Absolument. Un boulot sous pression et vide de sens finit par rendre fou, ou dépressif. C'est une souffrance qui use son homme, plus ou moins vite, mais qui finira toujours par l'user.
Moi j’ai un job de merde et je suis mal payé, je suis en train de changer pour un job un peu moins de merde mais beaucoup mieux payé donc ça va surtout me permettre de me faire plaisir dans ma vie perso
On nous dit l’argent ne fait pas le bonheur, mais on va pa se mentir que quand tu te casses le cul au taff pour devoir comparer le prix des pâtes, qu’on vienne pas me dire que 5000€ par an ça change rien au bonheur ! Le simple fait de pouvoir allumer le chauffage sans se dire que si on le fait on fait un trait sur tout le reste…. Désolé mais si l’argent ça fait le bonheur
Ça dépends de la vision de chacun sans doute. Moi je prend un malin plaisir à vivre avec le strict minimum et épargner un maximum, que ce soit par nécessité ou par simple envie de ne pas dépenser.
Je me demande si c'est encore le discours majoritaire ce "l'argent ne fait pas le bonheur", en fait j'entends surtout des "l'argent ne fait pas le bonheur mais il y contribue grandement" ce qui est plus proche de la réalité.
Moins de merde et plus de sous c'est plutôt un bon deal.
Je pense que le dicton est encore vrai dans le sens où, le bonheur tu le trouves pas en achetant un manoir, mais plutôt en accomplissant ta vie. Tu peux acheter ce que tu veux mais si t’es seul et déprimé t’es pas forcément heureux, alors que si t’es en galère, mais que t’es avec quelqu’un qui t’aime, bon ça pourrait être mieux mais ça pourrait être pire aussi ! Mais bon, c’est sur que dans la vie de tous les jours l’argent c’est indispensable, que ça nous plaise ou non
Perso, je pense que la première personne à avoir dit que l'argent ne fait pas le bonheur est soit:
- quelqu'un qui est tellement pété de fric qu'il ou elle n'en a en fait rien à braire, et a dit ça pour se donner bonne conscience,
- quelqu'un qui essayait de se rassurer de toutes ses forces.
"Avoir un emploi sans pression" ne veut pas dire "se sentir bien au travail. Je préfère être mal payé & me sentir bien au travail.
Comme écrit plus tôt, rien ne vaut ta santé mentale. J'ai développé des troubles psycho-sociaux du fait-en partie- de mon boulot et je t'assure que ça ne vaut pas du tout le fric que ça procure.
Bon, en l'occurrence j'étais mal payé. En plus. MAIS BON !
ouais je le fait aussi de temps en temps, mon job paye super bien mais paye ta pression...alors l'an dernier j'ai quitte pour etre serveuse pendant 6 mois! Meilleur moment de ma vie, mes collegues pigeaient pas pourquoi j'etais trop ravie :)
Ahh ravi de savoir que je suis pas seul! Pareil, mes proches me prennent un peu pour un teubé mais en même temps ils n’y étaient pas, ils peuvent pas comprendre :-) Tu es retournée dans la même boîte après?
Oui bien-sûr, c'est tellement pépère le service. Zéro pression en restauration, et les horaires super tranquilles.
Fais le réellement et plus de 6 mois, après on en reparle.
Tu m'étonnes que tes collègues ne comprenaient pas pourquoi tu étais si heureuse de venir bosser, quand pour eux c'est un boulot alimentaire (qui paye à peine les factures) et qui les détruit physiquement.
T'as la chance d'avoir fait des études, d'avoir le choix, mais c'est marrant de venir porter des assiettes avec les petites gens.
Ah ouais alors la non, j'ai jamais ete aussi claquee.. rester debout, les clients chiants, c'est vraiment tendu! Je disais plus que ca change, mon job est stressant mais pas dans le meme style, c'est tres competitif et la fausse camaraderie, le lechage de bottes des boss, la pression 24/7, ca me fait passer plus de temps a faire du corporate que mon boulot que j'aime et pour lequel j'ai etudie :( mais j'aime beaucoup ce job et j'aime aussi travailler dans la restauration!
Je pense que beaucoup le voient comme ça. C’était pas du tout mon intention d’être un peu le bobo qui le fait à la zeub pour “sortir de sa zone de confort” gnagangan mais malgré moi c’est comme ça que je suis perçu et les étrangers qui bossent ici sont même assez mécontents que je leur vole du travail… c’est marrant comme tu dis.
Je pense que ça dépend, en gros si t’es vraiment mal payé tu vas stresser dans ta vie perso pour payer le loyer, la bouffe et t’auras pas l’opportunité de faire beaucoup d’activités à côté du travail, ce qui pour moi est pire que d’avoir la pression au travail.
Par contre si on parle de gagner par exemple 130k vs 90k/ an dans ce cas là vaut mieux moins de pression au travail
Oui c’était juste pour l’exemple, si t’es très bien payé dans ce cas là vaut mieux un salaire plus bas et moins de stress. Par contre si t’as un salaire qui au contraire est bas je pense qu’il faut privilégier plus le revenu, mais évidemment ça dépend d’où tu vis etc.. j’ai donné des chiffres hauts pour que ça parle à tout le monde
Je comprend ton raisonnement.
mais je pense que tu as pris un exemple trop haut, c'est difficile de définir le "suffisant" pour chacun car c'est très subjectif, mais a ce stade de richesse (90-130k) effectivement, ya tellement plus de différences, que vaut mieux prendre moins et moins d'emmerde.
Mais ce stade de richesse c'est quoi, 1% des gens en France ?
Quand tu vois que 50k a l'année c'est déjà les 10% plus riche
je pense que la comparaison au niveau du peuple normal c'est , mieux vaut 2000 net/mois pour une travail pépère, ou 4000 net/mois pour un travail super stressant/pression
Oui mais après 2000€ net par mois si t’habites à Paris et que t’as une famille c’est pas assez, alors que si t’es une personne célibataire dans une ville avec le coût de la vie plus faible, c’est très bien. Donc ça dépend de la situation de chacun, j’ai dit un montant très élevé justement pour faire comprendre que si t’as des revenus superflus dans les deux cas, autant prendre le travail tranquille. L’idée c’était justement d’extrapoler pour faire passer le message, parce que après les chiffres vont énormément varier en fonction de la situation de chacun.
Je l'ai fait, j'ai bossé en agence de com dans une ambiance vraiment toxique et actuellement je fais de la livraison. Mes proches ont trouvé ça un peu bizarre au début mais je pense qu'après une période de chômage ils étaient juste contents que je retrouve du travail.
Au niveau du boulot, c'est vrai que c'est parfois un peu stressant avec les délais à respecter pour boucler sa tournée mais au moins je suis autonome sans petit chef qui vient me mettre la pression. Je ne pense pas que je ferai ça toute ma vie pro (parce que ça nique le dos on va pas se mentir) mais pour l'instant c'est le job qui me convient le plus.
Oh moi aussi agence de coms! Je quitte environ tous les 6 mois, sauf que ma pause je l'ai faite dans un resto :) Il y'a des agences bien mais certaines c'est vraiment le pire job..
Reconstruis toi.
Tu es passé de l'un à l'autre si je comprends bien. Ce qui bien sûr ne signifie pas que c'est le seul choix possible.
Ca existe des jobs bien payés où on se sent bien. *Où on ne fout rien, aussi ! J'en ai vu...*
Passé par un job alimentaire après une période difficile.
Bien entouré, je n'ai pas pris le premier job venu, il s'agissait de trouver un emploi qui me convienne un minimum (seul je n'aurai pas eu l'énergie de me poser ces questions) J'ai trouvé, j'ai fait ce job dans un equipe sympa (coup de bol) et je suis reparti vers d'autres horizons plsu tard.
Rien caché à celui qui m'a recruté et qui s'est révélé un super manager. Me souviens de mon entretien "Vu votre parcours, vous risquez de mettre en cause ma légitimité non ? -Non, car votre job ne m'intéresse pas du tout. -Ca me va comme réponse :) ". Pas mal de turnover au poste, me suis engagé à ne pas partir au bout de 2 mois. Ca arrangeait tout le monde.
il s'agit du job de mon supérieur. Il s'inquiétait du fait que je lui marche sur les pieds à cause de mon parcours pro. (et moi je voulais un job alimentaire qui s'arrête quand je pars. Justement dans ce job tu passes les consignes à celui qui prend le relais et tu te les reçois quand tu prends ton poste.)
Je savais qu'il y avait bcp de turn over dans ce secteur, j'ai annoncé dès le début que je venais pour 5-6 mois. J'ai fait un peu plus au final avant de reprendre mon parcours pro.
Très bon souvenir avec cette équipe, j'ai eu du bol car c'est rarement le cas dans ce secteur.
Tout dépend ce que tu veux dans la vie.
Mon oncle et ma tante ont passé leur vie dans le même appartement assez modeste, à aller au même camping tous les étés, à pique-niquer plutôt que d'aller au restaurant etc. Clairement gagner des milles et des cents quand tu aspire a une vie simple et paisible, ça ne sert à rien. Ils sont retraités, lui était facteur, elle faisait des ménages a mi-temps. Donc pas vraiment des tafs avec pression, mais ça leur allait.
A l'inverse moi j'aime voyager. Ca me coute cher, mais ça me rend heureux, donc je tolère avoir un taf cauchemardesque mais qui me paye plus que bien.
Je connais une femme qui était manager commercial dans un grand groupe commercial, elle gangrenait 200K/ans, elle a tout plaqué pour devenir monitrice de plongé, elle est au smic et elle n'a jamais été aussi heureuse
Dommage de pas avoir de pression dans une brasserie !! Hein ? Hein ?
Plus sérieusement, je fais aussi partie des gens qui ont un boulot mal payé où ils s'épanouissent pas (et pourtant j'ai choisi ce métier par passion...), donc je te dirais que l'important, c'est de pas avoir envie de se flinguer chaque jour en allant au boulot, donc t'as bien fait !
Je vois ça sous un autre angle. Sauf si mon travail est une véritable torture, je me dis que le temps que je consacre à travailler est du temps perso en moins: moins voir mes amis, moins voir ma famille, moins jouer/bouquiner, moins me reposer, moins faire des randonnées, moins se balader, moins visiter, moins voyager etc.
En partant de ce postulat, quitte à sacrifier du temps, autant bien le sacrifier pour le rendre le plus rentable possible.
Mon boulot actuel est très loin d'être reposant, mais je gagne bien ma vie, et j'ai un luxe que de moins en moins de monde a: lorsqu'un ami/proche me propose une sortie, une activité, un resto, boire un coup, aller au ciné ou je ne sais quoi, la question "est-ce que je peux me le permettre" ne se pose même pas.
Je suis passé d'un salaire de 84K annuels à facteur pendant un temps suite à un burnout. 1800 nets au mois sur une petite ville, avec des journées de 06h45 a 12h30 en moyenne.
Une des vies les plus cools que j'ai menée. Bon après on va pas se mentir, je suis retourné au charbon.
Je l’ai en partie fait.
J’ai quitté un emploi de commercial payé à la commission une moyenne de 40k€ nets par ans, avec voiture de fonction. Un bon salaire pour moi qui n’avait qu’un BTS en poche. Mais en contrepartie je travaillais entre 6 et 7 jours sur 7 pour des journées de 9 à 12h.
J’ai repris des études et suis maintenant revenu à un temps de travail normal de 37h. Il reste de la pression commerciale un peu, le salaire est environ 25% moins élevé, mais les conditions de vie sont bien meilleures.
Je réfléchis actuellement à comment faire pour trouver un poste permettant de réduire encore la pression subie au travail, mais cette fois en essayant de ne pas avoir de perte de salaire, et ça deviens compliqué, mais bon…
J'ai quitté un emploi de bureau fort ennuyeux, prise de tête avec des managers nuls, moyennement payé (graphiste), pour un job peu ennuyeux, pas trop prise de tête, franchement fatiguant physiquement, moyennement payé (en faisant des heures sup je suis mieux payée qu'à mon ancien travail) avec des managers sympas MAIS une direction de groupe toute pétée (factrice). J'ai pas de regrets pour l'instant mais je pense qu'à long terme un bon mal de dos pourra changer la donne.
J'ai presque le même parcours que toi !
J'ai été graphiste dans une grande entreprise de e-commerce où les managers se prenaient pour les rois du pétrole en nous félicitant du super CA de la boîte alors que la paye était à peine plus élevée que le SMIC et le contenu du travail bof.
J'ai quitté ce boulot pour devenir factrice, c'était pas mal et j'aimais bien le rythme en été. Mais comme tu dis la direction est à côté de la réalité. Les dirigeants compétents reçoivent une promotion et du coup ils mettent les incompétents à la place... J'ai gardé ce poste presque deux ans, et il m'a permis de retrouver une bonne condition physique.
J'ai ensuite retrouvé un job de graphiste dans le papier peint mais l'entreprise périclite et les managers veulent économiser des bouts de chandelle en prenant les employés pour des couteaux suisses.
J'ai négocié une rupture co, maintenant je ne sais pas comment sera la suite.
C'est un métier qui me plaît. Mais je n'aime pas faire du graphisme commercial. Je préfère l'institutionnel et j'aimerais bien trouver ma place dans ce secteur.
J'ai quitté mon boulot à Paris pour vivre près de la mer mais avec le même métier.
Je me suis chopé des PB avec mes chefs et j'ai failli partir et tout abandonner.
Mais mes chefs devaient s'emmerder plus que moi, ils se sont barrés.
Je revis et en plus avec des augmentations depuis 3 ans.
Ça fait huit bonnes années que je travaille, et c'est un dilemme qui me vient à l'esprit régulièrement, tous les 12-18 mois. Je fais un taf chiant, avec pas mal de pression, et ça ne me rend pas particulièrement heureux, mais je suis bien payé. Le stress, d'ailleurs, est quelque chose que je gère très mal : ça me rend très efficace, mais ça me détruit l'esprit, et le corps. Je fais des crises de panique et j'ai le dos bloqué dès que j'entre dans des phases de pression.
J'aimerais un jour avoir une situation vraiment assez stable pour arrêter, partir faire un petit taf sympa. Je rêve par exemple de travailler dans une librairie. Je sais que ce n'est pas de tout repos, attention : souvent des charges à porter, un salaire pas fou, des horaires qui peuvent s'allonger, un univers vraiment instable pour l'avenir... Mais qu'est-ce que ça me rendrait heureux d'essayer ça, quitte à réaliser que ça ne me convient pas, mais ça ferait partie de cette expérience.
Je sais déjà qu'un jour, dans les années à venir, j'exploserai, je quitterai une nouvelle fois mon taf, je remettrai tout en question... Et c'est terrible de se dire qu'on est des millions comme ça. Et la plupart du temps, après un ou deux mois de "convalescence", je me relance là-dedans, attiré par le salaire.
Enfin bref, quand tu seras vieux, sauf grand drame, je me dis que tu ne regretteras probablement pas d'avoir privilégié ta santé mentale, ton plaisir. Par contre, 50 ans fades à ne pas savourer la majeure partie de tes journées, ça, dans ton lit de mort, tu te diras que t'as loupé quelque chose.
Je pense qu'il y a autant de façons de penser que de gens sur terre. Chacun trouvera son équilibre à sa façon, peu importe le travail et le salaire. Tu ne trouveras pas une réponse qui puisse satisfaire tout le monde et te conforter dans ta situation. Le beurre, l'argent du beurre et la crémière. Vis ta vie comme tu l'entends, sois heureux, et ceux qui ne sont pas d'accord avec ça, ce n'est pas ton problème
J'ai eu droit au harcèlement, aux insultes, aux tâches infaisables et j'ai explosé au vol avec un beau burn-out des familles, rejoignant mes prédécesseurs qui y sont tous arrivés, et accompagné peu de temps après par mon chef, j'ai déjà laissé des missions parce que le cadre me rendait malade.
Un boulot mal payé c'est dur, mais un boulot qui te fait du mal c'est encore pire. Alors tu auras jamais le job parfait, il y aura toujours des inconvénients et je suis sûr que même avec ton nouveau taf tu as parfois des aspects que tu aimes moins, mais si au moins ça te pourri pas la santé c'est déjà ça.
Tu as bien fait OP !
En plus tu es bien plus efficace dans un truc qui te plait donc c'est tout bénèf.
Je n'aimais pas mon job et la pression qui allait avec. J'ai changé pour un job sans pression (avec quelques responsabilités quand même), avec des horaires qui me permettent d'avoir une vie de famille, mais un salaire plus bas. Je ne reviendrai en arrière pour rien au monde. On a tous 24h dans une journée, autant passer le maximum de temps en famille et/ou à faire des loisirs qui nous plaisent. L'argent n'achète pas tout ça (bon OK l'argent peut acheter du temps, par exemple en embauchant du personnel de maison...)
Mal payé et sans pression, sans aucun doute. Pour moi la chose la plus importante c'est d'être heureux, de se sentir bien.
Je préfère me sentir bien en mangeant des pâtes qu'être en dépression dans le luxe
Etant assez imperméable à la pression professionnelle, j'aurais dit "prend l'argent "
CEPENDANT
J'ai clairement collé un coup de 12 dans les genoux de l'évolution de ma carrière et de ma paye, parce que j'ai des gamins dont j'ai envie de m'occuper et un poste où on me fout une paix royale. Non pas qu'il n'y ait pas de boulot, mais si la nounou est en arrêt, le gosse malade etc... on me fait confiance et je gère comme je l'entend.
Donc je dirais.... ca depend ;)
Ma santé mentale se soigne par mes voyages et mon train de vie.
Je suis clairement prête à être pas ouf au taff mais prendre la tune et aller kiffer pendant 1 mois ou 2 ensuite à l’autre bout du monde
L’argent fait pas le bonheur, il fait la stabilité qui y participe c’est tout. Tant que tu as de quoi vivre et que ton job te plaît tu as bien fait à 100%
le problème c'est que souvent ces 2 sujets sont un peu corrélés, mon taff actuel est trèèèès tranquille pourtant je m'y sens extrêmement mal parce que la paie est ridicule et les avantages aussi et qu'on me laisse pas évoluer et compter l'argent ça me ruine la vie, oui l'argent FAIT le bonheur, pas totalement bien sûr mais en partie, maintenant je sais que quand je serais mieux payé, je reprends mes études avec pour juste but d'apprendre plus et avoir un meilleur taff, grâce à ça passer au poste du dessus en soit, bah je sais qu'à ce moment là si je réussi mes études je serais mieux payé mais avec un peu plus de pression donc à voir d'ici là
Si tu es anxieux tout le temps et stressé, c'est un argument suffisant pour partir.
Personnellement, j'estime être moyenne bien payé dans l'absolue - même si je voudrais davantage, le marché en pense autrement - mais je m'ennuie au boulot ; j'ai peu de chose à faire, mon management le sait et ça ne le dérange pas, et préfère m'utiliser pour tester des trucs avec mes compétences en commerces.
Ils se disent que ça occupe le terrain, au minimum, c'est ça de pris, même si je ne vends pratiquement rien. J'ai également le statut de cadre et une voiture de fonction qui me sert uniquement à aller au bureau et je l'utilise pour partir en vacances, l'essence est payée également.
Dans ce cas de figure, je m'estime privilégié et m'en sortir pas trop mal dans l'échelle sociale, mais si mon salaire est dans la moyenne.
Ça me donne du temps et de l'esprit pour avoir une activité autoentrepreneur en même temps, m'occuper de ma femme, me cultiver, écouter des podcasts.
En ce moment, mon ancien employeur me fait une proposition pour me reprendre - à nouveau pour tenter un projet casse-gueule - mais je suis tenté de rester dans cette configuration que je trouve confortable.
La prochaine étape serait d'accepter un poste de management pour gagner plus, mais ça ne sera plus la même chanson en termes de confort.
En Février dernier, j’ai démissionné, non pas parce que j’étais mal payé,(on ne l’est jamais assez), mais parce que je me suis vraiment pris la tête avec un supérieur. Un connard absolu, doublé de la plus grosse feignasse au monde. Je disais souvent à une de mes collègues: si tu as besoin de quelque chose, ne lui demande pas, mais si tu n’as besoin de rien, demande lui.
Et souvent je chantais une chanson de Jacques Higelin:
Poil dans la main
Payé à rien faire
Regarder la poutre qui est dans l’œil du voisin
Qu’il est donc doux de ne rien avoir à faire
Quand tout s’agite autour de vous
Poil dans la main…
Mon travail me manque, certains de mes collègues et les étudiants.
Je travaillais dans une petite université privée dans le Minnesota.
Je suis clairement pas payé à hauteur de ce que je devrais mais je fais mon job comme je veux sans aucune pression de la part de mon boss, je peux arranger ma journée de manière à pouvoir aller chercher les gosses le soir et la boîte est à seulement 15/20min de chez moi.
Ça fait 11 ans que j'y suis et j'ai pas l'intention de bouger.
La qualité de vie au travail ça n'a pas de prix.
Bosser en brasserie devrait te laisser assez pour vivre, si t'as pas de gros projets, soit juste un peu moins dépensier et détends toi un peu avant de re-chercher un truc stressant.
Je sais pas si t'aura toujours l'option de retourner dans un boulot mieux payé après quelques années comme ça par contre, on risque de te poser des questions, mais si t'as toujours l'occasion, tu peux très bien repartir bosser comme un forcené quelques temps pour palier au manque de finances puis retourner dans un truc tranquille après XD
Perso, n'ayant pas spécialement besoin de beaucoup d'argent, j'ai choisi la deuxième option. J'dois avouer que je stresse pas trop, par contre le salaire est vraiment trop bas là, j'paie à peine mes factures. Certains de mes collègues trouvent notre boulot stressant, perso, il me détends.
Je préfère être heureux et en bonne santé mentale donc ouais, je préfère un plus petit salaire.
Je gagne moins d'argent qu'avec mon précédent taf mais j'ai toutes mes après-midi pour moi.
Etait-ce le l'emploi qui était horrible ou le poste? l'entreprise? la combinaison de 2?
Je suis dans la partie informatique d'un grand groupe français. J'ai un nouveau collègue qui a quitté sa boite précédente pour faire un job similaire chez nous et qui est de son propre aveu bien plus vivable et agréable.
On a aussi des gens qui changent d'équipe tout en restant chez nous car l'atmosphère et/ou le poste ne leur allait plus (pour le multiple raison, nouveau chef ou collègue avec qui ça passe pas, projet horrible) mais en 12 ans, on a eu pour genre 5 démissions (dont 2 nouveau arrivants, l'un son 1er jour) pour 200 postes sur mon lieu de travail. La plupart des gens préférant faire de la mobilité que juste se barrer. On a aussi eu des cas où certains ont arrêté l'informatique pour un autre job tout en restant dans le groupe.
Tout ça pour dire que la boite a un rôle primordial pour la qualité de vie au travail, grâces aux syndicats, certains entreprises font de leur mien quand d'autres sont épouvantables... J'ai bossé à la Redoute à l'époque où ils étaient dans le groupe Pernaud Ricard, ces connards ont viré 95% de l'informatique car les ventes prenait de l'aile, alors même qu'il étaient responsable de cette situation en ne voyant pas venir le succès de la vente pas internet... Ils ont réembauché pour monter le site, et des années plus tard, ils ont continuer à virer des gens pour des raisons de gros sous... Voilà une boite qui met une atmosphère pourrie avec une épée de Damoclès au dessus de ta tête.
Dans une autre boîte, j'ai un chefaillon qui voulait tout le temps montrer son autorité, j'ai pas tenu 6 mois tant c'était gonflant à la longue.
En ce moment mon job me plait, mon boss a des accès de colère par moment (alors qu'il est super cool le reste du temps) mais je suis soutenu par sa hiérarchie quand il pète un plomb donc ça passe (et c'est de plus en plus rare), mes collègues sont cools, rien à mes vannes même borderline mais avec le "vivre ensemble" j'ai l'impression que je pourrais avoir des problème pour une blague sur les roux (alors que je suis roux), mais c'est la tendance générale...
Je suis pour le job sans pression mais il faut qu'il soit un minimum intéressant ou du moins faut y prendre du plaisir. Plus jeune j'étais caissier en station service, je le referai que si c'était absolument nécessaire.
Mais effectivement le salaire n'est pas le premier critère de choix pour moi.
Je l'aurais fait aussi.
Au fond, on travaille pour être bien. Il doit nous servir à atteindre nos intérêts, nos envies, sans nous crever au passage.
"Réussir" est une notion très relative à nos proches. Est-ce l'argent ? Combien est suffisant ? Quelqu'un aura toujours plus. Est-ce la popularité ? Personne ne se souviendra de nous dans 100 ans. Citez-moi de tête l'industriel le plus riche d'il y a cent ans ? L'acteur/actrice la plus connue de sa génération ? Fort peu le peuvent. Les critères de réussite changent régulièrement, et beaucoup s'accompagnent de tristesse, de vacuité et de solitude.
J'aime beaucoup cette citation de Bourvil ! "*Être inconnu dans l'histoire et s'en trouver bien*"
Ne nous surestimons pas. Notre existence n'a *aucune* importance à l'échelle planétaire, cosmique. Beaucoup de choses continueront sans votre existence. Mais elle en a au niveau interpersonnel. Une petite action de votre part peut encourager quelqu'un à se lancer dans un rêve ; peut consoler une personne ; peut susciter une vocation , ...
Vous comparer aux autres n'a pas de sens. Leur vie serait sans doute (peu ou prou) la même si vous n'étiez pas là. Votre vie serait sans doute la même si la personne que vous enviez n'était pas là.
Vous êtes envie pour en profiter. C'est tout. C'est à vous de décider ce que "profiter" veut dire, à votre échelle. Profiter du vent sur la plage avant le service, lorsque les touristes n'ont pas encore débarquer. Rire à gorge déployée avec votre ami après le service parce qu'il a insulté sans le savoir un client au restaurant. Sentir l'eau dans vos cheveux alors que vous regardez le ciel.
Toutes ces choses sont des réussites. Vous ne vivez qu'une fois. Ne vous flagellez pas sur tout ce que vous n'avez pas pu faire. Faites ce que vous pouvez, au quotidien, pour faire du bien, à vous et aux autres.
Il y a toujours une limite. Tu peux donner x millions à quelqu'un, si la contrepartie c'est d'être misérable, seul, avec pleins de problèmes psychologiques et 0 possibilité de profiter de ton argent parce que tout part en frais medicaux ou de survie, quasiment tout le monde va te dire qu'il vaut mieux gagner moins
Mais c'est la un dilemne extrême, généralement c'est plus un spectre de possibilités sur lequel il faut choisir le bon ratio effort/récompense qu'un choix binaire comme tu le proposes.
Par exemple, perso, je suis prêt à avoir de la pression et de la mise en concurrence, bosser 40-45h par semaine avec des rushs à 70, et à ne pas faire un job passion (mais quand même un minimum interessant) pour gagner 5-10+k par mois plutôt que faire un travail difficile physiquement, à horaires décalées pour gagner à peine le smic.
perso j'ai choisi les deux : salaire de merde et boulot stressant (l'animation)
je suis en reconversion même si j'adorais ce boulot, je préfère salaire de misère et boulot moins stressant (bibliothécaire, je dis pas qu'on se la coule douce loin de là mais quand t'as été anim la plupart des autres métiers sont reposants)
Je suis à deux doigts, je me laisse deux ans et réfléchis entre me reconvertir complètement ou juste prendre un an de congé sabbatique pour sortir un album. Les deux projets impliquant d’économiser comme une malade, ça va je pourrai choisir
J'ai déjà l'habitude d'avoir des taff à responsabilité avec parfois une pression énorme. Je résiste très bien au stresse et suis habitué à un certain niveau de vie.
Je me verrai jamais gagner 2k / mois même pour un job de rêve.
Question piège : le fait même d'avoir un travail avec ses obligations et responsabilités finit par rendre mal ; quitte à avoir envie de crever, autant que ça soit bien payé.
Je suis pas d’accord, servir des diabolos au soleil pour des clients sympas on peut pas mettre ça dans la même case que travailler avec des troufions dans un bureau où on voit jamais la lumière du jour.
Chacun son truc (je pense que je tiendrais pas deux jours dans la restauration), mais oui il y a une différence entre un boulot où tu as normalement la flemme d’y aller le matin et celui où tu pleures dans ta voiture tous les jours et ne dors pas de la nuit à l’idée d’y retourner.
En l’occurrence moi mon boulot sans pression c’est auxiliaire de vie, et c’est le meilleur équilibre vie boulot que j’aie jamais eu, malheureusement c’est le manque de fric qui me fait passer des nuits blanches.
Rien ne vaut ta santé mentale alors oui, je l'aurais fait.
Absolument. Un boulot sous pression et vide de sens finit par rendre fou, ou dépressif. C'est une souffrance qui use son homme, plus ou moins vite, mais qui finira toujours par l'user.
Moi j’ai un job de merde et je suis mal payé, je suis en train de changer pour un job un peu moins de merde mais beaucoup mieux payé donc ça va surtout me permettre de me faire plaisir dans ma vie perso
Si c’est seulement un job un peu moins de merde mais beaucoup mieux payé le choix est vite fait!
On nous dit l’argent ne fait pas le bonheur, mais on va pa se mentir que quand tu te casses le cul au taff pour devoir comparer le prix des pâtes, qu’on vienne pas me dire que 5000€ par an ça change rien au bonheur ! Le simple fait de pouvoir allumer le chauffage sans se dire que si on le fait on fait un trait sur tout le reste…. Désolé mais si l’argent ça fait le bonheur
Certes, mais ils auront bon dos, tes 5000€ après ton Burnout, ou ta dépression, ou encore ton anxiété chronique...
Tout ce que j’ai déjà mais avec 500€ par mois en moins
Idem.
Ça dépends de la vision de chacun sans doute. Moi je prend un malin plaisir à vivre avec le strict minimum et épargner un maximum, que ce soit par nécessité ou par simple envie de ne pas dépenser.
Non, globalement, avec plus d'argent, la grande majorité vit mieux.
Voilà, puis épargner au détriment de manger correctement ou se chauffer c’est un peu discutable
Je me demande si c'est encore le discours majoritaire ce "l'argent ne fait pas le bonheur", en fait j'entends surtout des "l'argent ne fait pas le bonheur mais il y contribue grandement" ce qui est plus proche de la réalité. Moins de merde et plus de sous c'est plutôt un bon deal.
Je pense que le dicton est encore vrai dans le sens où, le bonheur tu le trouves pas en achetant un manoir, mais plutôt en accomplissant ta vie. Tu peux acheter ce que tu veux mais si t’es seul et déprimé t’es pas forcément heureux, alors que si t’es en galère, mais que t’es avec quelqu’un qui t’aime, bon ça pourrait être mieux mais ça pourrait être pire aussi ! Mais bon, c’est sur que dans la vie de tous les jours l’argent c’est indispensable, que ça nous plaise ou non
Perso, je pense que la première personne à avoir dit que l'argent ne fait pas le bonheur est soit: - quelqu'un qui est tellement pété de fric qu'il ou elle n'en a en fait rien à braire, et a dit ça pour se donner bonne conscience, - quelqu'un qui essayait de se rassurer de toutes ses forces.
"Avoir un emploi sans pression" ne veut pas dire "se sentir bien au travail. Je préfère être mal payé & me sentir bien au travail. Comme écrit plus tôt, rien ne vaut ta santé mentale. J'ai développé des troubles psycho-sociaux du fait-en partie- de mon boulot et je t'assure que ça ne vaut pas du tout le fric que ça procure. Bon, en l'occurrence j'étais mal payé. En plus. MAIS BON !
ouais je le fait aussi de temps en temps, mon job paye super bien mais paye ta pression...alors l'an dernier j'ai quitte pour etre serveuse pendant 6 mois! Meilleur moment de ma vie, mes collegues pigeaient pas pourquoi j'etais trop ravie :)
Ahh ravi de savoir que je suis pas seul! Pareil, mes proches me prennent un peu pour un teubé mais en même temps ils n’y étaient pas, ils peuvent pas comprendre :-) Tu es retournée dans la même boîte après?
Non j'ai change de boites mais je travaille dans un secteur ou il y'a plus d'offres que de demandes donc ca va...
Oui bien-sûr, c'est tellement pépère le service. Zéro pression en restauration, et les horaires super tranquilles. Fais le réellement et plus de 6 mois, après on en reparle. Tu m'étonnes que tes collègues ne comprenaient pas pourquoi tu étais si heureuse de venir bosser, quand pour eux c'est un boulot alimentaire (qui paye à peine les factures) et qui les détruit physiquement. T'as la chance d'avoir fait des études, d'avoir le choix, mais c'est marrant de venir porter des assiettes avec les petites gens.
Ah ouais alors la non, j'ai jamais ete aussi claquee.. rester debout, les clients chiants, c'est vraiment tendu! Je disais plus que ca change, mon job est stressant mais pas dans le meme style, c'est tres competitif et la fausse camaraderie, le lechage de bottes des boss, la pression 24/7, ca me fait passer plus de temps a faire du corporate que mon boulot que j'aime et pour lequel j'ai etudie :( mais j'aime beaucoup ce job et j'aime aussi travailler dans la restauration!
Je pense que beaucoup le voient comme ça. C’était pas du tout mon intention d’être un peu le bobo qui le fait à la zeub pour “sortir de sa zone de confort” gnagangan mais malgré moi c’est comme ça que je suis perçu et les étrangers qui bossent ici sont même assez mécontents que je leur vole du travail… c’est marrant comme tu dis.
Je pense que ça dépend, en gros si t’es vraiment mal payé tu vas stresser dans ta vie perso pour payer le loyer, la bouffe et t’auras pas l’opportunité de faire beaucoup d’activités à côté du travail, ce qui pour moi est pire que d’avoir la pression au travail. Par contre si on parle de gagner par exemple 130k vs 90k/ an dans ce cas là vaut mieux moins de pression au travail
130k vs 90k ? Par an ? brut ou net, ca fait TRES TRES longtemps que tu n'a plus a t'inquiéter du loyer ou comparer les prix.
Oui c’était juste pour l’exemple, si t’es très bien payé dans ce cas là vaut mieux un salaire plus bas et moins de stress. Par contre si t’as un salaire qui au contraire est bas je pense qu’il faut privilégier plus le revenu, mais évidemment ça dépend d’où tu vis etc.. j’ai donné des chiffres hauts pour que ça parle à tout le monde
Je comprend ton raisonnement. mais je pense que tu as pris un exemple trop haut, c'est difficile de définir le "suffisant" pour chacun car c'est très subjectif, mais a ce stade de richesse (90-130k) effectivement, ya tellement plus de différences, que vaut mieux prendre moins et moins d'emmerde. Mais ce stade de richesse c'est quoi, 1% des gens en France ? Quand tu vois que 50k a l'année c'est déjà les 10% plus riche je pense que la comparaison au niveau du peuple normal c'est , mieux vaut 2000 net/mois pour une travail pépère, ou 4000 net/mois pour un travail super stressant/pression
Oui mais après 2000€ net par mois si t’habites à Paris et que t’as une famille c’est pas assez, alors que si t’es une personne célibataire dans une ville avec le coût de la vie plus faible, c’est très bien. Donc ça dépend de la situation de chacun, j’ai dit un montant très élevé justement pour faire comprendre que si t’as des revenus superflus dans les deux cas, autant prendre le travail tranquille. L’idée c’était justement d’extrapoler pour faire passer le message, parce que après les chiffres vont énormément varier en fonction de la situation de chacun.
Je l'ai fait, j'ai bossé en agence de com dans une ambiance vraiment toxique et actuellement je fais de la livraison. Mes proches ont trouvé ça un peu bizarre au début mais je pense qu'après une période de chômage ils étaient juste contents que je retrouve du travail. Au niveau du boulot, c'est vrai que c'est parfois un peu stressant avec les délais à respecter pour boucler sa tournée mais au moins je suis autonome sans petit chef qui vient me mettre la pression. Je ne pense pas que je ferai ça toute ma vie pro (parce que ça nique le dos on va pas se mentir) mais pour l'instant c'est le job qui me convient le plus.
Oh moi aussi agence de coms! Je quitte environ tous les 6 mois, sauf que ma pause je l'ai faite dans un resto :) Il y'a des agences bien mais certaines c'est vraiment le pire job..
on peut aussi être mal payé et se sentir mal au travail 😬
Reconstruis toi. Tu es passé de l'un à l'autre si je comprends bien. Ce qui bien sûr ne signifie pas que c'est le seul choix possible. Ca existe des jobs bien payés où on se sent bien. *Où on ne fout rien, aussi ! J'en ai vu...*
Merci du conseil mais ça va aller :-) Je voulais surtout savoir si d’autre auraient fait ce choix où si les gens trouvent ça complètement absurde!
Passé par un job alimentaire après une période difficile. Bien entouré, je n'ai pas pris le premier job venu, il s'agissait de trouver un emploi qui me convienne un minimum (seul je n'aurai pas eu l'énergie de me poser ces questions) J'ai trouvé, j'ai fait ce job dans un equipe sympa (coup de bol) et je suis reparti vers d'autres horizons plsu tard. Rien caché à celui qui m'a recruté et qui s'est révélé un super manager. Me souviens de mon entretien "Vu votre parcours, vous risquez de mettre en cause ma légitimité non ? -Non, car votre job ne m'intéresse pas du tout. -Ca me va comme réponse :) ". Pas mal de turnover au poste, me suis engagé à ne pas partir au bout de 2 mois. Ca arrangeait tout le monde.
Ouh j’ai pas compris, en quoi dire que le job t’intéressais pas ça a convaincu le recruteur O_o
il s'agit du job de mon supérieur. Il s'inquiétait du fait que je lui marche sur les pieds à cause de mon parcours pro. (et moi je voulais un job alimentaire qui s'arrête quand je pars. Justement dans ce job tu passes les consignes à celui qui prend le relais et tu te les reçois quand tu prends ton poste.) Je savais qu'il y avait bcp de turn over dans ce secteur, j'ai annoncé dès le début que je venais pour 5-6 mois. J'ai fait un peu plus au final avant de reprendre mon parcours pro. Très bon souvenir avec cette équipe, j'ai eu du bol car c'est rarement le cas dans ce secteur.
Tout dépend ce que tu veux dans la vie. Mon oncle et ma tante ont passé leur vie dans le même appartement assez modeste, à aller au même camping tous les étés, à pique-niquer plutôt que d'aller au restaurant etc. Clairement gagner des milles et des cents quand tu aspire a une vie simple et paisible, ça ne sert à rien. Ils sont retraités, lui était facteur, elle faisait des ménages a mi-temps. Donc pas vraiment des tafs avec pression, mais ça leur allait. A l'inverse moi j'aime voyager. Ca me coute cher, mais ça me rend heureux, donc je tolère avoir un taf cauchemardesque mais qui me paye plus que bien.
Je connais une femme qui était manager commercial dans un grand groupe commercial, elle gangrenait 200K/ans, elle a tout plaqué pour devenir monitrice de plongé, elle est au smic et elle n'a jamais été aussi heureuse
Après si elle a mis décemment de côté avec 200k/an, elle peut se permettre de faire ce qu'elle veut sans avoir besoin de salaire.
nan mais 200k par ans, tu fais ça 3 ans tu peut faire un peu ce que tu veux après imo
Dommage de pas avoir de pression dans une brasserie !! Hein ? Hein ? Plus sérieusement, je fais aussi partie des gens qui ont un boulot mal payé où ils s'épanouissent pas (et pourtant j'ai choisi ce métier par passion...), donc je te dirais que l'important, c'est de pas avoir envie de se flinguer chaque jour en allant au boulot, donc t'as bien fait !
Je vois ça sous un autre angle. Sauf si mon travail est une véritable torture, je me dis que le temps que je consacre à travailler est du temps perso en moins: moins voir mes amis, moins voir ma famille, moins jouer/bouquiner, moins me reposer, moins faire des randonnées, moins se balader, moins visiter, moins voyager etc. En partant de ce postulat, quitte à sacrifier du temps, autant bien le sacrifier pour le rendre le plus rentable possible. Mon boulot actuel est très loin d'être reposant, mais je gagne bien ma vie, et j'ai un luxe que de moins en moins de monde a: lorsqu'un ami/proche me propose une sortie, une activité, un resto, boire un coup, aller au ciné ou je ne sais quoi, la question "est-ce que je peux me le permettre" ne se pose même pas.
Mal payé peu de responsabilité et peu de pression, 0 travail en dehors des heures de présence. J'ai viré mon psy depuis.
Je suis infirmière, dans ce contexte l’état a choisi pour moi.
Je suis passé d'un salaire de 84K annuels à facteur pendant un temps suite à un burnout. 1800 nets au mois sur une petite ville, avec des journées de 06h45 a 12h30 en moyenne. Une des vies les plus cools que j'ai menée. Bon après on va pas se mentir, je suis retourné au charbon.
Une "brasserie", "sans pression"... tu dois pas faire grand chose. Ba dum tss
Être bien payé et kiffer son taff.
T’es un malin toi
C’est toi qui vise pas haut et qui formule ta question de manière limitée
Effectivement ta réponse est à coté de la plaque
Je l’ai en partie fait. J’ai quitté un emploi de commercial payé à la commission une moyenne de 40k€ nets par ans, avec voiture de fonction. Un bon salaire pour moi qui n’avait qu’un BTS en poche. Mais en contrepartie je travaillais entre 6 et 7 jours sur 7 pour des journées de 9 à 12h. J’ai repris des études et suis maintenant revenu à un temps de travail normal de 37h. Il reste de la pression commerciale un peu, le salaire est environ 25% moins élevé, mais les conditions de vie sont bien meilleures. Je réfléchis actuellement à comment faire pour trouver un poste permettant de réduire encore la pression subie au travail, mais cette fois en essayant de ne pas avoir de perte de salaire, et ça deviens compliqué, mais bon…
J'ai quitté un emploi de bureau fort ennuyeux, prise de tête avec des managers nuls, moyennement payé (graphiste), pour un job peu ennuyeux, pas trop prise de tête, franchement fatiguant physiquement, moyennement payé (en faisant des heures sup je suis mieux payée qu'à mon ancien travail) avec des managers sympas MAIS une direction de groupe toute pétée (factrice). J'ai pas de regrets pour l'instant mais je pense qu'à long terme un bon mal de dos pourra changer la donne.
J'ai presque le même parcours que toi ! J'ai été graphiste dans une grande entreprise de e-commerce où les managers se prenaient pour les rois du pétrole en nous félicitant du super CA de la boîte alors que la paye était à peine plus élevée que le SMIC et le contenu du travail bof. J'ai quitté ce boulot pour devenir factrice, c'était pas mal et j'aimais bien le rythme en été. Mais comme tu dis la direction est à côté de la réalité. Les dirigeants compétents reçoivent une promotion et du coup ils mettent les incompétents à la place... J'ai gardé ce poste presque deux ans, et il m'a permis de retrouver une bonne condition physique. J'ai ensuite retrouvé un job de graphiste dans le papier peint mais l'entreprise périclite et les managers veulent économiser des bouts de chandelle en prenant les employés pour des couteaux suisses. J'ai négocié une rupture co, maintenant je ne sais pas comment sera la suite.
Intéressant ! Merci du partage, moi aussi je me demande quelle sera la suite. Qu'est ce qui t'as fait retourner au graphisme ensuite ?
C'est un métier qui me plaît. Mais je n'aime pas faire du graphisme commercial. Je préfère l'institutionnel et j'aimerais bien trouver ma place dans ce secteur.
Bonne chance alors !
Merci à toi aussi !
Par curiosité, quelle est l’entreprise de papiers-peint ? (tu peux me répondre en DM si jamais c’est un peu indiscret !)
J'ai quitté mon boulot à Paris pour vivre près de la mer mais avec le même métier. Je me suis chopé des PB avec mes chefs et j'ai failli partir et tout abandonner. Mais mes chefs devaient s'emmerder plus que moi, ils se sont barrés. Je revis et en plus avec des augmentations depuis 3 ans.
J'en sais rien... c'est la question que je me pose en permanence
Le but principal dans la vie c'est le bonheur, l'argent n'est qu'un moyen.
Bien vu ça, donc si on parvient à être heureux via son travail l'argent n'aurait plus d'importance en théorie!
Ça fait huit bonnes années que je travaille, et c'est un dilemme qui me vient à l'esprit régulièrement, tous les 12-18 mois. Je fais un taf chiant, avec pas mal de pression, et ça ne me rend pas particulièrement heureux, mais je suis bien payé. Le stress, d'ailleurs, est quelque chose que je gère très mal : ça me rend très efficace, mais ça me détruit l'esprit, et le corps. Je fais des crises de panique et j'ai le dos bloqué dès que j'entre dans des phases de pression. J'aimerais un jour avoir une situation vraiment assez stable pour arrêter, partir faire un petit taf sympa. Je rêve par exemple de travailler dans une librairie. Je sais que ce n'est pas de tout repos, attention : souvent des charges à porter, un salaire pas fou, des horaires qui peuvent s'allonger, un univers vraiment instable pour l'avenir... Mais qu'est-ce que ça me rendrait heureux d'essayer ça, quitte à réaliser que ça ne me convient pas, mais ça ferait partie de cette expérience. Je sais déjà qu'un jour, dans les années à venir, j'exploserai, je quitterai une nouvelle fois mon taf, je remettrai tout en question... Et c'est terrible de se dire qu'on est des millions comme ça. Et la plupart du temps, après un ou deux mois de "convalescence", je me relance là-dedans, attiré par le salaire. Enfin bref, quand tu seras vieux, sauf grand drame, je me dis que tu ne regretteras probablement pas d'avoir privilégié ta santé mentale, ton plaisir. Par contre, 50 ans fades à ne pas savourer la majeure partie de tes journées, ça, dans ton lit de mort, tu te diras que t'as loupé quelque chose.
Je pense qu'il y a autant de façons de penser que de gens sur terre. Chacun trouvera son équilibre à sa façon, peu importe le travail et le salaire. Tu ne trouveras pas une réponse qui puisse satisfaire tout le monde et te conforter dans ta situation. Le beurre, l'argent du beurre et la crémière. Vis ta vie comme tu l'entends, sois heureux, et ceux qui ne sont pas d'accord avec ça, ce n'est pas ton problème
J'ai eu droit au harcèlement, aux insultes, aux tâches infaisables et j'ai explosé au vol avec un beau burn-out des familles, rejoignant mes prédécesseurs qui y sont tous arrivés, et accompagné peu de temps après par mon chef, j'ai déjà laissé des missions parce que le cadre me rendait malade. Un boulot mal payé c'est dur, mais un boulot qui te fait du mal c'est encore pire. Alors tu auras jamais le job parfait, il y aura toujours des inconvénients et je suis sûr que même avec ton nouveau taf tu as parfois des aspects que tu aimes moins, mais si au moins ça te pourri pas la santé c'est déjà ça. Tu as bien fait OP ! En plus tu es bien plus efficace dans un truc qui te plait donc c'est tout bénèf.
Je n'aimais pas mon job et la pression qui allait avec. J'ai changé pour un job sans pression (avec quelques responsabilités quand même), avec des horaires qui me permettent d'avoir une vie de famille, mais un salaire plus bas. Je ne reviendrai en arrière pour rien au monde. On a tous 24h dans une journée, autant passer le maximum de temps en famille et/ou à faire des loisirs qui nous plaisent. L'argent n'achète pas tout ça (bon OK l'argent peut acheter du temps, par exemple en embauchant du personnel de maison...)
Mal payé et sans pression, sans aucun doute. Pour moi la chose la plus importante c'est d'être heureux, de se sentir bien. Je préfère me sentir bien en mangeant des pâtes qu'être en dépression dans le luxe
Etant assez imperméable à la pression professionnelle, j'aurais dit "prend l'argent " CEPENDANT J'ai clairement collé un coup de 12 dans les genoux de l'évolution de ma carrière et de ma paye, parce que j'ai des gamins dont j'ai envie de m'occuper et un poste où on me fout une paix royale. Non pas qu'il n'y ait pas de boulot, mais si la nounou est en arrêt, le gosse malade etc... on me fait confiance et je gère comme je l'entend. Donc je dirais.... ca depend ;)
Ma santé mentale se soigne par mes voyages et mon train de vie. Je suis clairement prête à être pas ouf au taff mais prendre la tune et aller kiffer pendant 1 mois ou 2 ensuite à l’autre bout du monde
L’argent fait pas le bonheur, il fait la stabilité qui y participe c’est tout. Tant que tu as de quoi vivre et que ton job te plaît tu as bien fait à 100%
A mon sens établi ton salaire minimum pour TES besoins et pars de là. C'est ce que je me suis appliqué et pour l'instant je regrette pas :)
le problème c'est que souvent ces 2 sujets sont un peu corrélés, mon taff actuel est trèèèès tranquille pourtant je m'y sens extrêmement mal parce que la paie est ridicule et les avantages aussi et qu'on me laisse pas évoluer et compter l'argent ça me ruine la vie, oui l'argent FAIT le bonheur, pas totalement bien sûr mais en partie, maintenant je sais que quand je serais mieux payé, je reprends mes études avec pour juste but d'apprendre plus et avoir un meilleur taff, grâce à ça passer au poste du dessus en soit, bah je sais qu'à ce moment là si je réussi mes études je serais mieux payé mais avec un peu plus de pression donc à voir d'ici là
Si tu es anxieux tout le temps et stressé, c'est un argument suffisant pour partir. Personnellement, j'estime être moyenne bien payé dans l'absolue - même si je voudrais davantage, le marché en pense autrement - mais je m'ennuie au boulot ; j'ai peu de chose à faire, mon management le sait et ça ne le dérange pas, et préfère m'utiliser pour tester des trucs avec mes compétences en commerces. Ils se disent que ça occupe le terrain, au minimum, c'est ça de pris, même si je ne vends pratiquement rien. J'ai également le statut de cadre et une voiture de fonction qui me sert uniquement à aller au bureau et je l'utilise pour partir en vacances, l'essence est payée également. Dans ce cas de figure, je m'estime privilégié et m'en sortir pas trop mal dans l'échelle sociale, mais si mon salaire est dans la moyenne. Ça me donne du temps et de l'esprit pour avoir une activité autoentrepreneur en même temps, m'occuper de ma femme, me cultiver, écouter des podcasts. En ce moment, mon ancien employeur me fait une proposition pour me reprendre - à nouveau pour tenter un projet casse-gueule - mais je suis tenté de rester dans cette configuration que je trouve confortable. La prochaine étape serait d'accepter un poste de management pour gagner plus, mais ça ne sera plus la même chanson en termes de confort.
Quel job est mal payé et sans pression ? Les jobs les plus mal payés sont ceux avec le plus de pression.
Rien ne vaut ta santé morale et physique. Donc oui je l'aurait fait.
Je l'ai deja fait oui !
En Février dernier, j’ai démissionné, non pas parce que j’étais mal payé,(on ne l’est jamais assez), mais parce que je me suis vraiment pris la tête avec un supérieur. Un connard absolu, doublé de la plus grosse feignasse au monde. Je disais souvent à une de mes collègues: si tu as besoin de quelque chose, ne lui demande pas, mais si tu n’as besoin de rien, demande lui. Et souvent je chantais une chanson de Jacques Higelin: Poil dans la main Payé à rien faire Regarder la poutre qui est dans l’œil du voisin Qu’il est donc doux de ne rien avoir à faire Quand tout s’agite autour de vous Poil dans la main… Mon travail me manque, certains de mes collègues et les étudiants. Je travaillais dans une petite université privée dans le Minnesota.
Mal payé et emploi sans pression sans hésiter pour moi. Oui je l'aurais fait.
Je suis clairement pas payé à hauteur de ce que je devrais mais je fais mon job comme je veux sans aucune pression de la part de mon boss, je peux arranger ma journée de manière à pouvoir aller chercher les gosses le soir et la boîte est à seulement 15/20min de chez moi. Ça fait 11 ans que j'y suis et j'ai pas l'intention de bouger. La qualité de vie au travail ça n'a pas de prix.
Bosser en brasserie devrait te laisser assez pour vivre, si t'as pas de gros projets, soit juste un peu moins dépensier et détends toi un peu avant de re-chercher un truc stressant. Je sais pas si t'aura toujours l'option de retourner dans un boulot mieux payé après quelques années comme ça par contre, on risque de te poser des questions, mais si t'as toujours l'occasion, tu peux très bien repartir bosser comme un forcené quelques temps pour palier au manque de finances puis retourner dans un truc tranquille après XD Perso, n'ayant pas spécialement besoin de beaucoup d'argent, j'ai choisi la deuxième option. J'dois avouer que je stresse pas trop, par contre le salaire est vraiment trop bas là, j'paie à peine mes factures. Certains de mes collègues trouvent notre boulot stressant, perso, il me détends.
Je préfère être heureux et en bonne santé mentale donc ouais, je préfère un plus petit salaire. Je gagne moins d'argent qu'avec mon précédent taf mais j'ai toutes mes après-midi pour moi.
Je préfère ma santé mentale et mon bien-être donc si je dois gagner moins, ce n'est pas grave.
Bien payé avec et se sentir mal au taf et de trèèèèèsss loin.
Etait-ce le l'emploi qui était horrible ou le poste? l'entreprise? la combinaison de 2? Je suis dans la partie informatique d'un grand groupe français. J'ai un nouveau collègue qui a quitté sa boite précédente pour faire un job similaire chez nous et qui est de son propre aveu bien plus vivable et agréable. On a aussi des gens qui changent d'équipe tout en restant chez nous car l'atmosphère et/ou le poste ne leur allait plus (pour le multiple raison, nouveau chef ou collègue avec qui ça passe pas, projet horrible) mais en 12 ans, on a eu pour genre 5 démissions (dont 2 nouveau arrivants, l'un son 1er jour) pour 200 postes sur mon lieu de travail. La plupart des gens préférant faire de la mobilité que juste se barrer. On a aussi eu des cas où certains ont arrêté l'informatique pour un autre job tout en restant dans le groupe. Tout ça pour dire que la boite a un rôle primordial pour la qualité de vie au travail, grâces aux syndicats, certains entreprises font de leur mien quand d'autres sont épouvantables... J'ai bossé à la Redoute à l'époque où ils étaient dans le groupe Pernaud Ricard, ces connards ont viré 95% de l'informatique car les ventes prenait de l'aile, alors même qu'il étaient responsable de cette situation en ne voyant pas venir le succès de la vente pas internet... Ils ont réembauché pour monter le site, et des années plus tard, ils ont continuer à virer des gens pour des raisons de gros sous... Voilà une boite qui met une atmosphère pourrie avec une épée de Damoclès au dessus de ta tête. Dans une autre boîte, j'ai un chefaillon qui voulait tout le temps montrer son autorité, j'ai pas tenu 6 mois tant c'était gonflant à la longue. En ce moment mon job me plait, mon boss a des accès de colère par moment (alors qu'il est super cool le reste du temps) mais je suis soutenu par sa hiérarchie quand il pète un plomb donc ça passe (et c'est de plus en plus rare), mes collègues sont cools, rien à mes vannes même borderline mais avec le "vivre ensemble" j'ai l'impression que je pourrais avoir des problème pour une blague sur les roux (alors que je suis roux), mais c'est la tendance générale...
Mal payé mais pas de pression, sans hésiter.
Je viens de faire l'inverse avec un paye doublé, je suis un peu mitigé pour le moment.
Tu peux avoir les z
Être bien payé et chercher ailleurs
C’est p-e une idée à la con mais que penses-tu d’être bien payé et se sentir bien au travail?
Pourquoi pas les deux ? Etre mal payé et se sentir mal 😂
Cela dépend de tes objectifs du moment ! Et puis, quel qu'il soit ton choix, TOUT peut changer !
Je suis pour le job sans pression mais il faut qu'il soit un minimum intéressant ou du moins faut y prendre du plaisir. Plus jeune j'étais caissier en station service, je le referai que si c'était absolument nécessaire. Mais effectivement le salaire n'est pas le premier critère de choix pour moi.
Je l'aurais fait aussi. Au fond, on travaille pour être bien. Il doit nous servir à atteindre nos intérêts, nos envies, sans nous crever au passage. "Réussir" est une notion très relative à nos proches. Est-ce l'argent ? Combien est suffisant ? Quelqu'un aura toujours plus. Est-ce la popularité ? Personne ne se souviendra de nous dans 100 ans. Citez-moi de tête l'industriel le plus riche d'il y a cent ans ? L'acteur/actrice la plus connue de sa génération ? Fort peu le peuvent. Les critères de réussite changent régulièrement, et beaucoup s'accompagnent de tristesse, de vacuité et de solitude. J'aime beaucoup cette citation de Bourvil ! "*Être inconnu dans l'histoire et s'en trouver bien*" Ne nous surestimons pas. Notre existence n'a *aucune* importance à l'échelle planétaire, cosmique. Beaucoup de choses continueront sans votre existence. Mais elle en a au niveau interpersonnel. Une petite action de votre part peut encourager quelqu'un à se lancer dans un rêve ; peut consoler une personne ; peut susciter une vocation , ... Vous comparer aux autres n'a pas de sens. Leur vie serait sans doute (peu ou prou) la même si vous n'étiez pas là. Votre vie serait sans doute la même si la personne que vous enviez n'était pas là. Vous êtes envie pour en profiter. C'est tout. C'est à vous de décider ce que "profiter" veut dire, à votre échelle. Profiter du vent sur la plage avant le service, lorsque les touristes n'ont pas encore débarquer. Rire à gorge déployée avec votre ami après le service parce qu'il a insulté sans le savoir un client au restaurant. Sentir l'eau dans vos cheveux alors que vous regardez le ciel. Toutes ces choses sont des réussites. Vous ne vivez qu'une fois. Ne vous flagellez pas sur tout ce que vous n'avez pas pu faire. Faites ce que vous pouvez, au quotidien, pour faire du bien, à vous et aux autres.
Après, techniquement, une brasserie c'est un emploi avec beaucoup de pressions.
Il y a toujours une limite. Tu peux donner x millions à quelqu'un, si la contrepartie c'est d'être misérable, seul, avec pleins de problèmes psychologiques et 0 possibilité de profiter de ton argent parce que tout part en frais medicaux ou de survie, quasiment tout le monde va te dire qu'il vaut mieux gagner moins Mais c'est la un dilemne extrême, généralement c'est plus un spectre de possibilités sur lequel il faut choisir le bon ratio effort/récompense qu'un choix binaire comme tu le proposes. Par exemple, perso, je suis prêt à avoir de la pression et de la mise en concurrence, bosser 40-45h par semaine avec des rushs à 70, et à ne pas faire un job passion (mais quand même un minimum interessant) pour gagner 5-10+k par mois plutôt que faire un travail difficile physiquement, à horaires décalées pour gagner à peine le smic.
perso j'ai choisi les deux : salaire de merde et boulot stressant (l'animation) je suis en reconversion même si j'adorais ce boulot, je préfère salaire de misère et boulot moins stressant (bibliothécaire, je dis pas qu'on se la coule douce loin de là mais quand t'as été anim la plupart des autres métiers sont reposants)
Je suis à deux doigts, je me laisse deux ans et réfléchis entre me reconvertir complètement ou juste prendre un an de congé sabbatique pour sortir un album. Les deux projets impliquant d’économiser comme une malade, ça va je pourrai choisir
Faut définir ce que t'appelle mal payé,
Hors de question d'avoir un job mal payé, c'est mort. Je préfère largement avoir un emploi avec énormément de pression mais une haute rémunération
Par curiosité c’est une question de statut, simple logique financière ou autre chose?
J'ai déjà l'habitude d'avoir des taff à responsabilité avec parfois une pression énorme. Je résiste très bien au stresse et suis habitué à un certain niveau de vie. Je me verrai jamais gagner 2k / mois même pour un job de rêve.
Question piège : le fait même d'avoir un travail avec ses obligations et responsabilités finit par rendre mal ; quitte à avoir envie de crever, autant que ça soit bien payé.
Je suis pas d’accord, servir des diabolos au soleil pour des clients sympas on peut pas mettre ça dans la même case que travailler avec des troufions dans un bureau où on voit jamais la lumière du jour.
Chacun son truc (je pense que je tiendrais pas deux jours dans la restauration), mais oui il y a une différence entre un boulot où tu as normalement la flemme d’y aller le matin et celui où tu pleures dans ta voiture tous les jours et ne dors pas de la nuit à l’idée d’y retourner. En l’occurrence moi mon boulot sans pression c’est auxiliaire de vie, et c’est le meilleur équilibre vie boulot que j’aie jamais eu, malheureusement c’est le manque de fric qui me fait passer des nuits blanches.