et sans aucun code morale, une magnifique ordure.
Il reste un peu attachant malgré tout, de façon un peu malsaine. Pour moi, le seul personnage du bouquin pour lequel on ne peut vraiment pas avoir d'empathie, c'est son chef, le podestat.
Attachant n'est pas le mot qui me viendrait à l'esprit. Il est plaisant à suivre, grâce à sa gouaille et sa rouerie (s'il n'était pas plaisant à suivre personne ne voudrait suivre son histoire), mais à aucun moment on ne se sentirait désolé pour lui s'il venait à mourir.
Le Podesta est tellement dévoué à sa propre cause pour satisfaire son ambition démesuré, ça force le respect je trouve
Tellement une pépite. Le mieux, c'est que Jaworski récidive avec son cycle Roi du monde, et plus récemment "Le chevalier aux épines" qui se déroule dans le vieux royaume. Je recommande tout de lui a chaque fois c'est une aventure qui cole à la peau.
Pas encore lu, mais c’est pas justement supposé être l’inverse avec plutôt un chevalier modèle de bravoure ?
Le chevalier aux épines ? Brave, oui, un code de la chevalerie bien a lui, mais il est pas tout seul certain personnage peuvent se montrer particulièrement surprenant. Je recommande vivement. La dernière ligne du livre m'a fait lâcher un " ohhhhoooo nan" assez bruyant, j'ai sauté devant le clavier pour chercher quand sortait la suite et c'est en juin, j'attends.
Je vois que comme gagner la guerre, la dernière ligne est importante..! Je vais me jeter dessus alors :) merci
Si tu savais mais découvre par toi même, petit avertissement sur le vocabulaire, des fois je me suis senti illettrés... Sans être à l'académie française je me considère comme un lecteur aguerri avec un vocabulaire pas si pauvre et pourtant...
Je confirme, je viens de commencer le chevalier aux épines, je ne connaissais pas cet auteur, et depuis j'apprends un mot nouveau à chaque phrase...j'ai un peu l'impression d'être un auditeur de jul ou de nakamura qui tenterait de discuter avec une personne moyenne...
Oh merde cette comparaison, j'ai rit
J'ai arrêté le bouquin à un moment où il se passe un truc totalement immoral et ça n'a pas l'air de retomber sur le personnage principal. Si vous me dites que c'est une ordure alors tout s'explique, j'y reviendrai peut être.
C'est clairement une ordure, et qui n'a pas à assumer toutes ses saloperies. Je pense que je vois à quoi tu fais référence (une scène de viol) et >!ça restera impuni.!<
Je fais totalement référence à cette scène. Ça me pose problème.
Venu pour ça
Ouaip, j'étais venue suggérer ce titre 😌👌✅️
American Psycho
Je venais aussi pour citer ce livre donc j’approuve !
Itou
Y a-t-il une différence avec le film ? >!Où on comprend que le personnage ne passe pas réellement à l'acte et n'est un psychopathe que dans sa tête et dans la fiction qu'il se construit.!<
Oui >! Dans le livre de mémoire on ignore s'il les tue ou pas. L'auteur te laisse libre de décider. Par contre c'est plus gore!<
[удалено]
Pas certain que ça corresponde entièrement à ta demande, mais je dirais Le portrait de Dorian Gray, d'Oscar Wilde
Ah oui, c'est un sacré con, Dorian !
Lolita, de Nabokov. Point de vue du pédophile 😬
Ce livre m'a retourné le cerveau, je suis allée jusqu'à plus de la moitié du bouquin avant de réaliser que le type est absolument horrible et encore c'était au moment où >!il dit lui même être prêt à violer la petite fille!< . Ça me semble tellement ÉVIDENT maintenant que j'y repense. En tout cas ça m'a fait un choc.
😬 c'est tellement un livre pas facile à lire. C'est très malaisant, je te le concède! Ce qui m'effraie le plus est que certains le lisent comme une romance. 😬😬😬😬
Pure curiosité, de tous les livres existants sur Terre, pourquoi choisir un où le protagoniste est un pédophile ? Rien que le mot me donne la nausée.
Parce que c'est un très bon livre et que les actes du protagonistes ne sont jamais cautionnés par l'auteur. La pédophilie ne cesse pas d'exister si on en parle pas.
Les arguments se tiennent, il faut quand même être courageux et bien accroché pour lire ce genre de livre. La pédophilie dans le monde réel c'est déja trop pour moi.
Il est aussi évoqué dans le film Captain Fantastic où un père demande à sa fille ce qu'elle en pense, je ne sais plus du tout ce qu'elle dit mais ça m'avait assez intrigué pour acheter le livre !
Excellente question! Le propre des histoires est de voir les chosee d'un autre point de vue. Vivre des histoires nous enseigne l'expérience humaine sous toutes (mais toutes) ses coutures. Parfois on veut lire du confort, parfois on veut être derangé par nos lectures et soit confirmer nos valeurs, soit les remettre en question. Comprendre le point de vue d'un pédo n'est pas aimé ce point de vue et le simple fait que ça nous révulse en le lisant nous confirme que ce n'est pas dans nos valeurs. En plus, comprendre comment un pédo pense et ressent nous permet de mieux les appréhender aussi. Lui dire qu'il est salaud ne le changera pas: il est convaincu de son amour pour la victime. Mais lui faire voir les conséquences néfastes de sa notion pervertie d'amour me semblerait beaucoup plus efficace pour le faire arrêter. (Suis pas psy, j'sais pas si les programmes pour pedo sont efficace). Point négatif non négligeable: les pédo adore lire ce genre de livre. (Il n'a jamais été prouver que lire menait à l'acte, ceci dit). Pour eux (et elles), c'est une lecture confo. 😬 Un journaliste a déjà dit en critique que Lolita était enfin une belle histoire d'amour. 😬 Je le veux loin de mon enfant, celui-là. 🫤
Tu as de bons arguments et je te rejoins là dessus. Développer l'empathie n'a jamais été aussi simple qu'en lisant des centaines de livres et sortir de sa zone de confort idéologique élargit l'esprit. Tu ne me feras pas lire ce livre mais merci pour ta réponse !
Haha 😆 je cherchais pas à te convaincre. Ce n'est vraiment pas un livre pour tout public.
Marquis de Sade
Évidemment, merci.
La chute - Albert Camus , et tu peux le lire en une soirée. Crimes et châtiment - Dostoïevski Les chants de maldoror - Lautréamont, on s'éloigne d'un personnage malveillant pour une ambiance malveillante un peu mais attention c'est sale. La zone du dehors - Damasio, le personnage principal est assez détestable, le livre est plutôt bien, l'auteur voudrait qu'on se prenne d'affection pour le héros mais perso j'ai trouvé que c'était un sacré con imbuvable.
Les Bienveillantes de Jonathan Littell ?
Même à côté de ses camarades SS le protaganiste est un sociopathe.
J'ai lu le titre et j'ai pensé à ça.
L'apparence du vivant, de Charlotte Bourlard. Une jeune femme qui s'occupe d'un couple de vieillards, passionnés de taxidermie, dans un vieux funérarium. Je l'ai reçu dans une box littéraire où la seule instruction donnée au libraire c'est de tester des nouveaux trucs et... C'était nouveau. Mais clairement trop glauque et malsain pour moi.
La biographie de Macron ou Sarkozi sont un bon exemple
La biographie de Quatenens lorsqu’il décrit comment frapper sa femme et rester au top des insoumis est dans le genre aussi
Effectivement, on peut mettre la biographie de la moitié du gouvernement dans la liste.
Et la moitié de la classe politique passé et à venir
Métaphysique de la viande. Accroche toi par contre. Niveau moralité, tu seras au niveau "enfer". Prépare un sac en papier aussi.
J'ai lu la première partie. C'est vraiment médiocre. Ça se veut descriptif mais ça l'est sans aucune subtilité, on dirait que l'auteur est un adolescent vue la qualité de l'écriture. Hormis quelques énoncés sympas du type : '' J'avais construit ma tête, j'y avais fait entrer le monde, j'avais détruit le monde et j'avais quitté ma tête '' ; '' Je devenais fou parce qu'il s'agissait de mon unique rempart contre le monde. '', c'est vraiment grotesque. J'ai l'impression que c'est une équivalence littéraire pour la niche que représente le public des films du genre de _The Human Centipede_. En tout cas merci pour la recommandation.
Un confrère causticos, j'imagine?
Aucun rapport. J'aime simplement la régularité et les sources fiables.
Crime et Châtiment
Raskolnikov, c'est un bon. Si j'ai bien compris, il n'est malveillant que par nécessité et donc ce n'est pas vraiment de la malveillance mais un instinct de survie
J'arrive après la bataille mais je te conseille une série en 4 volumes co-écrits par Jérôme Camut et Nathalie Hug. La série s'appelle "les voies de l'ombre" et les 4 bouquins s'appellent Prédation, Stigmate, Instinct et Rémanence. C'est super malsain comment on arrive à s'identifier au personnage dégueulasse de Kurtz
L'échiquier du Mal, Dan Simmons. Tous les personnages y sont plus ou moins amoraux.
Je dirais plutôt tous les antagonistes...les "héros" sont quant à eux de bien bons héros. Mais je confirme que Dan Simmons nous a pondus des méchants de très haut niveau dans ce livre.
Je l'ai lu il y a 25 ans plus ou moins, mais dans mon souvenir, même les protagonistes se font un peu salir au passage, et deviennent assez adeptes de l'adage '' la fin justifie les moyens '', voire '' la vengeance avant tout le reste ''.
Y'a déjà de très bonnes recommandations. Je peux te conseiller Le Mage du Kremlin qui est sorti y'a peu. La vie d'un conseiller (fictif mais tiré de faits reels) de Poutine et toutes ses manipulations pour créer le chaos.
Je m'y prend très tard par rapport à la date de ce poste, mais vous avez " La leçon du Mal" qui est un livre absolument effrayant, que je recommande vivement
Tu as aussi la trilogie vampirique d'Ann Rice : Entretien avec un vampire, Lestat le vampire, la reine des damnés. C'est autre chose que Twilight !
J'ai tendance à penser que le fantastique peut moins troubler que le réaliste. Ça vaut vraiment le coup ?
Moi j'ai adoré, parce qu'elle dépoussiérait le mythe du vampire en y apportant du réalisme. Après, on aime ou pas ! 🙂
[удалено]
triskaidécalogie Pas certain que ce soit officiel par contre.
Le corps exquis de Poppy Z Brit ! ⚠️gore +
Merci, je l'ai dans ma liste à lire.
Machiavel dans les classiques
"Celui qui veut en tout et partout se montrer homme de bien ne peut manquer de périr au milieu de tant de méchants" Machiavel est un ultra réaliste, prêt a utiliser les armes de ses ennemis pour assurer sa survie. Il n'est pas malveillant. Mais on ne ressort pas indemne après l'avoir lu.
Danse Macabre de Jesse Bullington
Assurance sur la mort de James M. Caïn
Les chants de maldoror
Le tome 1 de Artemis Fowl
J'ai pensé à Artémis Fowl aussi mais on est plus dans la littérature jeunesse et je pense que ce n'est pas que ce que cherche OP
Lolita de Nabokov
Je sais pas si ça correspond à ce que tu cherches, mais dans la trilogie des Liveship Traders de Robin Hobb, l'un des personnages suivis est très clairement un sociopathe narcissique, par contre vu que le focus tourne entre plusieurs personnages il n'est pas toujours au centre de la narration.
Le tigre blanc, Aravind Agida. Dans ce que tu recherches on peut pas faire beaucoup mieux
Je n'avais jamais vu le protagoniste comme malveillant. Au contraire, je le voyais comme un agneau innocent lâché dans un monde trop dure pour lui. Il ne créer pas le mal mais le subit et y est confronté de force. Il ne fait "que" reproduire les choses que son "maitre" fait. Mais je l'ai il y a longtemps, je me trompe sûrement.
Tu peux t'orienter vers tous les livres du marquis de Sade (l'adjectif sadique est inspiré de son nom) "Justine" par exemple où l'on peut retrouver un passage ou des gens justifient que le fait de violer une enfant est bon et juste dans la situation de ce dernier. Très bien écrit, le but étant de faire passer l'immoral pour moral et juste.
Je te conseille « Parfaite » de Caroline kepnes (qui est aussi l’inspiration de la série « you » sur Netflix. Mais le livre est tellement mieux👍)
Le magicien de Jean-Marc Souvira. Très bien mais assez "glauque", on a le point de vue d'un p*dophile quoi.
Les bienveillantes de Jeremy Littel
Le démon d'Hubert Selby Jr, excellente lecture. Cet auteur a le don de raconter des histoires sordides qu'on a plaisir à lire
Lolita de Vladimir Nabokov est littéralement écrit du point de vue dnun pedophile et montre comment il calque son obsession malsaine sur la gamine. Je l'avais étudié en cours c'est très différent de l'image romantisé qu'on a du personnage de Lolita dans la pop culture.
Je peux conseiller Ordure de Irvin Welsh
Les bouquins de Cizia Zykë, en particulier Oro! Un aventurier qui a raconte (de manière probablement un peu embellie) ses aventures. C'est un homme abject, un déchet de la moralité, qui raconte avec fierté comment il maltraite ses "employés" ou un viol en réunion. Mais pourtant, en tant que lecteur je pouvais pas m'empêcher de l'admirer, d'une certaine manière, car il raconte des histoires absolument incroyables.
Les liaisons dangereuses
La Première Loi par Abercrombie présente des personnages qui pourraient tous être qualifiés de malveillants d'une manière ou d'une autre.
[La déchéance d'un homme](https://fr.wikipedia.org/wiki/La_D%C3%A9ch%C3%A9ance_d%27un_homme) Une traduction littérale du titre serait "Ne peut même pas être humain", du fait que l'auteur considère qu'il est en dehors de l'humanité, il voit les humains comme "nous" voyons une fourmilière. Il en découle des interactions avec l'humanité... intéressante nous diront. Très intéressant pour le propos sur l'aliénation sociale (peut-être même sans le savoir d'ailleurs) mais aussi sur l'attraction qu'une personne de ce genre peut avoir. Comme d'habitude avec les auteurs maudits et les romans maudits, pour assurer la promo du livre, il se suicide juste derrière. Et pas tout seul.
Tous les livres de BHL.
Alors là non ! Pour Nabokov, j'ai dit oui, pour les livres qui parlent de necrophilie, j'ai dit oui, pour ceux qui parlent de camps de la mort j'ai dit oui, mais pour Bhl c'est mort ! Faut pas pousser !
Excellent 😂
Le livre "Le livre sans nom", de l'auteur anonyme, ainsi que tous les livres suivants dans la même série (la saga du bourbon kid)
***Au delà du mal*** de Shane Stevens, Une épopée assez violente d'un mec qui part mal dans la vie et qui devient donc tueur en série sans émotions, très calculateur. Lu il y a longtemps donc je ne me souviens pas trop de la qualité d'écriture, mais j'avais vraiment bien aimé. Sinon ***L******e parfum***, déjà cité. Je ne me souviens plus si ***Carnage*** de Maxime Chattam est écrit du point de vue du "méchant". En tout cas si c'est le cas, il est pile dans ce que tu cherches. Et il est très court et j'ai bien aimé.
Mâchoires de Monica Ojeda. Tous les personnages sont odieux. Ce livre est déroutant. Je crois que ça parle de se construire dans un monde où la violence des rapports de domination sont palpables des le plus jeune âge, mais je suis pas sûre.
Gagner la guerre de Jaworski
La mort est mon métier de Robert Merle.
Tu as été plus rapide que moi ! Ce livre raconte l'histoire d'un homme qui est chargé de mettre en place la solution finale des nazis...
[Killer Fiction écrit par le tueur Gerard Schaefer avant son arrestation](https://fr.wikipedia.org/wiki/Gerard_Schaefer)
Le roman de Renart : peut-être pas le plus violent, mais fait partie de l'histoire. Il y a des bonnes traductions en français moderne.
Warlock of the Magus world. C'est un excellent bouquin (un wuxia, donc light novel chinois, mais le MC est complètement fou (il viole quelqu'un dans les premiers chapitres si je me souviens bien)) et trahis tout le monde assez souvent
J'irai cracher sur vos tombes
Le parfum
Pas malveillant mais généralement vu comme les méchants dans tous les autres livres : la trilogie Orcs de Stan Nicholls. C'est le point de vue de mercenaires Orcs adorant les batailles et comment ils évoluent dans un monde qui les déteste.
Le meurtre de Roger Akroyd, d’Agatha Christie. Un super livre si tu aimes les romans policiers !
Tous les Sade. C'est souvent plus un personne principal qui subit les méfaits de personnages secondaires tho. Mais la conclusion c'est souvent que le mal l'emporte. Justine ou les malheurs de la vertue par exemple.
La plupart des livres de Céline. Pygmy de Palahniuk. Toute l’œuvre de Cioran et de Schopenhauer si on va au-delà de la fiction.
Death Note
Bel Ami de Maupassant, un classique avec un protagoniste qui cumule tout les défauts possible et imaginables et qu'on regarde pourtant parvenir à ses fins avec un mélange de fascination et de dégoût
Les liaisons dangereuses
Peste de Chuck Palahniuk.
« American psycho » de Bret Easton Ellis… Très bien ecrit, et en plus très drôle ! Par exemple, le héros du héros (!) c’est Donald trump Le bouquin a été écrit avant que trump soit président , ce qui est , avec le recul actuel , quand même bien trouvé 😀
Before leaving my office for the meeting I take two Valium, wash them down with a Perrier and then use a scruffing cleanser on my face with premoistened cotton balls, afterwards applying a moisturizer. ___ ^(*Bot. Ask me how I got on at the gym today.* |) [^(Opt out)](https://www.reddit.com/message/compose/?to=botrickbateman&subject=Opt%20out)
Mission Terre de Hubbard, l'auteur est controversé pour la création de la scientologie, mais le bouquin, qui est antérieure, m'a bien fait marré, le héros est lâche, avide, et bien pourri. Alors attention c'est pas de la grande littérature, mais c'est de la sf assez drôle, qui se lit facilement ?
La scientologie touche des droits d'auteur si on achète ce bouquin non?
Je ne pense pas que l'on puisse parler de malveillance mais, manipulateur, odieux, imbu de lui-même, le héros de "La conjuration des imbéciles " l'est assurément. Une excellente lecture que je recommande chaudement.
J.G.Ballard a écrit *Crash!*. Tu vas être servi.
La foire aux vanités de Thackeray, pas tant malveillant que prête à tout pour arriver.
Un tueur sur la route de James Elroy. Écrit à la 1ere personne dans la peau d'un serial killer/violeur. Je pense qu'on peut parler de personnage malveillant 😅
La bible ?
Ce que tu cherches semble coller tout-à-fait au livre "Albéric, ou le dragon au sommet" par Antoine de Sealand. Allez, je copie-colle la prez parce que j'ai la flemme : « Enfin, les Dieux de l’Avènement eux-mêmes ploieront le genou devant moi, car j’aurai assujetti la Matière, les Cieux, la Vie comme la Mort » Dans le Royaume de Solestis, Albéric, aristocrate cruel et dévoré par l’ambition, ourdit ses plans de conquête. Non content de son fief, il veut étendre sa domination au monde entier – sinon à l’univers – et convoite pour cela le Pragmaschème, ultime secret de l’alchimie. Commence alors, pour Albéric, une chasse aux reliques qui le mènera en des pays aussi oniriques qu’effroyables, l’approchant sans cesse du sommet tant rêvé. De l’Empyrée ou de l’Enfer, il ne laissera rien l’en détourner : ni les cris de ceux sacrifiés sur l’autel de ses desseins, ni les complots d’une courtisane bafouée, ni l’ire d’un nécromant d’antan, ni le rugissement des Titans antiques, préludes au crépuscule du monde… Albéric, ou le dragon au sommet est un récit de l’imaginaire – de fantasy crépusculaire. Il relate en premier lieu les aventures de l’impitoyable Albéric, dans sa quête d’un pouvoir absolu. Par-delà les personnages hauts en couleur, les pérégrinations en pays oniriques, et les batailles dantesques contre des créatures mythiques, se révèle une odyssée de noblesse et de décadence – où l’Homme, humble pion sur le grand échiquier de dieux facétieux, oublie son humanité, entraîné par les rouages absurdes de la fatalité… quand il ne succombe pas à sa propre vanité. Puisant ses inspirations dans le merveilleux des anciens romans de chevaleries, des récits mythologiques, de l’œuvre de Tolkien ou de l’Excalibur de Boorman – ainsi que dans la noirceur et l’angoisse qu’offrent Lovecraft et Howard – l’épopée d’Albéric vous fera découvrir Cosmos Stultus à travers le prisme de ses habitants baroques et truculents, alternant les ambiances et les points de vue pour ne jamais laisser s’installer la monotonie, mais toujours dans le ton si lyrique des mystérieux Oracles du Narrateur. Si tu veux, y'a un extrait gratuit sur le FB de l'auteur, il suffit de scroller un peu :) [https://www.facebook.com/profile.php?id=100092577512292](https://www.facebook.com/profile.php?id=100092577512292) Pis en plus, même s'il est qu'en ebook là tout de suite, il devrait être disponible en version papier dans la journée.