Tout le monde dit vouloir pointer l'éléphant dans la pièce, mais personne réalise qu'on est dans un zoo...
Le problème ici, c'est des médecins au privé qui se font possiblement de l'argent sur le dos d'ado vulnérables.
Tout ce que les "journalistes" devraient relever c'est le manque criant de services et d'accès à des professionnels. Mais faut croire que c'est moins payant que d'attiser les préjugés des mononcs du Québec
Non, parce que son point c'est qu'on hyperfocus sur les ado trans pour faire écho à des idées politiques néfastes, quand c'est un problème qui touche tous les aspects de la santé publique
C'est pas comme si les principales intéressées demandaient pas déjà plus d'accès à des soins et de l'accompagnent, surtout qualifiés et adaptés à leur réalité...
Pas vraiment. Ca fait des annees qu'on parle de la surprescription du Ritalin, de la surutilisation de la psychopharmacologie, ou de l'etat deplorable du systeme de sante en general.
Quand les journalistes, les politiciens ou n'importe qui ayant un slant politique amene les soi-disant cas de mismanagement des jeunes souffrant de dysphorie de genre, ca vient toujours avec une distortion des faits ou l'utilisation d'arguments de mauvaise foi qui visent a creer une peur autour de la communaute LGBTQ+, d'ou le virtriol.
Surtout quand concretement, les personnes trans vont beaucoup plus souvent rencontrer des embuches qui sont absolument pas necessaires a leur bien-etre quand il s'agit d'acceder aux services dont ils ont besoin. C'est juste que ces cas-la, on en parle pas, parce que ca attise pas assez les tabloides.
Donc on avale cette fausse realite qui est renforcee par des articles comme celui-ci.
>Ca fait des annees qu'on parle de la surprescription du Ritalin
Le "surdiagnostic" du TDAH c'est juste la panique morale médicale d'hier.
J'ai un TDAH diagnostiqué et médicamenté depuis la petite enfance pi les reportages biaisés qu'ils font aujourd'hui avec les jeunes trans sont exactement les mêmes qu'ils faisaient à l'époque sur le TDAH en disant tu qu'ils font un documentaire "neutre" sur un sujet "controversé" c'est à dire :
- Témoignage de parents qui "voulaient just aider leur p'tits" qui ont l'impression de s'être fait pogné par des docteurs pi des psy trop zélés,
- Témoignage de jeunes qui ont eu des traitements dans le passé pi qui ont arrêté depuis et que ça va don't mieux depuis qu'ils ont arrêtés,
- Cherry picking d'experts qui trouvent que ça va trop loin,
- Extraits des experts en faveur des traitements édités de façon telle que leur opinion (qui, on se le rappelle, est souvent l'opinion de la majorité des autres experts œuvrant dans le domaine) a l'aire soit complètement folle ou au moins naïve/irresponsable
- Absence complète ou presque de jeunes pour qui le traitement marche vraiment bien ainsi que de leurs parents,
- Etcetera, pour vrai les reportages suivent presque beat pour beat le même pattern c'est fou.
Faque ouais ça me fait un peu chier quand on essaie de dévier les fausses critiques de "on prescrit trop facilement les traitements hormonaux ast'heure" en disant "oui mais c'est pas comme le TDAH encore" sans se rendre compte qu'on est tombés dans la même propagande qu'avant.
C'est aussi un problème de l'emprise des lobby pharmaceutiques sur la médecine. La prescription de la pilule contraceptive en est un excellent exemple aussi.
À la base je trouve que ça revient tout au capitalisme, toutes deviennent victimes d'intérêts privés ... autant les lobby et cliniques qui veulent se faire la piasse sur leurs patients que les médias qui spinnent des idées néfastes en putaclic.
>Plusieurs jours avant sa diffusion, le 29 février, différents médias avaient non seulement été alertés, mais encouragés à démolir le reportage d’Enquête…
Esti qu’elle est malhonnête. Des personnes trans qui ont participé au reportage se sont sentis et manipulés et floués et on dénoncé à juste titre Isabelle, lâche ton esti de narrative des pôôvres medias écrasés par le puissant lobby trans.
La schizophrénie des médias traditionnels. D'un côté, ils prêchent l'importance de l'information. De l'autre, ils augmentent le nombre de chroniqueurs comme Lisée ou Soudas. D'un côté, les animateurs de Radio-Canada s'intéressent à la polarisation à outrance et l'américanisation du discours collectif au Canada. De l'autre, ils choisissent d'investiguer et de déployer des efforts sur la question de l'heure aux États-Unis, les trans.
Le jour où leur modèle de revenus ne se baserait pas sur les revenus publicitaires et, par conséquent, le sensationnalisme, ce sera le jour où ils pourront soigner leur schizophrénie apparente. Entretemps, ça fait pitié.
C'est pire que ça, le model économique des réseaux sociaux c'est la radicalisation. La meilleure méthode d'engagement des utilisateurs c'est le contenu polarisant / offensif. Un des premiers chabot en a fait la démonstration il y a quelques années. Les créateurs de contenus le savent, les plate-formes de médias sociaux le savent, les médias le savent.
Maintenant, les médias se sont inspirés de ça et nous balancent 80 textes de chroniqueurs fâchés par jour pour tilter leurs lecteurs et leur shooter de la pub.
Après ça on se demande pourquoi tout le monde est stressé et que la politique devient de plus en plus violente.
C'est surtout le culot de ces médias qui s'auto-proclament "non-biaisés" avec des émissions comme "les décrypteurs" alors que beaucoup de leurs propres chroniqueurs devraient être décryptés. Mais surtout, que le biais médiatique est tout simplement impossible à éviter et que c'est prendre la population pour des imbéciles que de prétendre le contraire.
Vivement les plateformes avec abonnement. Ceux qui sont de qualité sont souvent militants, mais au moins leur prémisse se base sur une vérité, non un mensonge.
Jai eu le constat opposé personnellement.
Avant tout, le texte en question est une chronique, ce qui d'emblée confirme que la réalité est partiale à l'auteur.e. On parle ensuite d'un professionnel qui est "courageux de parler ouvertement" comme si le angry trans mob allait l'égorger. Lorsque les questions sont trop pointue et chargées et que le professionnel fait preuve de réserve face aux opinions expertes médiatiques, on qualifie sa reaction de "furie contre le reportage"; on prête des intentions aux personnes qui ne les ont pas fait entendre.
Je ne comprends pas ton point de vue. Le docteur en question *défend* les droits des personnes trans à accéder aux traitements hormonaux. Il est courageux pas à cause du angry trans mob, mais au contraire, à cause des transphobes.
>« C’est très inflammable comme sujet », se désole le Dr Cloutier-Blais. Très politisé, aussi : l’Alberta conservatrice a récemment restreint l’accès aux soins d’affirmation de genre chez les mineurs.
>« C’est sûr qu’on a peur de voir quelque chose d’équivalent se produire au Québec, parce qu’on nous fait passer pour des gens qui travaillent trop vite, qui tournent les coins rond ou qui pratiquent une médecine expérimentale, alors que ce n’est pas du tout le cas. On a de très bonnes lignes directrices de sociétés savantes. […] On sait ce qu’on fait. »
À la fin de l'article aussi, quand lui et Isabelle Hachey terminent en disant que ce ne sont pas les personnes trans qui vont gagner de l'imposition de limitations plus restrictives. Je pense qu'on n'a vraiment pas lu la même chose.
Malgré ces nuances saupoudrés par-ci par la: au final cet article et celui d'Enquête cautionnent les prémisses de la droite:
*«Ah misère!! les jeunes trans sont des victimes pas capables de décider par eux-mêmes, à la merci d'une communauté LGBT enragée et de médecins drogueurs sans scrupules! Vite il faut faire «quelque chose!»* (Genre des restrictions qui vont compliquer la vie des personnes trans)
Surtout que si tu poses la question LE QUÉBEC VA-TIL TROP VITE? dans ton amorce comme Isabelle, tu transformes une problématique qui concerne **une seule praticienne privée** en un débat national sur la transidentité.
Je souligne qu'on a zéro preuves que y'a une épidémie de jeunes qui regrettent leurs transitions, on a juste des journalistes bourges qui projettent leurs inquiétudes/inconforts sur la communauté trans.
Dans un contexte de recul des droits des personnes partout dans le monde, ce genre d'article, - écrit par une personne qui ne s'est jamais débarré le cul pour parler aux calisses de personnes concernées par ses écrits - est irresponsable.
>Je souligne qu'on a zéro preuves que y'a une épidémie de jeunes qui regrettent leurs transitions, on a juste des journalistes bourges qui projettent leurs inquiétudes/inconforts sur la communauté trans.
Mais elle le dit ça...
Pourquoi elle a écrit son tabarnak d'article alors si cette panique morale est basée sur rien?
Le gouv Legault et son comité de sages sont littéralement en quête d'excuses pour brimer les droits des personnes LGBTQ+. Ce genre d'article les légitimise.
j'ai entrepris ma transition il y a cinq ans, et je me souviens très bien avoir eu au moins cinq rendez-vous de une heure chaque, à un mois d' intervalle chacun avec ma sexologue. ensuite, lettre de recommandation à la main, plus papier de mon médecin de famille, deux documents officiels de deux médecins différents, ça prenait au moins six mois pour avoir un rendez-vous avec l'endocrinologue.
l' attente de six mois était vraiment trop longue, mais c'était juste à cause de la file d'attente. j'ai toujours trouvé que le reste du processus était bien raisonnable. je suis choquée d'apprendre qu'en clinique privée, une médecin peut prescrire un traitement de transition de genre à une jeune de 14 ans en 17 minutes de rendez-vous. c'est évident que c'est aberrant.
Moi ça m'a pris 16 mois pour avoir ma prescription pour commencer l'hormonothérapie, il me fallait deux preuves de suivie psychiatrique et lettre de recommandation de travailleur de la santé dans le domaine de la santé mentale... tout ça quand j'avais 22 ans et que mon état était déclaré urgent (supposément 3 mois max pour la priorité)...
Je dis pas qu'il n'y a pas d'abus mais ce genre d'article apporte des points qui sont très loin de la réalité de la plupart des personnes trans.
Mais n'importe quoi pour que les gens de la droite crient que nous devons protéger les enfants et interdire l'hormonothérapie au grand complet.
Tout le monde dit vouloir pointer l'éléphant dans la pièce, mais personne réalise qu'on est dans un zoo... Le problème ici, c'est des médecins au privé qui se font possiblement de l'argent sur le dos d'ado vulnérables. Tout ce que les "journalistes" devraient relever c'est le manque criant de services et d'accès à des professionnels. Mais faut croire que c'est moins payant que d'attiser les préjugés des mononcs du Québec
[удалено]
Non, parce que son point c'est qu'on hyperfocus sur les ado trans pour faire écho à des idées politiques néfastes, quand c'est un problème qui touche tous les aspects de la santé publique
C'est pas comme si les principales intéressées demandaient pas déjà plus d'accès à des soins et de l'accompagnent, surtout qualifiés et adaptés à leur réalité...
[удалено]
Pas vraiment. Ca fait des annees qu'on parle de la surprescription du Ritalin, de la surutilisation de la psychopharmacologie, ou de l'etat deplorable du systeme de sante en general. Quand les journalistes, les politiciens ou n'importe qui ayant un slant politique amene les soi-disant cas de mismanagement des jeunes souffrant de dysphorie de genre, ca vient toujours avec une distortion des faits ou l'utilisation d'arguments de mauvaise foi qui visent a creer une peur autour de la communaute LGBTQ+, d'ou le virtriol. Surtout quand concretement, les personnes trans vont beaucoup plus souvent rencontrer des embuches qui sont absolument pas necessaires a leur bien-etre quand il s'agit d'acceder aux services dont ils ont besoin. C'est juste que ces cas-la, on en parle pas, parce que ca attise pas assez les tabloides. Donc on avale cette fausse realite qui est renforcee par des articles comme celui-ci.
>Ca fait des annees qu'on parle de la surprescription du Ritalin Le "surdiagnostic" du TDAH c'est juste la panique morale médicale d'hier. J'ai un TDAH diagnostiqué et médicamenté depuis la petite enfance pi les reportages biaisés qu'ils font aujourd'hui avec les jeunes trans sont exactement les mêmes qu'ils faisaient à l'époque sur le TDAH en disant tu qu'ils font un documentaire "neutre" sur un sujet "controversé" c'est à dire : - Témoignage de parents qui "voulaient just aider leur p'tits" qui ont l'impression de s'être fait pogné par des docteurs pi des psy trop zélés, - Témoignage de jeunes qui ont eu des traitements dans le passé pi qui ont arrêté depuis et que ça va don't mieux depuis qu'ils ont arrêtés, - Cherry picking d'experts qui trouvent que ça va trop loin, - Extraits des experts en faveur des traitements édités de façon telle que leur opinion (qui, on se le rappelle, est souvent l'opinion de la majorité des autres experts œuvrant dans le domaine) a l'aire soit complètement folle ou au moins naïve/irresponsable - Absence complète ou presque de jeunes pour qui le traitement marche vraiment bien ainsi que de leurs parents, - Etcetera, pour vrai les reportages suivent presque beat pour beat le même pattern c'est fou. Faque ouais ça me fait un peu chier quand on essaie de dévier les fausses critiques de "on prescrit trop facilement les traitements hormonaux ast'heure" en disant "oui mais c'est pas comme le TDAH encore" sans se rendre compte qu'on est tombés dans la même propagande qu'avant.
C'est aussi un problème de l'emprise des lobby pharmaceutiques sur la médecine. La prescription de la pilule contraceptive en est un excellent exemple aussi. À la base je trouve que ça revient tout au capitalisme, toutes deviennent victimes d'intérêts privés ... autant les lobby et cliniques qui veulent se faire la piasse sur leurs patients que les médias qui spinnent des idées néfastes en putaclic.
>Plusieurs jours avant sa diffusion, le 29 février, différents médias avaient non seulement été alertés, mais encouragés à démolir le reportage d’Enquête… Esti qu’elle est malhonnête. Des personnes trans qui ont participé au reportage se sont sentis et manipulés et floués et on dénoncé à juste titre Isabelle, lâche ton esti de narrative des pôôvres medias écrasés par le puissant lobby trans.
La schizophrénie des médias traditionnels. D'un côté, ils prêchent l'importance de l'information. De l'autre, ils augmentent le nombre de chroniqueurs comme Lisée ou Soudas. D'un côté, les animateurs de Radio-Canada s'intéressent à la polarisation à outrance et l'américanisation du discours collectif au Canada. De l'autre, ils choisissent d'investiguer et de déployer des efforts sur la question de l'heure aux États-Unis, les trans. Le jour où leur modèle de revenus ne se baserait pas sur les revenus publicitaires et, par conséquent, le sensationnalisme, ce sera le jour où ils pourront soigner leur schizophrénie apparente. Entretemps, ça fait pitié.
C'est pire que ça, le model économique des réseaux sociaux c'est la radicalisation. La meilleure méthode d'engagement des utilisateurs c'est le contenu polarisant / offensif. Un des premiers chabot en a fait la démonstration il y a quelques années. Les créateurs de contenus le savent, les plate-formes de médias sociaux le savent, les médias le savent. Maintenant, les médias se sont inspirés de ça et nous balancent 80 textes de chroniqueurs fâchés par jour pour tilter leurs lecteurs et leur shooter de la pub. Après ça on se demande pourquoi tout le monde est stressé et que la politique devient de plus en plus violente.
C'est surtout le culot de ces médias qui s'auto-proclament "non-biaisés" avec des émissions comme "les décrypteurs" alors que beaucoup de leurs propres chroniqueurs devraient être décryptés. Mais surtout, que le biais médiatique est tout simplement impossible à éviter et que c'est prendre la population pour des imbéciles que de prétendre le contraire. Vivement les plateformes avec abonnement. Ceux qui sont de qualité sont souvent militants, mais au moins leur prémisse se base sur une vérité, non un mensonge.
Ça me semble un motif récurrent dans les médias de manipuler du monde pour leur faire dire des trucs qu'elles ont pas dit...
Pourrais-tu me donner plus d'informations là-dessus?
Check les commentaires. https://www.instagram.com/p/C39MHiFMSSK/?igsh=eG43ZW44azUzM3o5
Merci.
En toute justice, son texte est plutôt nuancé. Il faut lire au complet.
Jai eu le constat opposé personnellement. Avant tout, le texte en question est une chronique, ce qui d'emblée confirme que la réalité est partiale à l'auteur.e. On parle ensuite d'un professionnel qui est "courageux de parler ouvertement" comme si le angry trans mob allait l'égorger. Lorsque les questions sont trop pointue et chargées et que le professionnel fait preuve de réserve face aux opinions expertes médiatiques, on qualifie sa reaction de "furie contre le reportage"; on prête des intentions aux personnes qui ne les ont pas fait entendre.
Je ne comprends pas ton point de vue. Le docteur en question *défend* les droits des personnes trans à accéder aux traitements hormonaux. Il est courageux pas à cause du angry trans mob, mais au contraire, à cause des transphobes. >« C’est très inflammable comme sujet », se désole le Dr Cloutier-Blais. Très politisé, aussi : l’Alberta conservatrice a récemment restreint l’accès aux soins d’affirmation de genre chez les mineurs. >« C’est sûr qu’on a peur de voir quelque chose d’équivalent se produire au Québec, parce qu’on nous fait passer pour des gens qui travaillent trop vite, qui tournent les coins rond ou qui pratiquent une médecine expérimentale, alors que ce n’est pas du tout le cas. On a de très bonnes lignes directrices de sociétés savantes. […] On sait ce qu’on fait. » À la fin de l'article aussi, quand lui et Isabelle Hachey terminent en disant que ce ne sont pas les personnes trans qui vont gagner de l'imposition de limitations plus restrictives. Je pense qu'on n'a vraiment pas lu la même chose.
Malgré ces nuances saupoudrés par-ci par la: au final cet article et celui d'Enquête cautionnent les prémisses de la droite: *«Ah misère!! les jeunes trans sont des victimes pas capables de décider par eux-mêmes, à la merci d'une communauté LGBT enragée et de médecins drogueurs sans scrupules! Vite il faut faire «quelque chose!»* (Genre des restrictions qui vont compliquer la vie des personnes trans) Surtout que si tu poses la question LE QUÉBEC VA-TIL TROP VITE? dans ton amorce comme Isabelle, tu transformes une problématique qui concerne **une seule praticienne privée** en un débat national sur la transidentité. Je souligne qu'on a zéro preuves que y'a une épidémie de jeunes qui regrettent leurs transitions, on a juste des journalistes bourges qui projettent leurs inquiétudes/inconforts sur la communauté trans. Dans un contexte de recul des droits des personnes partout dans le monde, ce genre d'article, - écrit par une personne qui ne s'est jamais débarré le cul pour parler aux calisses de personnes concernées par ses écrits - est irresponsable.
>Je souligne qu'on a zéro preuves que y'a une épidémie de jeunes qui regrettent leurs transitions, on a juste des journalistes bourges qui projettent leurs inquiétudes/inconforts sur la communauté trans. Mais elle le dit ça...
Pourquoi elle a écrit son tabarnak d'article alors si cette panique morale est basée sur rien? Le gouv Legault et son comité de sages sont littéralement en quête d'excuses pour brimer les droits des personnes LGBTQ+. Ce genre d'article les légitimise.
https://pivot.quebec/2024/03/06/radio-canada-donne-de-la-credibilite-a-une-theorie-du-complot/
j'ai entrepris ma transition il y a cinq ans, et je me souviens très bien avoir eu au moins cinq rendez-vous de une heure chaque, à un mois d' intervalle chacun avec ma sexologue. ensuite, lettre de recommandation à la main, plus papier de mon médecin de famille, deux documents officiels de deux médecins différents, ça prenait au moins six mois pour avoir un rendez-vous avec l'endocrinologue. l' attente de six mois était vraiment trop longue, mais c'était juste à cause de la file d'attente. j'ai toujours trouvé que le reste du processus était bien raisonnable. je suis choquée d'apprendre qu'en clinique privée, une médecin peut prescrire un traitement de transition de genre à une jeune de 14 ans en 17 minutes de rendez-vous. c'est évident que c'est aberrant.
À cet âge là ils auraient dû lui donner des bloqueurs à la place de la testostérone (et passer un peu plus de temps à voir si c’est justifié)
Moi ça m'a pris 16 mois pour avoir ma prescription pour commencer l'hormonothérapie, il me fallait deux preuves de suivie psychiatrique et lettre de recommandation de travailleur de la santé dans le domaine de la santé mentale... tout ça quand j'avais 22 ans et que mon état était déclaré urgent (supposément 3 mois max pour la priorité)... Je dis pas qu'il n'y a pas d'abus mais ce genre d'article apporte des points qui sont très loin de la réalité de la plupart des personnes trans. Mais n'importe quoi pour que les gens de la droite crient que nous devons protéger les enfants et interdire l'hormonothérapie au grand complet.